bewitching ; la tentation du feu.
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 « it's not my war, babe » — free’

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MessageSujet: « it's not my war, babe » — free’   « it's not my war, babe  » —  free’ EmptySam 26 Sep - 16:04

it's not my war, babe
« it's not my war, babe  » —  free’ 624872loup1
    with anthéa evans & donald oridor..

    Il était important d'avoir l'air confiant et sur de soi. C'était le but. Donner l'impression d'avoir quelque chose à faire, quelqu'un à rejoindre. Ou en tout cas, quelque chose à faire. Affichant un léger sourire, c'est avec ces pensées calculatrices et relativement scabreuses que je traversais la tour du Feu. Quelques appels résonnèrent autours de moi, mais je les ignorais. Je n'avais pas envie - et pas besoin - qu'on me rappelle que j'étais en sursis, et qu'en sortant en pleine nuit, je risquais gros. Tout cela, je le savais, et je m'en foutais. « ne dis pas ça, c'est faux » Comme toujours, Saemon avait le chic pour me remettre à ma place quand je me montrais trop insouciante. Il était d'accord pour que je montre pareille attitude devant les autres, mais il refusait que je me voile la face. En fait, il était la seule personne à laquelle il ne supportait pas que je mente. J'avais mis un bon moment à comprendre ça, obtuse que j'étais. « c'est bien de l'admettre » Souriant cette fois franchement face à l'effronterie de mon totem, j'admis silencieusement qu'effectivement, ma vie était plus excitante depuis que j'acceptais mes défauts. Quoi que le fait que je sois obtuse ne concerne que certaine chose, et ne revienne que rarement .. En tout cas, tout ça pour dire que les feintes de mon ami le loup étaient injustifiées, je n'avais pas commencé, pour une fois. Mais maintenant qu'il l'avait fait, je pouvais riposter en tout quiétude. « comme si tu t'embarrassais de détails pareils d'habitude .. » Décidément, mon acolyte semblait en manque de bataille et autre querelle. Il n'avait pourtant pas à se plaindre, car étant logé - nourri et blanchi - dans un coin de ma tête, il pouvait à tout instant me provoquer, ce qui ne ratait jamais. Une autre des choses qui ne rataient jamais était de l'ignorer. C'était difficile, et peu subtil, vu que le grand méchant loup entendait mes pensées, mais .. cela l'énervait toujours. Et je n'allais ni m'en plaindre, ni être bonne joueuse en n'utilisant pas cet avantage. Et interdiction formelle de calmer l'innocence de ce bâtard de canidé dans l'histoire, c'était sa perversion la fautive. Le grondement sourd qui résonna dans mon crâne à la suite de cette pensée ne fit que renforcer mon hilarité. « c'est pour ça que je t'aime, gamine, t'as de la chance .. »

    Me glissant avec rapidité dans le tunnel de verre fumé qui reliait ma tour à la Tour élémentaire, je me mis à fredonner tout bas. A cette heure, malgré la révolution menaçant aux portes de l'école, les couloirs étaient déserts. A vrai dire, les seuls et rares étant encore actifs à cette heure tardives étaient principalement des Feux et des Terres, pour la plupart réunis par couples dans une chambre ou l'autre .. Quoi que les autres tours ne devaient pas faire exception non plus. Je n'en savais rien, et même si l'idée m'amusait, je ne voulais pas en savoir plus à ce moment là. La tour élémentaire me sembla aussi vide de substance qu'un plat de frites après mon passage. A vrai dire, cette Tour mélangeant les genres, les goûts et les couleurs, me semblait dénuée de sens, après que j'aie pris en compte l'ampleur des querelles divisant l'école. Une tour créée pour nous réunir, et qui paraissait plus brisée que jamais. C'en était presque désolant. Presque. Quittant donc ce funeste et macabre endroit, je me glissais dans une dernière tour, qui était ma destination finale. Une tour bien différente de celle enfumée et désordonnée du Feu. Non, plutôt celle, fraîche et humide, de nos cher - et haïs ? - amis de l'Eau. Sans raison, cette tour me faisait penser à un nounours. Cela m'invitait à méditer sur le fait que je sois réellement saine d'esprit. En fait, il était plus que probable que je ne devienne folle d'ici quelques années. Voir moi. Voir le fait que je l'étais peut être déjà, aussi. En attendant, j'étais arrivée là où je le voulais, et c'était déjà pas mal. Les piscines. Plus ou moins "gardées" par les Eau durant la journée, elles ne devenaient accessible qu'en pleine nuit. Comment elle l'était à ce moment là. « j'ai envie d'un steak » Pensée totalement parasite et inappropriée, je fis la moue. Il était une heure quart du matin, ce n'était pas vraiment le moment.. Surtout que se trouver un steak dans l'école, ça allait être chaud. Et puis quelle idée, surtout .. « s'il est une heure ici, ça veut dire qu'il est l'heure de manger de l'autre côté de la terre .. chacun son horaire » Là ce n'était pas juste du tout. Avec cet argument choc - même si nul - et bien Saemon me mettait devant le fait accompli. Il me donnait faim. « peut être tout à l'heure. Là, je me baigne » Abandonnant pour l'instant, et surtout fier de m'avoir extirpé un "peut être tout à l'heure", mon lupin compagnon ne fit aucun commentaire pendant que je me changeais, dans une obscurité qui me plaisait. Rapidement dévêtue, il ne me fallut pas beaucoup plus longtemps pour enfiler un vieux short en jeans qui ferait office de dessous, et le dessus d'un bikini noir. J'avais mon style - ce qui revenait à dire que je m'habillais par coup de cœur et pas avec la mode - et puis surtout, j'étais seule, ce qui était non-négligeable.

    Lorsque j'entrai dans l'eau, la température de mon corps, légèrement plus élevée que la moyenne de par mon élément, fit frémir le liquide. J'en souris légèrement, sans pourtant y prêter plus d'attention que ça. L'important, c'était principalement le fait que j'ai atteint mon but, et que je puisse enfin profiter de cette piscine. Bon, d'accord, ce n'était pas un bien grand but, vu que j'avais décidé la venue de cette escapade juste après être rentrée dans ma chambre au soir. Mais n'empêche, je voulais en profiter quand même .. C'est donc là, pendant que je savourais le contact de l'eau sur ma peau, que Saemon me prévint. « nous avons de la compagnie » Me figeant sur place, je me retournai lentement, de manière à être la plus silencieuse possible. Mon colocataire à quatre pattes m'avertis aussi tôt que ce n'était pas un fauve - pas assez discret et délicat -, ni un autre canidé - pas assez .. canin. Et surtout, que cette personne n'était pas encore à notre hauteur. J'attendis donc patiemment, mettant à profit le léger flottement entre l'annonce et l'arrivée de l'inconnu, pour laisser les vaguelettes que j'avais créées dans l'eau s'éteindre d'elles-mêmes. « lumière, si tu veux bien » Souriant légèrement, j'élevai la main à hauteur de ma poitrine, et invoquait le feu couvant dans mes veines afin d'illuminer la pièce. Certes, elle l'était assez pour une visite en solo, car les larges fenêtres laissaient filtrer quelques rais de la lumière lunaire. Mais lorsqu'il fallait regarder quelqu'un, ou bien ne fût-ce que lui parler, il était plus agréable d'augmenter un peu la luminosité. Sauf qu'au moment même où - théâtralement, je l'admet - une flamme naissait au dessus de ma paume, et bien mon lupin compagnon lâcha un très léger et amusé « bouh » dans ma tête. Borborygme stupide, certes, mais qui me fit sourire, et qui troubla mes pensées au moment où je fis appel à mon pouvoir. Ce qui, à son tour, provoqua quelques soubresauts chez la flammèche. Des soubresauts. La flammèche se tordait de rire à la remarque cynique de mon totem - remarque assez peu profonde, et passablement débile, il fallait le dire. Elle se tordait de rire. La flammèche. Littéralement. Je n'avais jamais vu ça, mais préférais ne rien en montrer, me forçant à fixer l'inconnu qui se trouvais devant moi, plutôt que l'aberration que je venais de former. En écoutant toujours les commentaires de Saemon, qui ne s'en remettait pas. « non sérieux .. Elle est vraiment entrain de rire, cette flamme ?! »


    ouch, réservé.


Dernière édition par Anthéa T. Evans le Dim 4 Oct - 18:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « it's not my war, babe » — free’   « it's not my war, babe  » —  free’ EmptyDim 4 Oct - 13:07

    Une petite goutte salée tomba dans l'herbe rafraîchit par la soirée d'automne. Une petite goutte, simple comme il en coulait des milliers chaques jours sur des centaines de visages dans d'innombrables endroits. Oui, sauf que cette espèce de larme, bien qu'extrêment connu dans le milieu des adolescent et jeunes adultes, semblait pourtant bien spécifique au jeune homme qui venait de la lâcher. Un mal d'amour. Un grand mal d'amour qui se traduisait par cette petite larme alors que l'ombre qui se lamentait la tête posée sur ses genoux relevés, son engin frappé d'une pomme résonnant dans ses oreilles tellement fort qu'un simple oiseau pourrait l'entendre du Guatemala s'il tendait l'oreille. Et personne n'osait approcher cette silhouette creusée par la peine, comme une noix vide pleurant son arbre décimé par une tempête. Depuis exactement deux jours, personne n'avait approché le canard à part un jeune homme aux traits fins, qui, dans une ultime tentative, avait apporté une assiette pleine de cookies et un sourire réconfortant à ce grand corps qui rigolait encore avec lui quelques jours plutôt. Mais rien n'y fut, certes, Donald avait mangé les cookies et bu un grand verre de lait avec appétit, mais tout de suite pour retourner dans l'abri accueillant que lui proposait ses genoux et ses pensées. Pensées bien sûr parasitée par un canard fou de rage que le jeune homme abatte ainsi sa fierté en restant assis dans le parc, à la vue de tous et à la merci de la pluie qui était tombée la nuit. « Il en reviendra d'autres » tonnait le canard qui ne pensait qu'à une chose : les chaudes piscines de la tour eau, mais Donald répliquait aussi sec à son totem de se la fermer.

    Et aussitôt commençait un dialogue venimeux entre les deux mâles perturbés qui ne s'étaient jamais vraiment entendus. « Mais regarde toi, on croirait une jadéite détrempé qui attend un vaisseau spatial pour rentrer chez elle ! » et bien sûr, le canard qui n'avait jamais entendu le mot jadéite, répliquait avec haine. « Et toi, espèce de canard amorphe ! La dernière fois que je t'ai écouté, regarde ou cela m'a mené ! A trois jours d'hôpital !! » et le canard renchérissait encore plus assassin « de toute façon, depuis que tu as quitté ton pays en forme de polygone octogonale... » mais le totem douteux en forme de canard s'arrêta net dans la tête du jeune Donald. Eh bien quoi en fait ? Eh bien rien, le canard boiteux voulait juste étaler sa science et en ce moment même, il croulait sous les injures haineuses de son hôte qui n'avait d'autres solutions pour déverser sa haine. Mais la vérité était là, les deux jeunes incompatibles allait-il rester ici toutes leurs vies, l'un à se morfondre et l'autre à essayer de le résonner. Non bien sûr non, après un gargouillement phénoménale, le totem réussit à faire lever son canard en sucre...

    « Ne m'appelles pas comme ça espèce de furoncle »

    Coupa sèchement le corps qui avait enfin réussi à se lever, bouillant de rage envers son totem gaffeurs, le visage baignés de larmes, blanchit par la peine et les cernes creusés par les remors. A bien y regarder, en deux petits jours, Donald était passé du parfait blagueurs amoureux à un espèce de squelette fantomatique détruit par seulement quelques mots. « Tu es qu'une merde. » commenta Phil pour le jeune homme qui tranaît ses pieds jusqu'à l'entrée des tours. Si cela ne tenait qu'à Donald, il lâcherait Phil dans la cage aux lions, mais il n'oserait pas passer à côté de la mort à cause d'un simple canard. Oui mais voilà, maintenant il n'avait plus rien à perdre et l'idée lui parut encore plus alléchante qu'auparavant. Mais le vilain petit canard se contenta des cuisines du château, où il fourrait avec désespoir tous les gâteaux qu'il trouvait, la musique triste rententissant dans sa tête. I need some sleep. Bon dieu qu'elle avait raison cette chanson ! Mais Donald n'arriverait pas à dormir, surtout en sachant que tout le monde dans le dortoir le regarderait avec haine alors que le lit voisin au sien n'accueillerait plus le magnifique visage de Daisy, mais d'une de ses amies furieuses contre lui. Il soupira, alors que Phil réitérait son idée des piscines chaudes. Après le dernier litre de lait qu'il semblait rester dans la cuisine, Donald regarda l'horloge en face de lui. Une heure vingts du matin. Il y a encore quelques jours, il dormait profondément, tenant dans sa main une autre petite main réconfortante, ou courant partout dans le château, lui-même atteint de son propre bonheur. Le jeune homme soupira, enlevant doucement son tee-shirt tout en se dirigeant vers les piscines qui semblaient l'appeler.
    Il se baignera en caleçon, tant pis et puis de toute façon, il était noir uni, autant dire ce n'était pas un de ses dessous qui avaient forcé sa légende. Légende détruite en une histoire qu'on raconterait aux enfants pour leur apprendre les bonnes choses à faire ou ne pas faire. Arrivant doucement devant les portes cependant, le jeune homme se stoppa, chaussures, tee-shirt, chaussettes, pantalon et baladeur dans une main, la poignée de la porte dans l'autre. « Il y a quelqu'un » chuchota Phil, ce qui était inutile vu que personne à part Donald ne pouvait l'entendre. « Un félin. Il est assez astucieux pour stopper les vibrations de l'eau. » Phil disait cela comme un chasseur chassé. Mais, pour une fois le jeune élève de l'eau l'écouta. C'était, encore plus que le bazar, bel et bien la guerre et la révolution dans l'école et, pour il ne sais quelle raison, Donald avait été pris pour cible, alors que bon dieu il n'avait rien d'exceptionnel ! Peut-être étais-ce pour atteindre quelqu'un d'autre, mais il en doutait, après tout les feux étaient de vil être près à faire du mal pour un rien. Surtout Woann, il faisait froid dans le dos ce type. Le canard ressentait des frissons à chaque fois que le jeune feu posait ses yeux sur lui. Oui, c'était cela, à touq les coups il ne pouvait pas voir Donald et il avait ordonné à ses « serviteurs » de le détruire. Mais de là à envoyer Tékiche... Le canard soupira et ouvrit la porte. Au pire, il se ferait manger cru, mais il s'en foutait un peu, maintenant que même sa mère semblait révolter contre lui dans une lettre incendiaire.

    Cependant, ce n'était pas une quelconque horde de loups ou de corbeaux affamés de sang qui l'attendait mais une jeune fille qui se tenait derrière une flamme qui scintillait doucement, bougeant comme si elle se tordait de rire. Une jeune fille plutôt familière au canard. Il l'avait déjà vu, sûrement avec Daisy. Son nom ressemblait à un théâtre. « Anthéa, idiot. » Oui bon, le canard n'avait jamais été doué pour les prénoms. Cependant Anthéa ne semblait pas vouloir l'attaquer, le saigner ou encore le torturer, alors le jeune aquatique – quoi que venteux aussi, les canards savent voler... - s'avança doucement vers le bord de la piscine pour y plonger son corps jusqu'au bassin, alors que la jeune fille – rousse, brune, blonde ? Il n'arrivait pas à voir avec la faible luminosité – s'était enfoncé jusqu'au visage. « Ne manquerait plus qu'elle soit nue... » pensèrent alors les deux jeunes entités au même moment. Mais que faire, que dire ? Les deux jeunes étudiants ne se lâchaient pas du regard, sans vraiment de haine ni de curiosité. Peut-être un peu d'étonnement de se trouver ici, un feu et un eau, à une heure trente du matin. C'est ce qui fit réagir le canard, sur la défensive.

    « En quoi avons-nous l'honneur de recevoir une feu si tardivement ? Après les menaces et les tentatives de meurtres détournées, vous passez enfin à l'action de vous-mêmes ? »

    Certes, cette phrase n'était pas forcément vraie, mais Donald l'avait soigneusement emprunté à un film de mafieux. Oui, car même en ce qui sembait être une affaire dite d'Etat, le jeune homme n'en perdait pas son latin.
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MessageSujet: Re: « it's not my war, babe » — free’   « it's not my war, babe  » —  free’ EmptyJeu 15 Oct - 22:17

    « recule » L’ordre, proféré avec sécheresse dans mon esprit me surpris. Ce n’était pas le genre de Saemon de me dire de reculer – vil synonyme de fuir, dans mon vocabulaire – devant quelqu’un. Et surtout pas devant un canard. Pas que ledit canard soit vraiment inoffensif, mais plutôt que je ne voyais pas trop ce que j'avais à craindre. « regarde ses yeux, sa manière de se tenir .. il ne va pas bien » Alors là, c'était pire. Bien entendu, j'avais remarqué que le plumé avait une tête de déterré. Mais de là à devoir reculer devant lui .. « laisse tomber et écoutes moi ; recules » Obéissant - pour une fois - sagement, je reculais, au moment même où le canard s'immergeait à son tour. Le canard. Je ne savais même pas d'où je tenais cette idée. Enfin, je ne le savais pas jusqu'à ce que la lumière ne se fasse ; Donald, aussi appelé "le chéri et fiancé de Daisy" était bel et bien la personne en face de moi. Plissant les yeux pour percer l'obscurité qui était décidément tenace, je l'observais en silence. A vrai dire, il ne ressemblait en rien à l'image que j'avais de lui. Certes, je l'avais déjà vu, en présence de Daisy, ou sur des photographies qu'elle m'avait montré. Mais l'homme que j'avais devant moi n'avais plus grand chose à voir avec cette image. D'un certain côté, c'était normal. Mon aquatique amie était dans le même état. La preuve, j'avais été obligée - pas que cette obligation m'ai déplut, loin de là - de l'écouter un bon moment, et de la consoler. Je n'avais pas pu dire grand chose à la place de son fiancé, vu le fait que je ne le connaissais pas. La situation allait peut être évoluer, en fait. Je l’espérais, parce que les deux tourtereaux formaient, il fallait l’avouer, un couple magnifique dans l’école. Un couple qui, décidément, changeait des éternels et surfaits couples de Feu et Terre. Je ne savais comment l’expliquer, mais Daisy & Donald, c’était .. un repère. Pour moi, qui aimait les aventures d’une nuit, c’était clair ; je n’avais pas une vie amoureuse de rêve, mais il y avait moyen de l’obtenir. Et il suffisait de regarder les yeux de Daisy briller lorsqu’elle parlait de Donald pour en être sur .. Du moins, c’était vrai avant que cet infâme poulet ne devienne un des nombreux chiens couchants de Woann. « tu es dure, là. Il a été manipulé, laisse lui la présomption d’innocence »

    Laissant le silence régner dans la pièce, j'allumais d'une pensée les quelques bougies de la pièce, l'inondant ainsi d'une vague chaleureuse mais ténue de lumière. Décidée à ne pas ouvrir la discussion, je laissais cette tâche à Donald. Tâche dont il s'acquitta avec une certaine ironie, pour ne pas parler de hargne. « En quoi avons-nous l'honneur de recevoir une feu si tardivement ? Après les menaces et les tentatives de meurtres détournées, vous passez enfin à l'action de vous-mêmes ? » Ma première réaction à ces questions fût la colère. Un grondement sourd mais presque inaudible monta de ma gorge, et je me refermais. Certes, le brun avait raison. Mais ce n'était pas pour cela qu'il devait m'accuser de la sorte. Et puis, en deux phrases, il était parvenu à troubler le calme de mon totem. Ce qui, à vrai dire, n’était pas si difficile que ça. Je n’avais pas une réputation de Feu tel que Woann, mais j’avais en tout cas celle d’être quelqu’un de facile à enflammer. Et ce n’était pas pour le jeu de mot .. En même temps, si j’avais cette réputation, Donald avait celle de n’être jamais vraiment clair, et de toujours citer des phrases de films. Interrogeant Saemon sur l’éventuelle origine de la citation, je n’obtins qu’un léger soupir ; il n’en savait pas plus que moi. Je pris donc sur moi pour cette éventuelle provocation, et je répondis avec ironie ; « oh, pas de menaces ni de tentatives de meurtre pour moi aujourd’hui, je laisses ce boulot aux chats que Woann et Kerwan ont à leurs bottes » Pas d’agressivité, juste une énonciation de divers faits. Effectivement, je n’avais menacé personne dans la journée – Saemon non compris, mon totem bénéficiant d’un traitement spécial – et je n’avais pas non plus tenté de tuer quelqu’un. Même pas une mouche ou une araignée. Par contre, les nombreux félins qui faisaient l’ombre et la volonté des deux antagonistes de ma tour, eux, .. Je ne pouvais jurer de rien à leur sujet. Par contre, faire de l'humour noir maintenant.. Ce n'était peut être pas vraiment approprié. Encore que pour que ma phrase soit prise avec humour, il fallait penser comme moi. Et quelqu'un pensant comme moi, ça doit être assez chiant à supporter. ( histoire de dire que je ne me supportais pas non plus des masses .. ) « en fait, oublie ce que j’ai dis avec la présomption d’innocence.. j’avais promis de l’écraser si je le croisais. » L’éclat dans mes yeux – reflet de l’âme qui cohabitait avec la mienne - fut plus espiègle que vraiment agressif, mais il ne promettait quand même rien de bon pour n’importe qui me connaissant. Heureusement pour le canard, il ne me connaissait pas.

    « quant aux actions .. j’ai appris que tu t’y es mis. Et tu n’y a pas été de main morte, l’Eau. Tout les élèves sont au taquet, prêts à lancer un peu de sel sur le couteau que Daisy a déjà dans le dos .. » Méchant. Ou en tout cas, blessant. Donald était sur la défensive ? Bien. Il allait en prendre pour son grade. Ou peut être pas. J’hésitais, à vrai dire. D’une part, je voulais lui faire payer pour ce qu’il avait fait, et le tourmenter me paraissait la meilleure solution. Les loups sont tenaces, et ont un code d’honneur incroyable. Quand on commence quelque chose, on le termine. Mais en fait, non. Donald n'avait même plus besoin de ça. Cela se voyait, il était au plus bas. Et l'expression de son regard faisait peur à voir. Second point du code lupin. On abat pas un homme à terre. Et là, le jeune homme était bien plus bas que le sol. Il avait creusé lui-même sa tombe. Sans le vouloir, ça c’était ma question. « elle l’aime. » Merci Saemon, mais ça, je le savais déjà. Daisy était raide dingue de son compagnon. Et je savais que, même si elle ne l’avouait pas, elle était toujours accroc’ à lui. Restait à savoir si lui l’aimait. Et je ne pouvais pas à la fois lui demander, et à la fois le tourmenter. « alors demande. Tu dois penser à elle avant tout, et il sera encore temps d’aviser plus tard.. » Pas mal. Sincèrement, je m’étonnais de ne pas y avoir penser seule. Et c’était généralement là que Saemon me disait avec une certain suffisance être là spécialement pour penser à ma place. Il le fit, d’ailleurs, et non sans humour. L’ignorant, je me décidais donc à parler de manière pacifique à Donald. Après tout, il en valait peut être la peine. Peut être. Pas d'excuse, mais je changeais d'idée sans transition pour Donald. « tu l'aime, n'est-ce pas ? » Question. Première, question. Bougeant légèrement dans l'eau, je frémis, et augmentais la chaleur de l'eau qui m'entourait grâce à la chaleur de mon corps. Ce n'était pas difficile, mais pas super efficace non plus. L'eau était parcourue de léger courant, et ceux là amenaient donc constamment de l'eau non réchauffée près de moi, m'obligeant à garder une chaleur constante, ou a abandonner. Et je n'abandonnais jamais. De plus, cela m'occupait, d'un certain côté .. Reprenant la parole, je lui expliquais en quelques mots l'objet de mes hésitations. « j'étais là pour elle, tu sais. je l'ai écouté, et je sais qu'elle t'aime. je lui ai aussi promis certaines choses, mais je n'ai pas pu lui faire la promesse qu'elle attendait. Parce que la première chose qu'elle veut entendre, c'est que tu l'aimes aussi. Et que tu regrettes. Sincèrement. Maintenant, quoi que tu répondes, je ferai tout pour qu'elle avance. dans un sens, ou dans l'autre. Mais il me faut la réponse. Après tout .. tu lui dois cette réponse, à elle. C'est la moindre des choses. »

    c'est nul, je suis désolée =X
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