bewitching ; la tentation du feu.
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 you can never say never ♣ pv Woann.

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T. Atahana Hopkins

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T. Atahana Hopkins

Incarnation Terre
je maîtrise l'attaque siffl'herbe.

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s e x e : Féminin
m e s s a g e s : 1380
â g e : 34
t o u r : Terre.
t o t e m : Le Cerf.
a n n é e : Sixième.
a r r i v é e : 05/02/2009

i d e n t i t é
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MessageSujet: you can never say never ♣ pv Woann.   you can never say never ♣ pv Woann. EmptyMar 31 Aoû - 17:07


you can never say never ♣ pv Woann. 26025276 you can never say never ♣ pv Woann. 77701308
YOU CAN NEVER SAY NEVER
« Mieux vaut une passion éperdument manifeste qu'un amour caché. »
with Woann & Atahana

Connaissez-vous ces jours gris, ceux où l'on se sent moche et sale ? Ils deviennent presque habituels, presque réels. Et pourtant, je ne pense pas faire partie de cette société très privilégiée qu'est le clan des dépressifs renommés. Que tout soit clair. J'ai, comme tout le monde, des instants où je flanche. Je ne me prétends pas invincible, encore moins éternelle. Mais j'espère parfois avoir un peu plus de choix dans la vie que le reste du monde. J'aurai été tentée de penser "le reste de l'humanité" mais cela ne me concerne plus vraiment. J'ai passé ce stade depuis six ans maintenant. Je ne sais pas si je regrette mon ancienne vie, tranquille, plongée dans un univers de coton luxueux. Ce monde où je n'avais pour souci que de savoir si mon parfum Chanel était en vente, ce monde où je ne prêtais que peu d'attention aux autres. Je pense avoir changé du tout au tout, et il ne m'aura fallu que quelques secondes pour le réaliser. Alors oui, c'était un jour gris comme je les déteste, un jour de pluie. La Terre laissait exploser sa joie d'être abreuvée mais moi, je ne parvenais pas à partager cette euphorie. Et c'était bien la première fois de ma vie.

« Tu es trop dure avec toi même », souffla Caspian quelque part dans ma tête. Trop dure ? Non, certainement pas. J'avais une réputation à tenir et je ne devais pas me montrer faible, surtout pas devant les ennemis. Assise devant ma commode, je brossais mes cheveux de façon distraite. Il faisait moche, je n'avais rien envie de faire. J'entendais le chant de la Terre jusque dans mes tripes et pourtant je n'étais pas vraiment apaisée. Un soupir résigné répondit à mes songes et j'apaisais le Cerf d'une caresse psychique. Lui aimait la pluie. Moi pas. La cohabitation n'était pas toujours des plus simples, disons qu'on s'en sortait sans trop de dégâts. Je terminais mon activité et tressais mes mèches blondes pour ne pas les avoir dans la figure. Non maquillée, on me donnait dix sept ans. Super. Je me levai et m'approchai de la fenêtre. Aussitôt, le Cerf bondit dans ma poitrine. Contenir son élan ne m'était pas chose aisée. « S'il te plaît... » Il se faisait suppliant. « Je déteste quand tu fais ça. Ça me fend le cœur ! » Je lui avais répondu à voix haute, parce que personne ne risquait de nous entendre. Et aussi parce que j'étais en rogne contre la pluie. Mais je savais d'avance que j'allais céder. Avec un soupir à fendre l'âme, je quittais ma chambre, vêtue d'une robe anis et d'un léger diadème argenté. On ne se refait pas. Et dire que j'allais m'aventurer sous la flotte dans cette tenue... « Tu es d'une humeur de chien, ma parole ! » Il avait raison. J'étais de mauvais poil, et je savais pourquoi. Parce que cette foutue Panthère n'avait pas croisé ma route depuis plus de cinq jours, et ce n'était pas normal.

Je quittais le château, la pluie ne me faisait pas ployer pour autant. Ne pas me maquiller avait finalement été judicieux. Je ne savais pas où aller, alors je me dirigeai automatiquement vers le lac. Histoire d'associer l'eau à l'eau. Je m'installai sur les berges, savourant la joie du Cerf. Il aurait préféré aller gambader, mais nous étions en période de chasse. Pas question qu'un Profane nous prenne pour du gibier. Je finis par m'allonger dans l'herbe trempée, les yeux clos. La Terre résonnait sous moi et me transmettait sa force. Je souris malgré moi. Les moments comme celui-ci étaient rare, depuis que le Feu s'étendait partout. Mais trouver le calme me faisait un bien fou, c'était indéniable. Je commençais d'ailleurs à m'assoupir, bercée par la pluie crépitant sur mon corps pâle de marbre. Ce qui expliquait sans doute le relâchement de ma vigilance.
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MessageSujet: Re: you can never say never ♣ pv Woann.   you can never say never ♣ pv Woann. EmptyMar 31 Aoû - 21:16

« You can never say never »
you can never say never ♣ pv Woann. Doutzen-doutzen-kroes-6820111-100-100 you can never say never ♣ pv Woann. Th_nico01
T. Atahana Hopkins & Woann L. Laughlin


La pluie fouettait le carreau. J’ouvris un œil lentement, n’ayant pas vraiment envie de voir la triste image du temps de la journée. Je détestais la pluie, depuis toujours. En fait, je détestais l’eau d’une manière générale. Je pestais intérieurement contre ces stupides nuages, allongé sur mon lit. Tout ça ne me donnait aucune envie de me lever. Qu’allai-je bien pouvoir faire aujourd’hui ? Décidément, la vie me semblait fort inintéressante. Oui, cet éternel ennui me revenait chez moi par période. Tout me paraissait trop fade, trop placide. Enfin, faut dire aussi que j'étais pas un optimiste né et qu'il y avait toujours pour moi quelque chose qui n'allait pas.
Je m’étirai finalement avec une souplesse de félin. C’était vraiment un jour à rester chez soi. « Va la retrouver... » Je fus presque surpris. Non pas tant par la voix d’Éther qui m’était devenue absolument familière, mais plutôt par ces mots inattendus et le ton qu’il avait employé.

« De quoi tu parles ? » répondis-je, grognon et mal réveillé. Il me semblait que j’avais rêvé, mais impossible de me souvenir de quoi. « Tu sais très bien de qui je parle Wo’. Tu n’arrêtes de penser à elle. »

Il n’avait pas besoin de me le rappeler. J’avais eu assez de mal comme ça m’endormir à cause d’Atahana. Je ne l’avais pas vu depuis cinq jours. Et pour être plus précis, je l’évitais volontairement. Je sentais que je m’attachais dangereusement à elle. J’avais pourtant assez à faire pour ne pas m’encombrer de sentiments. Je tentais donc de lutter contre le destin. J’avais même visité le lit d’une nouvelle jeune fille pour tenter de me divertir, d’éloigner son visage obsédant de mon esprit. Sans succès. C’était même fichtrement inutile et Éther devait probablement en avoir assez de subir mon incontrôlable inconscient. Avec son calme de prédateur, celui-ci continua : « A quoi bon fuir une proie que tu convoites ? »

Je tentai vainement d’ignorer sa voix. Pourtant, n’avait-il pas raison ? N’était-elle pas une proie pour moi ? Oui, c’était pour ça que je l’avais séduite au départ. Mais maintenant... Je m’approchai de la fenêtre ruisselante en essayant de faire le vide dans ma tête. La pluie rendait les lignes floues et les couleurs ternes. Ce qui n’était pas pour égayer mon humeur. Oui, un paysage pareil ne pouvait qu’être déprimant. Je restai là pendant de longues minutes, le regard vide, ne pensant plus à rien.
« WO ! » Le cri mental de mon Totem me sortit de ma léthargie. Une fine silhouette se distinguait vaguement derrière le rideau de pluie. C’était elle. Évidemment. Elle quittait le château. Mais elle le faisait exprès pour me narguer ou quoi ? Éther lui sauta sur l’occasion et me pressa d’aller à sa rencontre. Mais je n’avais absolument pas envie de me mouiller ! D’un autre côté, j’étais sincèrement tiraillé par le désir de la voir... Et maintenant qu’elle était passée juste sous mon nez, j'étais persuadé qu'aucune occupation ne parviendrait à me la sortir de la tête.
Râlant tant que faire se peut, je m’habillai donc hâtivement, optant pour une tenue simple. Je sentis la Panthère en moi heureuse de prendre un bol d’air à l'extérieur. Il était vrai que je me sentais parfois opprimé entre les murs du château. Je quittai ainsi ma chambre, le col de ma chemise ouvert, sans parapluie et sans prendre la peine de me coiffer – je ne le faisais presque jamais en fait –.

Il me fut aisé de retrouver la trace de la jeune femme. Libérant mes instincts animaux, je la suivis jusqu’au lac. Je me mis à l’observer de loin, silencieux, comme un vrai prédateur. La pluie continuait de tomber. J’étais trempé. Ce n’était pas du tout agréable mais j’étais bien trop concentré sur ma proie pour être contrarié à cet instant. Atahana s’était allongée. Moi, j’attendis. Encore. Et encore. Jusqu’à ce que la regarder ne suffise plus.
Alors je me suis approché. Je marchais sur l’herbe mouillée sans un bruit. Et je m’assis finalement à côté d’elle. Ce n'est qu'à ce moment qu'elle remarqua ma présence. Je m'étais montré certes très discret, mais il me semblait aussi qu'elle avait relâché sa vigilance. Le silence qui s'installa alors entre nous devint presque assourdissant. Je finis par prendre la parole d’un air peut-être trop détaché pour faire naturel. Quoique, venant de moi cette indifférence n’était pas extraordinaire.

« Tu vas attraper froid. »

Je plantai mes yeux bleus acier dans les siens. Mon visage demeurait inexpressif ; je ne voulais pas montrer mes faiblesses. Malheureusement, mon regard en dévoilait déjà bien trop. C'est pourquoi je détournai vivement les yeux, fixant sans vraiment le regarder le lac. Sa surface se troublait sous les gouttes d’eau. Une telle étendue de liquide me rendait malade. J'avais furieusement envie de mettre le feu à cette espèce de clairière trop humide à mon goût...
Le silence était retombé comme un marteau. Pourquoi ne disait-elle rien ? Aurai-je mieux fait de ne pas venir ? Je résistai à l'envie de la regarder à nouveau.
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MessageSujet: Re: you can never say never ♣ pv Woann.   you can never say never ♣ pv Woann. EmptyMer 1 Sep - 11:55

La pluie ne semblait pas vouloir se calmer. Mais elle était rassurante, le genre de contact que l'on savoure parce qu'il nous fait vivre un peu plus. J'ouvris les yeux, n'étant déjà plus totalement moi-même. Je sentais le pouvoir du Cerf glisser le long de mes veines et me posséder. Ses reflux me berçaient et il savait que c'était facile de me faire plier. Il aimait courir sous la pluie. Comment pouvais-je le lui refuser ? Encore quelques minutes de repos. Et je le laisserai faire s'il le voulait. Je perçus son excitation et ne pu retenir un sourire amusé. Parfois, il me faisait penser à un enfant. Mais je savais qu'il n'était rien de tel et je ne faisais pas que l'aimer sincèrement, je le vénérais complètement. Pour son statut qui inspirait au respect, pour sa puissance aussi. Il m'avait offert l'honneur et la chance de partager son âme -ou plutôt, de me la donner- et je ne pouvais qu'en ressentir une certaine fierté. « Et si tu arrêtais de penser pour lever tes fesses ? » Nouveau sourire. Je pensais trop, mais ce n'était guère nouveau. J'allais d'ailleurs me lever lorsque je sentis une présence. Pas encore proche, mais qui arrivait. Et qui allait à n'en pas douter me tenir plus ou moins compagnie. Je n'étais sans doute pas un prédateur, mais j'avais un certain odorat. « Merci qui ? » Je le rabrouais gentiment et gardais mon calme. Je n'avais pas à avoir peur de Woann, pour la simple et bonne raison que je ne parvenais pas à être effrayée en sa compagnie. Il pouvait bien se livrer à toutes les activités dégradantes possibles, je ne ressentais rien. « En plus tu mens comme une arracheuse de dents. » « Tu peux te taire oui ? Si c'est pour me dire ça, autant ne rien dire. » Je l'avais vexé. Cela passerait vite.

Je ne bougeai pas alors que le Feu s'installait près de moi. Il pleuvait et le gros chat était de sortie. Comment était-ce possible ? Je m'apprêtais à lui envoyer une réplique cinglante de mon cru lorsqu'il prit la parole. Ses mots me frappèrent en plein cœur et calmèrent mes envies de joute. Je restai muette, les yeux levés vers le ciel, évitant soigneusement d'être aveuglée par la pluie. Il ne voulait pas que je prenne froid. C'était la meilleure. Soupir. Il ne cessait de m'étonner, c'était bien mais frustrant. Je ne réussissais pas à le cerner comme je le voulais. Mais cela ne m'empêchais pas d'éprouver une obsession maniaque à son égard. « Depuis quand te soucies-tu de ma santé ? » J'avais parlé doucement, ne cherchant pas à l'énerver. C'était une question banale, de la pure curiosité. Il m'avait regardée pour bien vite détourner le regard. Voilà qu'il faisait dans la timidité, cela ne lui ressemblait pas. Avait-il quelque chose à me dire que je ne sache pas déjà ? Je me relevai et me mis en tailleur à ses côtés, caressant l'herbe fraîche du bon des doigts. Je n'allais sans doute pas aller courir aujourd'hui. D'autant plus que Woann ne m'avait jamais vu transformée. Il ne voulait peut-être me faire aucun mal, je doutais fort que la vue d'un Cerf ne fasse rien à une Panthère affamé, aussi fort et puissant soit ledit Cerf.

Le silence était pesant, étouffant. Les jours comme celui-ci étaient heureusement rares, mais je ne m'y faisais jamais pour autant. J'avais l'impression de n'avoir rien à lui dire. Je sentis Caspian se tendre et peu, libérant ainsi ses sens dans les miens. Il humait l'air. Non, pas l'air - Woann. Je fronçais les sourcils, son odeur m'atteignant de plein fois. Ah, mais il n'y avait pas qu'elle. Quelle surprise, dites-moi ! « Elle s'appelle comment ? » demandai-je avec une certaine ironie. Il pouvait bien aller voir toutes les filles qu'il voulait, cela ne me faisait rien. Je ne me gênais pas non plus -mais force est d'avouer que moi, je suis bien plus modérée. J'avais envie de lui faire le nez juste pour le plaisir de l'énerver. Il le méritait sincèrement. Je me levai alors et m'étirai sans me presser, ma longue robe trempée par la pluie. Cela ne me gênait pas, elle ne serait bientôt plus là. Je baissa les yeux vers le Feu et sourit naïvement. « Je ne savais pas que tu aimais être mouillé. Je note. Bien, si tu n'as rien d'important à me dire à part le nom de ta dernière conquête, je vais aller faire un petit tour. » C'était plus fort que moi, l'envie de le provoquer. Je tournai les talons et marchai activement vers l'horizon, mettant le plus de distance possible entre nous. Comme d'habitude, il laisserait tomber, lèverai les yeux au ciel et m'éviterai pendant cinq jours de plus. J'étais habituée. Mais amère aussi. Je n'avais aucun contrôle sur lui, hélas. C'était sans doute ce qui me faisait le plus défaut...
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MessageSujet: Re: you can never say never ♣ pv Woann.   you can never say never ♣ pv Woann. EmptyVen 3 Sep - 12:06

J’étais trempé jusqu’aux os à cause de cette foutue pluie. J’avais une furieuse envie de chaleur là tout de suite. Pourtant, aussi étrange que cela puisse être, j’attendais dans le froid et l’humidité, immobile. J’attendais qu’Atahana daigne dire quelque chose. Elle resta muette un bon moment après m’avoir entendu. Elle ne s’attendait sans doute pas à me voir l’aborder ici, sous la pluie, après cinq jours de silence radio. Mais qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Je m’énervais moi-même, irrité par mes réactions incompréhensibles en sa présence. Je détestais l’effet que produisait la jeune femme sur moi. Je n’aurai pas du venir. Je regrettai déjà amèrement d’être sorti par un temps pareil. Je regrettai aussi de m’être assis. J’étais bien mieux debout. Et l’air frais avait donné des envies de course à Éther. Il était vrai que je n’aurai pas été contre un peu d’exercice. Quitte à être mouillé, autant profiter maintenant de l’extérieur.
Mais pour l’instant, j’étais assis dans l’herbe imbibée, à côté d’Atahana. Cette dernière finit par lancer doucement, coupant brutalement le fil de mes pensées :

« Depuis quand te soucies-tu de ma santé ? »

Je ne répondis pas. Que pouvais-je bien répondre à ça ? La répartie était pourtant plus que prévisible. Elle avait raison et je le savais. Je ne m’intéressais jamais aux autres. Je me préoccupais bien peu de leurs problèmes. Et après avoir ignoré la jeune femme pendant plusieurs jours, il paraissait très superficiel de m’inquiéter d’un coup de froid. D’ailleurs ça avait eu plutôt la forme d’une affirmation rhétorique que d’un réel souci pour sa santé. En bref, c’était pour lancer la conversation. Mais ça avait du sonner très faux dans ma bouche. Pfff, elle était jamais contente aussi ! Trop d’attention, elle restait sceptique, trop peu d’attention, elle était vexée. Et après, elle ne comprenait pas pourquoi je préférais m’éloigner d’elle... Décidément, notre relation était d’un compliqué qui me fatiguait. Peut-être parce qu’aucun de nous deux ne savaient réellement ce qu’ils voulaient de l’autre...
Je laissai donc le silence reprendre ses droits. Mais pour moi, ce n’était pas un silence dérangeant ou désagréable. Je n’avais pas envie de parler. En fait, j’aurai voulu ne jamais être sorti. Je n’arrivais pas à me contrôler quand j’étais avec elle et ça me frustrait. Comme toute bonne contradiction, j’avais envie de la voir et je n’en avais pas envie en même temps.
Finalement, Atahana brisa le silence d’un ton sec :

« Elle s'appelle comment ? »

Je ne réagis pas. De laquelle parlait-elle ? Ah, sans doute de la fille avec qui j’avais couché il y a quelques jours. J’avais encore son odeur sans doute. Son nom ? Elle me l’avait certainement dit mais ce n’était pas le genre d’information de je retenais. Après tout, ce n’était qu’un coup d’un soir. Un de plus, un parmi tant d’autres. Et malheureusement, encore un qui m’avait terriblement déçu. Je voyais et entendais la fille gémir sous moi, mais ce n’était pas elle que je voulais voir et entendre. C’était Atahana. L’image obsédante de la femme-Cerf en devenait incroyablement déplaisante. Je n’arrivais pas à me la sortir de la tête. Je la voulais.
Je n’ouvrir pas la bouche pour répondre. De toute façon, même si j’avais voulu le faire, je n’en aurai pas eu le temps. Atahana s’était levée et s’étirait. Avec une naïveté fausse, elle reprit :

« Je ne savais pas que tu aimais être mouillé. Je note. Bien, si tu n'as rien d'important à me dire à part le nom de ta dernière conquête, je vais aller faire un petit tour. »

Dis donc, quel caractère de cochon ! Était-elle de mauvaise humeur avant que je n’arrive ? Je ne pouvais pas croire que c’était cette énième conquête qui la contrariait. Jalouse ? Peu probable. Et pourtant, quiconque ne la connaitrait pas comme je la connaissais aurait immédiatement déduit cela. Je la vis me tourner le dos et partir sans attendre dans la direction opposée. Je n’avais absolument pas envie de lui courir après, là tout de suite. Je ne voulais pas céder à ses caprices. Qu’elle n’en fasse qu’à sa tête si c’était ce qu’elle voulait !
Encore une fois, Éther intervint pour changer la donne.

« Tu vas pas la laisser partir comme ça quand même ? »
« Et pourquoi pas ? Elle est insupportable. »
« Idiot ! Un peu de ténacité aussi ! Tu n’arriveras jamais à rien sinon. »


De la ténacité. J’en avais quand il fallait. La Panthère en moi me donnait bon nombre de qualités, il fallait l’avouer. Mais là, j’étais juste exaspéré de voir Atahana réagir toujours au quart de tour pour rien. Oui, ça commençait à bien faire. J’allai lui montrer qui commandait. J’étais lunatique au possible, comme d’habitude. Je pouvais changer d’humeur du tout au tout avec elle. Elle aimait me provoquer. Et elle venait presque de me lancer un défi ; je le relevai donc.
Courant avec la rapidité et la souplesse de la panthère, je la rattrapais en un clin d’œil. Je saisis fermement ses poignets et amena violemment la jeune femme contre moi. Je plongeai dans ses yeux avec une intensité brûlante. D’une voix grave et suave, je murmurai :

« Tu ne veux pas me parler ? Tu ne veux pas de moi ? »

Je n’avais pas l’intention de la lâcher maintenant que je l’avais attrapé. Sa robe mouillée se collait sensuellement à son corps de femme. Cela faisait trop longtemps que je ne l’avais pas vu, pas sentis. Je passai une main dans son dos et la serra contre moi. Ma joue vint frôler la sienne. J’humai avec délice l’odeur de sa peau. Atahana... A me provoquer comme ça, voilà ce que tu risques de récolter. Tu vas sans doute me repousser avec dégoût ou colère. Oui, résiste-moi...
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MessageSujet: Re: you can never say never ♣ pv Woann.   you can never say never ♣ pv Woann. EmptyVen 3 Sep - 12:51

Dire que je le haïssais était un euphémisme. Je détestais tout de lui. Depuis son attitude supérieure et ses petits jeux malsains jusqu'à son ton condescendant qui me faisait trembler de rage. Oui, je le détestais, c'était plus fort que moi. Mais j'ai compris il y a peu de temps que la haine n'était qu'à quelques pas de l'amour. J'aurai du être indifférente. Le plus grand des mépris. Mais je ne l'étais pas, parce qu'il parvenait toujours à me piquer et à me blesser. Je l'accorde, je suis dotée d'un caractère horripilant et d'un lunatisme effrayant. Mais il compensait mes défauts par sa cruauté et son manque grandiose de douceur. C'était le genre de trucs que je ne pouvais pas pardonner. Pourtant j'essayais tout le temps. Il n'avait même pas pris la peine de me répondre. Cela ne me surprit pas outre mesure. Ce mâle n'en faisait qu'à sa tête, j'y étais habituée mais je l'en détestais encore plus. Ne le voyait-il pas ? Ne sentait-il pas ma hargne lorsqu'il respirait le même air que moi ? Je tentais de me calmer et expirai lentement. Marcher me faisait du bien. Je voulais mettre le plus de distance possible entre nous. L'idéal aurait été un bon milliard de kilomètres mais je devrai me contenter de quelques mètres avant qu'il ne vienne fourrer sa truffe dans ce qui ne le concernait pas. Parfois, je me demandais comment je pouvais le supporter. Comment je pouvais oser en redemander. Je ne me comprenais pas moi-même et j'en étais frustrée. Tout était de sa faute, encore et toujours. Je n'étais pas réellement jalouse -il avait sa vie, j'avais la mienne. Mais j'étais d'un naturel possessif et hélas, je n'aimais pas prêter mes jouets. Que voulez-vous, chacun son truc.

J'accélérai le pas, trop désireuse de le semer. Lui et sa sale gueule d'ange sorti de la bonne école alors qu'il n'en était rien. Lui et ses fausses manières de gentleman. Lui et ses sourires à vous percer le cœur, sourire faux, tout était faux. Je ne savais même pas si je le connaissais. Peut-être ne savais-je que si qu'il voulait bien me montrer, comme d'habitude. Les dents serrées, je ravalai mes larmes de fureur. Oh, non, je ne m'abaisserai pas à pleurer pour lui. J'étais bien au-dessus de ça. Et dire que le voir m'avait fait du bien. Une demie-seconde seulement. Je l'avais volontairement provoqué mais il était resté coi. Quel était son problème ? Cela l'excitait-il de me rendre folle ? A croire que oui. « Calme-toi. Il ne te mérite pas. » Caspian diffusa une onde de douceur en moi et je secoua la tête. Non, il ne me méritait pas. En plus de me rendre dingue, il m'annihilait. Mais je n'avais ni la force ni l'envie profonde de l'envoyer chier. Là était le problème. J'entendis des pas derrière moi et je grimaçai. Pourquoi revenait-il ? Je n'avais plus envie de croiser son regard de séducteur chevronné. D'infidèle désabusé. Qu'il se débrouille seul, pour une fois. Il me saisit violemment les poignets et me força à lui faire face. Je me retenais de lui cracher au visage. Pour qui se prenait-il ? Il me regardai avec tant de force et de désir que je me sentis défaillir. Et merde. « Tu ne veux pas me parler ? Tu ne veux pas de moi ? » Je lâchai un soupir. Il me plaqua contre lui et je ne tentai même pas de résister. Cela lui ferait bien trop plaisir. Les jeux malsains, très peu pour moi.

Je restai immobile, coincée contre lui. Je ne voulais pas lui répondre, il m'énervait. Mais je sentis sa joue frôler la mienne et bien malgré moi, mon corps se détendit d'un coup. Il ne réalisait pas ce que mon esprit s'évertuait à manifester, de la rage. Non, mon corps se sentait juste bien, parce que le contact de Woann lui donnait l'illusion de la sécurité. Je n'y pouvais pas grand chose. Je secoua légèrement les poignets pour qu'il me lâche. Bien sûr, il ne le fit pas. Ce mec était exaspérant. Je recula légèrement de façon à pouvoir le regarder droit ses yeux de chat mouillé. Ah, il n'avait pas fière allure le chasseur de nuit ! Je souris, amusée de son état lamentable. J'avais presque pitié. Mais presque seulement. Je me penchai vers lui, testant ses nerfs. « Je ne veux pas de toi. Mais je crois ne pas avoir réellement le choix, n'est-ce pas ? Parce que ma réponse ne changera rien à ce que tu as décidé. Alors que je réponde oui ou non, tu me garderas comme ça. Je préfère répondre non parce que j'aime t'énerver. Tu ne vaux pas un clou. » Je mentais très bien, et il le savait. Je ne savais même pas si je lu vexerai. Sans doute pas. Mais je n'avais certainement pas envie de lui avouer que je le désirais comme personne d'autre et que je le voulais pour moi seule. Plutôt mourir.

Mais il tait trop proche de moi. Et il devait le sentir. J'avais envie d'effacer de son visage son sourire de triomphe. Il n'avait pas le droit de disposer de moi selon ses envies. Il m'évitait et venait me chercher lorsque ses organes le démangeaient. Je ne voulais pas fonctionner comme ça. Sauf que c'était trop tard. Je me penchais plus encore et lui mordis la lèvre avec force. Je voulais le voir souffrir pour le simple plaisir de profaner son corps si parfait. Je ne lui appartenais pas. Et je ne lui appartiendrai sans doute jamais. Je goutais le sang, son sang, tiède et amer sous ma langue. C'était carrément glauque. Mais ce mec était glauque. Heureusement pour lui, les lèvres saignent beaucoup mais peu longtemps. Je souriais de toutes mes dents, ravie de mon sale coup. J'espérais bien qu'il avait au moins un peu mal. « Je ne suis pas ta chose, mon cœur. Lâche moi où je te fous mon genou dans les parties. » J'avais susurré à son oreille, charmeuse mais véridique. Je n'hésiterai pas une seconde à lui briser les bijoux. Il desserra son étreinte, suffisamment pour que mes bras puissent glisser autour de sa taille et le verrouiller contre moi. Il apprenait vite, le chaton. Je souris de nouveau, plus légèrement cette fois-ci. Il voulait jouer avec moi ? Qu'il le fasse. Mais je ne m'avouais jamais vaincue.
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