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 |  Sujet: game over _ pv Mar 11 Aoû - 22:29 | |
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Les nuages gris. La pluie. L'odeur de la terre trempée. L'enfant Terre ne demandait rien de plus que cela pour être bien. Après tout, elle était une solitaire dans l'âme, depuis toujours. C'était compréhensible, les gens sont tous ennuyeux. Peu font exception. Trop peu. Plongée dans la contemplation du plafond vert de sa chambre la charmante Reese n'avait même remarqué que la pluie tambourinait à sa fenêtre. Violente et survoltée, prête a briser les carreaux de verres et a noyer la chambre de la Terrienne. Celle-ci vêtue d'une unique robe de soie blanche fredonne un air mélancolique et apaisant, s'accordant presque parfaitement avec l'atmosphère de la pièce. La nuit avait était longue. D'horribles flash de son enfance avait agité son sommeil pourtant si profond. Les draps recouvert de sueur étaient étalés négligemment sur le sol transmettant la peur vive qui l'avait saisie un peu plus tôt. Ses cauchemars ne la quittait jamais, ils étaient là pour lui rappelaient son devoir de remords, car c'était sa faute, si elle n'avais pas était "magique" elle n'aurait probablement pas abandonné ses pairs comme cela. Elle en était là de ses pensées lorsque la panthère noire qui sommeillait en elle décida de se manifester.
Edelweiss » Tu réfléchis trop, pourquoi tu te laisses pas aller ?
Reese » Je ne réfléchis pas je me détend alors met-là en veilleuse s’il te plaît.
Edelweiss » Je suis dans ta tête je te rappelle, grincheuse.
Reese » Chaton.
Le totem se tut, grognant intérieurement encore une fois chagriné par le comportement de sa gardienne. En effet, depuis quelques jours déjà Reese ne vivait plus que dans le passé, se remémorant des choses qui n'avaient plus lieux d'être. Mélancolique elle passait ses journées assises sur son lit ou près de la fenêtre, écoutant la nature et ses bruits. Même l'herbe verte avait fanée sous ses pieds nus, témoignant de son mal être passager. La jeune femme finit par se relever, difficilement, titubant sur le parquet de bois, tanguant sur les paumes de ses pieds tel un funambule. Ses jambes avaient accumulées la fatigue de ses 4 dernières heures et de ce fait l'engourdissement l'avait prise. Le manque certains de sommeil et de nourritures ne l'aidait pas et malgré ses efforts la demoiselle s'étala sur son lit piteusement.
Edelweiss » Je t'avais bien dit qu'il y avait d'autres moyens pour faire le régime.
Reese » Ferme-là je sais quoi faire avec mon corps..
Edelweiss » Ah oui ! Ca j'en suis certains vu dans l'état où tu est.
Reese » Tu est énervant tu sais? Et moi je suis barge de t'avoir accepté.
Edelweiss » On est au moins d'accord sur une chose; tu est barge. Maintenant mange quelque chose avant de finir en légume.
Elle s'exécuta trop peu encline a avoir une dispute avec son totem. Disputes qui étaient quasi quotidienne du fait du tempérament de la Terrienne. Tempérament qui avait de plus en plus rien a voir avec une Terre. Certaines mauvaises langues vous diront que la place de Reese et parmi les Feu juste parce qu'elle s'est un jour permise de les envoyer bouler. Tous ces gens corrompus la dégoute, que voulez vous. Ouvrant le réfrigérateur elle s'extasia un moment devant la nourriture abondante. Malgré qu'elle refuse de l'admettre la faim la consumait toute entière, réveillant ses sens et formant une boule douloureuse en son ventre. Les différentes effluves qui émanait du petit frigo firent délicieusement ronronner son totem qui lui aussi n'avait pas mangé depuis longtemps. Reese prit une pomme tandis qu'un hamburger acheté à Applefield lui faisait de l'œil, faisant gronder son estomac. Croquant avec voracité dans le fruit vert dame Terre se permit de prendre un morceau de pain et un jus de fruit pour étancher sa soif grandissante. C'était comme si elle n'avait plus mangé depuis environ 2 ans. Elle avala tout et but goulument à la bouteille vidant celle-ci de son contenu en seulement quelques secondes. Enfin rassasié, la belle laisse les restes de son rapide repas sur le côté dans un carton puis s'étale sur son lit vert avec le sentiment de ne plus pouvoir mettre quelque chose à a bouche avant deux semaines.
Elle peut sentir son pouls retentir dans ses tympans. Tic tac tic tac. Elle le confondrait avec les battements des aiguilles de l'horloge face à elle. Elle le confondrait avec cette horloge si elle éprouvait le même élancement dans sa poitrine qu'elle dans la sienne. Or, elle n'a pas de poitrine, quelle chance. Elle ne possède pas un centre de souffrance qui distribue, telles des bonbons des morceaux de peine par ci par là, dans son corps. D'ailleurs elle n'a pas de corps. Sa composition ne lui permet pas de gouter aux douleurs morales et puis les transformer en douleurs physiques, seulement par folie. Elle n'a pas accès à la folie. Pas plus qu'elle n'a accès au chagrin, au regret. Pour cela, elle ne sait se souvenir. Aucun démons ne la hante, l'obligeant à considérer la vérité telle qu'elle est. Aucun fantôme ne vient la forcer à faire face a sa douleur permanente. Comme la Terrienne voudrait être une horloge l'espace de quelques instants. Instants où elle oublierait ce qui la ronge. Cherchant le réconfort elle soupire, s'enroule en une boule presque hermétique.
Reese » Crois tu qu'un jour la douleur disparaisse?
Edelweiss » Non, évidemment mais, elle s'apaise, diminue au fil du temps.
Reese » C'est bien ce que je pensais. Pas de vie sans douleur.
Edelweiss » En effet. La douleur fait partie de la vie. C'est en quelque sorte une maitresse qui nous pousse a nous relever si on tombe. Du moins c'est comme ça que je vois la chose.
Reese » Humph. Promenade?
Edelweiss » Il pleut mais, avec joie.
Un sourire franc épouse la forme de ses lèvres roses et la panthère en elle prends le contrôle. La transformation s'effectue alors, douce, agréable. L'animal pas à pas se dirigea vers l'extérieur, prenant des raccourci afin de ne pas se faire remarquer. Des effluves délicieuse parvinrent a ses narines embrumant ses sens, le faisant frissonner. Son poil ébène se retrouva bien vite trempés, quelques gouttes glissant sur ses oreilles et retombant sur ses yeux verts. La panthère poussa sa promenade jusqu'à atteindre la cour principale. Reese au second plan, le laissait faire, apprenant à voir avec ses yeux à lui. C'était si diffèrent mais pourtant si agréable. L'enfant Terre échappait a ses obligations, au moins l'espace de quelques minutes, voir heures. La pluie l'enchantait, cela changeait des habituels temps ensoleillé. Temps ou la Terre était plus sèche et où son odeur n'était pas la même.
Edelweiss » Souhaite tu reprendre forme humaine? Je te sens moins bavarde.
Reese » Non ça ira, de plus je te rappelle que je suis nue puisque ma robe est restées là-bas. Je ne suis pas farouche mais pas exhibitionniste non plus.
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| | Sujet: Re: game over _ pv Ven 14 Aoû - 21:16 | |
| Noelynn était dans son élément. Autour d'elle, la buée environnante laissait apercevoir une minuscule salle de bain, accessoirement décorée par un miroir baroque, chiné on ne sait trop où. Le retentissement sourd de l'eau contre les parois de la douche étriquée emplissait la pièce, la rendant encore plus saturée qu'elle ne l'était déjà. La lumière était faible comme si l'on s'était trouvé au confin d'un océan et la température de l'air frisait les trente degrés. Voilà la manière dont Noelynn aurait aimé vivre pour toujours. En de gestes fluides, elle fit glisser sa robe de lin le long de son corps bien trop formé pour qu'il puisse paraître enfantin. Toujours aussi détendue, elle vint se positionner sous le jet d'eau brûlant, excessivement trop brûlant pour quelqu'un de normal. Mais voilà, la fille Eau ne l'était pas, normale. Elle laissa les gouttes glisser sur son visage, sur ses paupières closes, sur ses cheveux bruns, sur son frêle corps. Elle laissa glisser l'eau comme pour se laver du mal qu'elle ressentait parfois. Ses peines et ses doutes la suivaient alors jusqu'à disparaître quelque part, très loin, trop loin pour que la belle ne puisse s'en souvenir.
Combien de temps resta-t-elle ainsi, elle même ne le savait pas. Le plaisir que procurait la chaleur sur sa peau lui interdisait toute chose, entravait toutes autres envies, telles qu'elles soient. La faim qui la tiraillait, la fatigue qui creusait de légères cernes sous ses yeux, le monde au dehors, tout cela passait en second plan. Elle ne pensait plus à tous ses problèmes. Elle ne pensait plus aux étranges flash qui l'assaillaient depuis peu. Durant ces infimes periodes de non présence, Noelynn voyait des visages inconnus, lui souriant, riant avec elle, comme s'ils l'avaient toujours connue. Puis ils la cherchaient, l'appellaient sans cesse, encore et encore. Comme c'était... Troublant. Se pouvait-il qu'elle revoit des images de son passé ? Non, c'était impossible. Pas maintenant, pas après quarte années de questions auxquelles personne ne pouvait répondre. Personne. Elle se décida finalement et coupa l'eau. L'air se refroidit instentanément et elle en eut la chait de poule. Elle entreprit de se frictionner avec du savon à l'eau de rose, son parfum préferé. Rose, c'était son deuxième prénom. Elle s'était toujours demandée « Pourquoi Rose ? Pourquoi Noelynn ? » Une bulle aux reflets oranges et violacés se forma entre ses doigts et elle décida de la faire grossir un petit peu. Alors qu'elle s'évertuait à souffler doucement sur le miniscule film savonneux, elle se demanda si enfant elle aimait à jouer avec l'eau. Peut-être son grand frère l'arrosait dans le jardin, avec le seau destiné aux plantes. Peut-être faisaient-il de mémorables batailles en hurlant de rire.
Il y a longtemps de cela, Noelynn s'était mis en tête qu'elle avait un grand frère. Elle invantait de folles journée en sa compagnie, des regards complices et bien d'autres choses encore. De tout manière, se disait-elle, qu'est-ce que cela changeait ? Elle ne saurait jamais la vérité quoi qu'il advienne, c'était intangible. On frappa alors à la porte de sa chambre. La jeune fille se figea, ses yeux bleus éteincelants fixés sur la poignée en porcelaine. Qui aurait envie de la voir à cette heure de la journée ? Généralement avec un temps pluvieux comme celui-ci ses amis de la Tour Eau se trouvaient à l'extérieur pour s'entrainer à quelques pratiques magiques. A part quelques connaissances de la Tour Air, elle ne voyait pas qui aurait bien pu venir la déranger. La jeune fille rouvrit l'eau en toute hâte et ayant oublié l'exessive température, eut un petit cri de surprise. A vrai dire ce n'était pas vraiment un cri, mais plutôt un gémissement qui serait resté coincé au fond de sa gorge, presque inaudible.
« C'est incroyable, même quand tu cries tu restes discrète. Je ne vois vraiment pas pourquoi on m'a collé avec toi, une souris aurait été plus appropriée »
La belle sourit tout en levant les yeux au ciel. Frizz avait raison, elle restait toujours discrète et silencieuse, essayant de ne pas se faire remarquer la plupart du temps « Peut-être, répliqua-t-elle, mais ça ne m'empêche pas d'avoir du caractère »
« Si tu avais un minimum de caractère tu te dépècherais d'enfiler un vêtement et de courir après l'idiot qui voulait visiblement ta colère en frappant à ta porte. » Ne sachant que répondre à cela, elle attrapa un peignoir et s'y enveloppa, tout en effacant de ses petits doigts frippés les dernières traces de buée sur la glace. Des yeux bleus intenses la fixait, un air amusé au fond des pupilles. Une petite bouche charnue et rosée lui souriait, laissant entrapercevoir des dents blanches et éclatantes. De l'eau dégoulinait de ses cheveux - beaucoup plus sombre car humide - et venait se lover dans son cou, traçant un sillon argenté sur la porcelaine qu'était sa joue. Elle rougit d'un seul coup, comme honteuse de s'être admirée aussi longtemps. Laissant derrière elle humidité et chaleur, la jeune femme se dirigea d'un pas nonchalant vers le centre de sa chambre où un grand lit à balustrade occupait la majeure partie de la place. Sous la - seule -fenêtre à gauche du lit reposait une petite commode en bois vieillit que Noelynn s'empressa d'ouvrir. Elle en tira un jean usé, troué au genou gauche ainsi qu'un chemisier d'un violet très clair qui s'accordait parfaitement avec son teint. Après avoir enfilé ses souvêtements et revêtit cette tenue de fortune, elle se laissa tomber sur le parquet, la tête reposée contre le vieux meuble.
Elle eut à peine le temps de cligner des yeux qu'à nouveau on frappait à la porte. Plus réactive cette fois ci, elle se releva, fluide et légère, se dirigea vers l'entrée de sa chambre à une vitesse assez impressionnante. Elle ouvrit le battant à la volée, s'attendant à se trouver nez à nez avec quelqu'un. A moins que la personne en question ait fait preuve d'invisibilité, il n'y avait personne dans le couloir. Noelynn se pencha, observant ainsi les extrémités de sa tour. Un silence diphane régnait dans le corridore, et il y était absolument désert « Tu vas voir si j'ai l'air d'une souris ». Et elle était partie. S'élançant à la poursuite d'un fantôme, se fiant au échos de pas et surtout de son instinct ; celui ci l'incitait à descendre, descendre encore jusqu'à se retrouver à l'extérieur. La pluie ne posait absolument aucun problème à la fille native de l'eau. Ce n'est que lorqu'elle sentit la bruine s'écraser sur ses joues qu'elle s'aperçut qu'elle se trouvait dans la petite cour. Une inspiration de plus, une foulée de plus, regardant à droite, à gauche. Quelque chose d'anodin attira son regard. Celui-ci stoppa net sur une panthère au pelage hébène, illuminé par une paire d'immenses yeux. Noelynn se demanda si la personne cachée derrière cet animal était Feu ou Terre. A en croire sa non réaction, elle était plutôt Terre. Espérant que la panthère pourait peut-être l'éclairer, elle se risqua à parler « Mmh, bonjour. Vous n'auriez pas vu un élève eau, de première année sans doute, courir à toute allure par ici ? ». Aucune réponse. Elle se demanda si c'était parce qu'elle ne savait pas ou parce qu'elle ne pouvait pas se transformer. |
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| | Sujet: Re: game over _ pv Lun 17 Aoû - 3:20 | |
| Ploc. Ploc. Ploc. Sur le sol. Ploc. Ploc. Ploc, incessant et insupportables.. Le bruit de la pluie tombant avec force sur les fenêtres fermées de la tour l'énervait au plus haut point. En tant que panthère, tous ses sens étaient décuplés, de ce fait elle entendait la pluie deux fois plus fort que la norme. Quelques choses d'horrible en somme. Mais peu importe, fallait t-il peut t'être simplement qu'elle se concentre sur autre chose. La Terrienne se borna à ne rien dire, laissant s'installer le silence et replongeant dans les limbes de ses pensées. Car ses pensées elles n'ont plus ne semblaient pas vouloir la laisser en paix. C'était un bourdonnement agaçant, comme si un millier d'abeilles étaient dans son crane. L'envie de frapper sa tête contre un mur la traversa mais elle n'en fit rien, sachant bien que cela ne servirait pas à grand chose. Un éclair blanc traversa le ciel et Dame Terre en revient au silence, gratifiant le ciel d'un sourire invisible.
Le silence, un ami de longue date. Quand avait-elle réussi à s'échapper de son étreinte, de ses bras qui l'avaient au départ enserrée avec compassion et sécurité jusqu'à l'étrangler et l'étouffer ? Si elle avait déjà réussi à s'en échapper réellement... C'était comme une menace tapie dans l'épaisse ombre des mensonges qu'elle se proférait à elle-même, qui n'attendait qu'un signe pour l'engloutir à nouveau. Revenant a la dure réalité, elle fit abstraction du mauvais temps et s'enferma dans un silence pesant, presque morbide, afin de laisser la paix à son totem . Totem qui n'arrivait guère à se concentré au vue du chagrin de sa gardienne. Il était compréhensif, lui aussi avait en quelques sortes vécu son enfer et il comprenait. Cependant, pour lui, vivre dans le passé n'était pas une bonne chose, que se soit à long terme ou non. Bien sûr il savait que la tristesse de son amie était passagère, pour autant il n'arrivait pas a le concevoir. La voir ainsi le détruisait lui aussi.
Un mouvement de tête. L'animal s'extasia un temps devant les nuages sombres. La pluie battante malmenant son pelage et son museau, lui brouillant la vue. Cette pluie enragée ne pouvait dire qu'une seule chose pour la panthère, quelque chose de mauvais se présageait, il en était certain. Ou du moins presque. Ces pressentiments ne se révélaient que très rarement inexact, pour autant il n'était pas vraiment sûr et il n'allait certainement pas en faire part à la Terrienne, il ne voulait pas prendre le risque d'être affabuler de paranoïaque. En effet, Reese ne croyait que peu en ces histoires certes parfois fausses, mais parfois vraies. Il cacha ses pensées au plus profond de lui-même afin que la jeune femme ne l'accable pas de mots cinglants et furibonds. Il douta bien sûr de la méchanceté de la jeune Terre mais, sais t-on jamais il n'avait aucune envie de tester. En ce moment leurs rapports étaient plutôt bonds, inutile de compliquer les choses avec des histoires ou des leçons de morales. Car Edelweiss n'avait pas que le présage de la pluie en tête, il voulait bien sûr faire part à Reese de son comportement "enfantin", du moins il aurait voulu.
Reese » Edelweiss ?
Edelweiss » Oui ?
Reese » Tu vois ce que je vois....Impossible...
Edelweiss » Quoi donc ? Je ne vois rien. Écoute je ne sais pas ce qu'il t'arrive mais je suis en plein doute sur ta santé....
Reese » Tu vois maintenant. Dit moi qu'on rêve.
Edelweiss » Si je te disait ça je serais un parfait menteur.
La tête de la panthère vira sur le côté, en face d'eux, du moins de lui s'approchait une jeune femme, mais pas n'importe laquelle. Il avait était tellement prit à parler qu'il ne l'avait pas vue venir, de toute façon il l'aurait vue ça n'aurait pas changé grand chose. Il sentit alors quelques choses extrêmement douloureux le traverser de part en part. La douleur le fusilla, si bien qu'un grognement plaintif sortit de sa bouche. C'était sa douleur à elle qui ressentait, de plus en plus forte tandis que les pas de la fille se rapprochait. Jusqu'à présent il n'avait jamais ressentit ça d'une telle façon. La douleur était accablante, paralysant ses membres et le prenant au coeur, coupant même sa respiration. La Terre, à l'intérieur, avait poser ses mains sur ses tempes, les yeux emplit de larmes invisibles et colérique, semblable à la pluie. C'est sur la tête de l'animal qui l'accompagnait, que toute sa tristesse se déversa. L'animal laisser apparaître sous ses grands yeux verts des traces invisible de larmes se confondant que trop bien avec la pluie.
Sa soeur. Oui, cette fille là devant eux, c'était sa soeur. Soeur qui au passage devait être morte, du moins c'était ce que Reese avait pensé jusqu'à maintenant. Trois option; 1) Soit elle était vraiment là, 2) Soit Reese devenait folle ou 3) Quelqu'un avait fait mangé à la Terrienne des champignons hallucinogène dans son sommeil, option qui en somme, était très peu probable. La première option semblait la bonne mais, la jeune femme hésita avec la deuxième bien qu'elle sentit son cerveau en parfait état de marche. La panthère fit un pas et son museau toucha la fille Eau. Définitivement, elle était bien là, que la Terre veuille l'admettre ou non. Les chances de la revoir un jour avaient pourtant étaient si minces, comment pouvait t-elle être ici ? C'était incroyable, surprenant et douloureux. Tous ce bousculait dans son crâne. Les choses avaient tellement changées. Malgré tout l'orgueil qui la consumait, force était d'admettre que Noelynn lui avait manqué. Pour certains cela aurait était difficile de reconnaître une personne qu'on a plus vus depuis des années, mais pas pour elle. La jeune Eau aurait put être entouré d'un million d'être humains qu'elle l'aurait vu. Elle avait buté tellement de temps sur les traits de son visage.
Acet instant, ce qui préoccupait la Terrienne, c'était de savoir comment elle aller pouvoir se montrer. Il faisait froid, sombre et la pluie n'arrangeait rien. De ce fait, reprendre forme humaine était une très mauvaises idée. Pourtant, elle ne cessait de trotter dans la tête de la jeune élève. Le temps qu'elle réfléchisse, le totem avait prit les devants, espérant que la petite eau ne partirait pas le temps qu'il remonte jusqu'à la chambre de sa gardienne afin de chercher des vêtements. Ce n'est qu'une fois qu'elle n'entendit plus les gouttes rageuses de la bruine qu'elle prit conscience qu'à nouveau elle était dans sa chambre. Pas la peine de se précipiter, de là haut la belle pouvait aisément surveiller le départ de la brune. La panthère noire attrapa la robe qui traînait au sol et se précipita dans les escaliers sautant par une fenêtre et retombant souplement sur ses pattes. A l'abri de la bruine incessante, camouflé par le feuillage broussailleux d'un petit buisson, la transformation eut lieu et la Terre enfila son vêtement de fortune, d'un blanc pâle. Consciente que sa simple robe ne la protégerait pas du froid mais trop excitée pour renoncer, Reese s'approcha à nouveau de la jeune Eau. Ca avait dut être rapide pour que celle-ci ne daigne bouger un pouce. Tant mieux, elle était heureuse qu'elle n'est pas prit la fuite.
Edelweiss » Reese non ! Tu va choper une pneumonie !
Reese » Tu m'excusera mais les leçons de morales se sera pour plus tard.
Edelweiss » Mais... Tu sais pas vraiment qui c'est puis, son totem c'est une orque, t'imagine ! Il pourrait te tuer.
Reese » Relax Ed'. Comme tu viens de le dire c'est une orque. D'après toi, qui entre la panthère et lui peut gagner ? Y'a même pas d'eau !
Edelweiss » C'était une manière de te dissuader. Je suis pas stupide.
Reese » Parfois j'en doute, tu dis trop de conneries Je pourrais tenir un carnet si je le voulais. Bon maintenant tu me laisse, faut que je sois sûre que c'est elle.
L'élève Terre soupira intérieurement. Encore toute chamboulée par cette découverte elle n'osa pas même poser les yeux sur la fille d'en face. C'était trop douloureux. Luttant avec rage contre les larmes qui voulaient inondées son visage elle déglutit et ce lança après quelques hésitations.
Reese » Noelynn. C'est bien comme ça que tu t'appelle n'est ce pas ?
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