Ce qu'on peut faire avec des petits fours ... [Donald.]

Au dessus de la forêt, inondant de ses pales rayons les arbres qui se mouvaient, la lune montait dans le ciel. Elle ne gagnait pas un pouce sur l'astre solaire : celui-ci restait toujours aussi loin, toujours aussi opposé, toujours aussi brillant. L'astre de la nuit, pourtant, s'échinait à rattraper le soleil, quand bien même c'était une mission d'or et déjà vaine. Mais peut-être me demanderez-vous pourquoi cette digression? La raison est simple, en réalité.

Ileen observait cette course-poursuite, de sa tour. Elle s'amusait à imaginer les peines qu'encourait la Lune, elle se plaisait à rêver le plaisir du Soleil qui toujours lui échappait. C'était là un amusement puéril, enfantin. L'élève de l'Air, pourtant s'y plaisait depuis une bonne heure. Car il s'agissait de passer le temps, n'est-ce pas? D'attendre que tous aille se coucher, de lutter contre le sommeil qui déjà gagnait ses paupières. D'attendre que l'astre de la nuit ne daigne se mettre à descendre, pour enfin atteindre une bonne heure du matin. Là seulement l'orpheline se déciderait à bouger, à quitter la position peu confortable dans laquelle elle était installée, pour rejoindre la Cour central.
Son regard s'y attarda un court instant, quittant le ciel sombre et l'ascension de la Lune. La Cour Central. Les Bancs. C'est ce que Donald avait dit, n'est-ce pas? Passé une heure, il était d'accords pour lui apprendre à jouer de la guitare. Un fin sourire naquit à ses lèvres. Jour de la guitare. Il avait donc une ressource infinie de patience. Mais n'était-il pas de l'Eau, de celle qui coule paisiblement en attendant son heure? Si. Encore quelqu'un qui était bien à sa place dans sa tour, pour qui l'élément qui avait été désigné était parfaitement en accords avec son caractère.

« Crois-tu que nous ne sommes pas en accords? »

Sur ce coups là, Aelys marquait un point. Car la Milan avait raison : elles étaient toutes deux calmes, solitaires. Pleine de persévérance. Et c'était justement ça qui tenait Ileen debout : la persévérance. Sinon, elle se serait déjà endormie. Et encore … Sa Totem ne l'aurait peut-être pas laissé faire. Un piaillement sourd de satisfaction monta en elle. La façon, pour l'envoyée de l'Air, d'acquiescer.

Ses prunelles bleutées vinrent se perdre encore une fois vers les nuages alors qu'elle divaguait un peu. Sur le temps qu'il ferait demain. Sur les cours de la journée. Sur ceux à venir. Sur les gens croisés, abordés avec un sourire. Tous un peu indifférents, dans le fond. Ce qui l'amena à se demander pourquoi Donald avait dit oui.
Mais auparavant, elle devait se lever. Aelys râlait en sourdine depuis une dizaine de minute, et la Lune était passée au delà de son apogée depuis le triple. A vu de nez, il était donc l'heure. Daignant alors, avec un léger frisson nerveux à l'idée de ce qui se préparait et un long baillement, se lever, Ileen se laissa porter jusqu'à la porte d'entrée de la Tour, et enfin, franchit la porte.

Les couloirs étaient sombres, à peines éclairés. Normal : à cette heure-ci, beaucoup dormaient. Instinctivement, elle se laissa guider par ses pas, se rappelant sans même y faire attention ce qui s'était passée, cette soirée là.
Car il existait des ressemblances. Certes, ce n'était pas la même heure. Il était sûrement un peu plus tôt. Et elle se souvenait parfaitement avoir entendu un léger bruit d'abords, lointain, discret. Sans y faire attention, ce jours là, l'élève de l'Air s'était approchée, et avait observé avec attention, et émerveillement, les doigts d'un jeune homme -plus vieux qu'elle, certes – voler sur des cordes, s'arrêter sur certaines, dans une danse qu'elle ne comprenait pas. Et puis …

Oh! Du bruit, justement. Etait-elle déjà arrivée? Jetant un rapide coup d'œil autour d'elle, Ileen s'aperçut que oui. Par l'Elément, ce qu'elle pouvait être inatentive! Merci Aelys qui comme toujours assurée pour deux. Il devait donc être là, ou presque là, puisqu'elle l'entendait. C'était léger, mais le vent, dans son sens, portait chaque son à son oreille. Et puis, elle comprit. Il était sûrement déjà assis sur un banc, derrière elle.
Aelys soupira, comme exaspérée, comme si la Milan savait depuis quelques minutes déjà qu'il était là. L'Orpheline se retourna donc, le rouge aux joues, mais un sourire timide et joyeux sur les lèvres, avant de s'avancer d'un pas hésitant.

« Bonsoir! »

Se mordillant un court instant là lèvre, elle reprit alors, d'une voix presque assurée et presque terre-à-terre.

« Désolée pour le retard, si tu attends depuis longtemps déjà …. »

« Un petits fours Donald ? »
« Non mais tu vas finir par me tuer !! je vais te le donner ton cours de guitare !! »
« C'est vrai ?! Quand ?! »
« Viens à la cour central demain vers une heure du matin. Je pense que je pourrais remédier à ton problème. »

Et le canard parti, un peu furieux quant à cette défaite morale, laissant la fillette en plan dans le salon, alors que l'après-midi semblait plus chaude que jamais. Ileen, elle devait s'appeler Ileen et, depuis cette soirée lointaine ou elle s'était approchée alors qu'il jouait tranquillement dans le parc, la petite élève de l'air lui amenait chaque fois une tournée de petits fours et le retenait pendant une bonne demie-heure pour lui expliquer à quel point elle aimerait pouvoir jouer le petit morceau sympathique qu'elle avait entendu. Au bout de trois jours infinissable ou le petit Donald avait sûrement pris un bon kilos, il se dit que sa consommation de petits fours devait absolument s'arrêter s'il ne voulait pas finir en oie de Noël fourré aux petits fours. Aux détours de la porte, il fit demie-tour, se dirigeant vers la jeune fille qui souriait aux anges et lui reprit le plateau avant de repartir dans son dortoir en les engloutissant. Après tout, il avait besoin de courage et vitamine pour ce soir et, quitte à se revigorer, il fonça dans son lit et s'étala dedans comme un ours tombe à terre et lève la poussière tout autour de lui. Le canard s'endormit au bout de quelques minutes, la tête enfuit au plus profond de son oreiller alors que son totem lui criait de se relever. Il n'en fit rien.

Ce fut par un bruissement que le jeune aquatique fut réveillé, en fait, par un élève de l'eau qui passait par là et qui s'était pris les pieds dans une couette pour finir dans une fontaine à barboter...

« Oh Donald, désolé de t'avoir réveillé j'ai... » dit le maladroit en s'ébrouant comme un cheval.
« Oh non ça m'arrive tout le temps quand je sors de mon lit, je me prends tout le temps dans ma couette. »

Répondit amicalement le canard en tendant une serviette – sûrement sale vu qu'elle sortait du dessous du lit de Donald – à son ami. Celui-ci par aller se changer dans les douches alors que le jeune Donald fouillait déjà dans son armoire pour trouver des vêtements plus approprié que son caleçon rose flash – ce qu'on ne doute plus depuis longtemps – avec une simple écriture sur ces fesses « My ass belong ton Daisy. » chose un peu déconcertante mais tellement vrai. Le vilain petit canard surmonta cette vérité d'un pantalon blanc et d'un polo noir surmonter d'une chemise bleue, plaçant sur sa tête un petit chapeau de lui-même blanc avec de se chausser de ces merveilleuses converses ou la fameuse colline américaine avec les têtes des présidents était tracé de noir sur la toile blanche. Le jeune homme s'avança et, alors que la nuit semblait tombé, préféra prendre un objet cellulaire au lieu de sa guitare. D'après son portable, il avait encore deux heures avant le fameux cours de guitares. Il farfouilla sous son lit – ceci dit plein de moutons gris de poussière – et en sortit heureusement quelques feuilles intactes et lisible. Il les secoua et les mit dans sa house, avant d'y mettre sa guitare et de transférer le tout sur son dos. Il sortit du dortoir avant de se diriger par les tunnels de verre vers la sortie, se faisant héler par plusieurs personnes, moqueuses et ironiques.

« Alors Don', on a cédé à la petite ? » balança un élève du feu qui avait sûrement eu écho de « l'harcelage » de Donald par Ileen.
« Hey Don' on décide de plaider coupable ? » lança un élève de la terre.
« Alors canard, on essaye de voleter pour pas arriver en retard à son rendez-vous ? » lui dit cette fois-ci un élève de l'eau.

Le jeune homme ne s'arrêta pas et se dirigea tout droit vers le parc avant de prendre son cher – et ô combien tendre – téléphone cellulaire qui allait peut-être lui sauver la mise. Il pointa celui-ci vers le ciel avant de commencer à marcher dans tous les sens, mais, ne captant malheureusement aucun réseau, même pas une minime barre. Il finit par s'asseoir, découragé alors qu'il ne restait plus qu'une petite heure avant l'heure H. Il soupira. La petite allait sûrement être déçu, la vérité étant que Donald n'était qu'un pauvre amateur et n'avait jamais pris qu'un cours avec un de ses amis sur le net : la lecture des tablatures. Il savait bien le nom des cordes – quoi que... - mais celui des cases, non. Le pire était quand on lui demandait de jouer un morceau en clé de fa, ce qu'il ne savait pas faire puisqu'évidement les accords changeait. Non, Donald jouait uniquement sur des tablatures en clé de Do ou rien. Et avec une cigarette s'il vous plait. La petite Ileen voulait apprendre à jouer, elle allait apprendre ce que Donald savait. Avec un peu de chance elle ne se rendra pas compte qu'il ne sait pratiquement rien et ne l'ébruitera pas dans l'école. Le canard se releva et se dirigea doucement vers la cours centrale, les couloirs étant vide cette fois, minuit trente sonna à l'église d'Applefield d'un coup distinct. Quand le canard arrive à destination, il s'assit lourdement sur un banc avant de se delester de son fardeau et de sortir précieusement sa guitare sèche ainsi que les partitions qu'il étalait sur un côté du banc, laissant l'autre libre pour la jeune fille.

Jeune fille qui lui passa devant – peut-être n'aurait-il pas dû se mettre à l'ombre d'un arbre. Donald gratouilla légèrement les cordes cuivrés, ce qui fit retourner Ileen, comme embarrassé.

« Bonsoir ! » lança-t-elle toute rouge, avant de respirer. « Désolée pour le retard, si tu attends depuis longtemps déjà... »
« Non, je viens juste d'arriver. Mais tu m'es passé devant. » dit-il en tapotant le banc à côté de lui. « Assieds-toi. Je vais commencer par te montrer les parties d'une guitare. [/color=lightblue]»[/color]

Alors que la fillette – quoi qu'elle devait avoir dans les seize ans – s'assit le jeune homme posa la guitare sur leurs jambes, lui montrant ainsi des endroits de la guitare tout en parlant.

« Alors, ça, c'est les clefs qui servent à accorder la guitare, elles font partie de la tête qui se délimite avec le sillet, de tête bien sûr, qui maintient les cordes près du manche. Les petites barre que tu vois sont des barrêttes ou des frêtes cela dépend des gens et l'interstice entre les deux sont la touche, là où tu places tes doigts. Jamais deux doigts sur la même touche de la même corde sinon le son est faux, ensuite, derrière, tu peux voir le talon, nom dû à sa forme qui fait penser à un talon de chaussure, ce truc là, c'est la caisse, c'est ce qui donne la résonance, il y a toujours une petite décoration autour du... trou, on appelle ça une rosace. Le dessus de la caisse est la table d'harmonie, le côté l'éclisse et le derrière le fond. Ensuite tu la le chevalet et son sillet, qui maintiennent eux aussi les cordes, cordes aux nombres de six. Tu suis ? »

Dit-il en sortant doucement de son monologue, respirant, tentant de se décontracter alors qu'il gratouillait nerveusement les cordes.

Spoiler:

La persévérance était un des points forts d'Ileen. Ne jamais abandonner, toujours continuer en espérant obtenir alors. S'acharner s'il le fallait, même si le but paraissait minable ou ingrat aux yeux des autres. N'était-ce pas là le meilleur moyen pour réussir? N'était-ce pas une façon comme une autre de se prouver qu'on était capable de faire quelque chose de correct? L'élève de l'Air le croyait en tout cas, et fermement. Alors certes elle passait parfois pour une folle, pour une têtue. Mais la plupart du temps, ses lubies n'embêtaient qu'elle. Pas pour cette fois. Car sans Donald, ça n'aurait pût être possible. C'était un rêve de petite fille, mais qu'elle n'avait jamais put réaliser. Personne, chez elle ou dans sa famille, ne jouait. Là où elle avait été placé, ça avait été la même chose. Ainsi, elle s'était presque jetée sur l'occasion, au risque d'embêter l'élève de l'eau – ce qui était, admettons le, très rare puisqu'elle préférait se priver plutôt que paraître désagréable -.
Pour satisfaire son désir, Ileen s'était abaissée à une méthode bien basse. Une méthode qu'elle n'utilisait jamais, pour ainsi dire, mais qui faisait toujours ses preuves : prendre les gens par leurs sentiments. Apparemment les petits fours plaisaient à Donald, et elle s'était servie de ce détail …. machiavélisme? Non. Réflexion poussée. Et puis, Ileen profitait aussi de ces petits fours, après tout .. du moins le dernier jours quand, lassé peut-être de ses attentions peu discrètes, il avait accepté. Pauvre Donald, sur qui Ileen était 'tombée' au détour d'un couloir.

Enfin. Elle fût donc sortie de ses réflexions par un bruit de corde, fin mais perceptible pour quiconque à l'habitude d'écouter le vent, et quand il lui proposa de s'asseoir, Ileen le fît tout en tentant de paraître un tant soit peu calme – et non pas timide et échevelée comme elle pouvait être -.
Son regard s'attarda sur la guitare, et une légère vague de panique envahit son cerveau. Comme un vicieux poison, l'effroi montait dans ses veines peu à peu, alors qu'elle se rendait compte de ce qu'elle allait faire. Comme si elle était douée pour tout ce qui se révélait un tant soit peu manuel!

Qui avait eût cette idée saugrenue, déjà?

Bref, l'élève de l'Air n'avait plus à se plaindre. C'était son choix, et elle allait faire face aux conséquences. De ce fait, la jeune s'obligea à se concentrer, ses sourcils se fronçant légèrement alors qu'elle l'écoutait énumérer toutes les parties de la fameuse guitare. Au fur et à mesure qu'il les dictait, elle tachait de les retenir, mais ce n'était pas fameux. Et de toute façon, Ileen était sûre et certaine de les oublier à peine serait-elle couchée. Tous ces noms, tout d'un coup … c'était beaucoup. Beaucoup trop sûrement pour l'élève de l'Air

Et puis, des dizaines de questions pressaient le bord de ses lèvres, menaçant de déverser un flot de parole qui mettrait en valeur son agitation sous-jacente. Pourquoi existait-il toujours des dessins autour du trou? Pouvait-on mettre deux doigts sur la même corde, relativement loin? Mais avec sagesse, elle se décida à les refouler, préférant lever des yeux un tant soient peu affolés tout en acquiesçant.

Bien malgré elle, une réussit tout de même à franchir sa bouche close.

« On doit vraiment retenir tout les noms? »

Si c'était le cas, c'était réellement pas gagné. Si c'était le cas, sa panique était réaliste. Car certes, elle retenait facilement les choses, ou du moins s'en donnait les moyens. Mais en se rajoutant cette lubie, elle se rajoutait une bonne charge de travail. S'ils avaient été dans une pièce éclairée, Donald aurait pût sans nul doute se délecter de la blancheur qui prit le visage de la jeune alors qu'elle se mordillait vivement la lèvre inférieure.

Mais elle acquiesça. Oui, elle suivait à peu près, comprenait ce qu'il disait, et – Élément merci – parvenait à retenir certains bouts. Peut-être ne serait-ce pas complètement catastrophique!
Son regard s'abima alors sur les cordes avec lesquels il jouait maintenant, et elle se détendit un peu. Allez va, tout irait bien. Il ne se moquerait pas. Ileen l'espérait, au moins. Et par cette occasion, elle se détendit un peu, s'autorisant à souffler avec un peu plus de calme.

« On doit vraiment retenir tous les noms ? »

Donald regarda un instant la jeune fille, ces doigts parcourant nerveusement les cordes cuivrées. Ileen se mordait la lèvre inférieure et sa peau semblait blanchir au fil des secondes qui s’écoulaient. Elle était aussi blanche que le micro-onde qui se trouvait dans la cuisine de sa mère et, le canard sentit que s’il sortait une quelconque remarque sur cette soudaine blancheur – souvent dut au stress – elle allait finir rouge cramoisi de honte, comme un lardon grillé que Donald aurait laissé trop longtemps sur le gaz – ou qu’il aurait plutôt oublié. Cependant, le jeune homme se reprit. Il y avait méprise, pourquoi il devait avoir peur d’une petite fille telle qu’Ileen ? Il bomba le torse, avant qu’une remarque de Phil ne lui fasse expirer tous cet air qu’il avait précotieusement inspiré. « Ce n’est pas qu’une petite fille, c’est aussi un grand oiseau qui a su t’arracher ces cours par son incroyable force mentale… ». La voix de Phil résonna quelques instants à l’intérieur de Donald, alors qu’il se disait qu’il devrait peut-être arrêter de regarder des films de sciences-fictions débiles et trop réalistes. Le canard finit par se reprendre, alors que le silence des feuilles se faisant transporter par le vent devenait pesant.

« Très bien Ileen. Je veux que tu saches que, pour toi, je ne suis pas censé être le grand méchant-loup. Et inversement. » dégluti-t-il piteusement. « Ces noms ne servent à rien pour tout te dire. »

Il regarda attentivement la jeune fille aérienne qui semblait reprendre des couleurs comme un moine tibétain reprends fois dès qu’il aperçoit la silhouette de son maitre spirituelle du haut de son monastère. Ou de son temple. Donald ne le savait pas très bien. Il respira avant de se mettre à califourchon sur le banc de pierre, de sorte à ce qu’ils se retrouvent, lui et sa guitare, en face de la jeune fille. Il ouvrit la bouche. Qu’allait-il lui raconter ? Il ne savait pratiquement rien en musique, si ce n’est le nom des cordes et lire une tablature. Il se concentra avant de montrer calmement et patiemment le nom des cordes à Ileen, alors que la nuit passait tranquillement. A qui veut le croire, il devait bien s’être passé une demi-heure depuis le début de ce cour improvisé. Heureusement, le courant semblait bien passer entres les deux jeunes adolescents, ce que ne faisait que demander Donald, plus stresse à l’idée de faire une fausse note plutôt que la jeune femme lui saute dessus et le viol littéralement. Enfin, il avait vérifié et en aucun cas la petite Ileen n’avait une réputation de mante religieuse, bien au contraire, elle ne glissait pas les hommes dans son lit pour ensuite les tuer, elle faisait plutôt l’inverse. Un fanatique l’avait décris de « jeune et pure ». Va savoir ce qu’il y a à comprendre là-dedans. « Et après c’est toi le fou malgré les âneries qu’ils sortent ? » avait grondé Phil. « Non Phil, ce n’est pas moi, c’est Nous. » avait riposté gentiment l’élève de l’eau alors que son cher et tendre totem partait encore dans une crise de nerfs quand aux jugements des gens et à la dévaforisation d’intégration de certaines personnes dans un milieu précis. Mais, que voulait-il, la magie n’est pas faite pour tout le monde.

« Voila, tu as des questions ? »

Dit-il gentiment alors qu’il venait de finir les présentations des cordes à Ileen et d’Ileen aux cordes. C’était charmant, un peu plus et ils auraient pu se bécoter. Mais le jeune Donald préférai de loin les rapports d’être humain à être humain que ces fous guitarophile ou zoophile ou encore… « Oui bon, tu vas tous nous les faire ? » gronda encore Phil. Donald ne savait pas vraiment pourquoi, mais, depuis quelques temps ce dernier était exécrable. Pourtant, Donald ne manquai pas d’énergie pour le faire sourire. Hier encore, le jeune homme avait laissé son totem prendre forme pour se dégourdir dans le lac… Où l’attendais un féroce guépard. Mais, ce matin, après avoir pris une bonne douche chaude comme Phil aimait – quoi que celle-ci fût un peu brulante… Ils avaient ensuite été pillé le réfectoire de tout le pain qui s’y trouvait, mais, mauvaise initiative puisque toute cette nourriture c’est retrouvé rejeté dans les toilettes sous une forme qu’il ne vaut mieux pas nommer. Alors qu’il se dégoutait à repenser à cela, Donald cru entendre une question de la jeune femme. Il releva la tête, aux aguets, alors que Phil bronchai quand à son inattention.

« Hum pardon, tu as dit quelques choses ? »

Demanda-t-il innocemment. Rien de mieux qu’un bon professeur à l’écoute.