bewitching ; la tentation du feu.
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 l'aurore

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l'aurore Vide
MessageSujet: l'aurore   l'aurore EmptyMer 10 Juin - 22:46

« l’aurore »
        donald oridor et brionny o'brien





    L’aurore venait de se lever lorsque les boucles blondes de Brionny reflétaient le soleil sur le vieux bois du grenier. Celle-ci se recueillait seule afin de réfléchir sans perturbation, sans bruit extérieur sans voix. Il n’existait aucune meilleure cachette car personne ne venait s’aventurer dans ce sale endroit mis à part Brionny, qui avouons-le aimait bien trouver de petits objets inutiles dans ce grand espace qu’elle brûlait la plupart du temps. Malheureusement pour Brionny elle ne pouvait être seule, c’était impossible. Rahmen. Rahmen était là. Comme toujours il connaissait tout d’elle, et n’allait pas se priver de l’embêter pour une fois, au grand malheur de la jeune femme. Elle qui avait tant besoin de repos en ce moment, il fallait qu’elle mette au clair ses idées, ses conclusions. Depuis peu le Feu avait pris la tête de Bewitching, et la Terre s’était rallié à leur cause, elle savait que Woann était derrière tout cela, mais aussi qu’il commençait à trop « apprécier » cette jeune idiote ce qui pouvait les mettre en position d’infériorité ce qu’elle n’assumerait pas. Et puis cette mission qui lui avait été confié, elle n’avait toujours pas réussit à atteindre son but, quelle tristesse absolue.

      Arrête donc de t’apitoyer sur ton sort petite. Réveille-toi et prend les choses en main.
      Tais-toi Rahmen je suis là pour réfléchir.
      Oh ! Tu réfléchis ? Non tu complotes ma chère.
      Tu peux me laisser tranquille quelques instants ?


    Puis tout d’un coup son esprit fut accaparé par une scène naturelle. Une belle araignée noire tissait sa toile, que déjà une pauvre petite mouche insignifiante était coincée. Quelle belle pêche ! L’arachnide ne prit pas beaucoup de temps à la savourer, et continua sa toile. Elle vivait sa vie, profitait, tuait, continuait. La jeune irlandaise se comportait comme cela certes. Elle vivait, manigançait, complotait sans cesse, et faisait comme si rien n’était. Elle était pour ainsi dire mesquine. Comme ce vulgaire animal.

      Voilà sur qui tu devrais prendre exemple !
      Une arachnide ! Tu n'es pas sérieux Rahmen j'espère !


    Il ne répondit pas, ce n’était pas la peine, elle savait qu’il avait sur un certain point raison, elle avait assez réfléchit, il fallait désormais agir. Il fallait qu’elle arrête les Terres, qu’elle rallie les Airs, et qu’elle se documente sur les Eau, rien de plus facile pour notre petite blondinette. En tout cas elle donnait corps et âme à sa vocation, personne ne pouvait le nier. Elle excellait dans plusieurs domaines –pas tous, malheureusement. Elle était décidée à reprendre sa vie en main. Tout d’abord son orgueil lui dictait de ne plus se faire humilier par Rahmen, elle ne pourrait pas vivre une deuxième humiliation de cette ordre. Il avait provoqué Brionny comme il fallait pour qu’elle reprenne les choses en main. La jeune femme se redressa et remis de l’ordre dans sa chevelure désordonnée, et regarda une dernière fois cette petite araignée qui venait de terminer sa toile.

      Tu n'es qu'une petite idiote, l'araignée. Tu contrôleras dans ta vie seulement quelques centimètres carrés, tu n'imagines même pas le monde extérieur. Petit être inférieur, je te battrais.
      Tu parles seule maintenant ?
      Tais-toi.


    Pour une fois, il obéit, mais pour une mauvaise et bonne raison. Un bruit se fit entendre sur l’échelle du grenier. Qui était donc assez idiot pour venir si tôt dans une salle en si mauvais état, et surtout s’accaparer la mauvaise humeur de Brionny ? La blondinette irlandaise passa un coup d’œil sur cet être. C’était le petit canard Donald. Ce petit élève de l'Eau au beau visage, il fallait l’avouer.
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l'aurore Vide
MessageSujet: Re: l'aurore   l'aurore EmptySam 20 Juin - 16:37


    L'aurore. Ce fut par quelques rayons se reflétant dans l'eau que le jeune Donald fut réveillé, ces derniers venant taquiner ses paupières closes. Ce dernier se releva lentement, baillant et s'étirant doucement les bras, sans un bruit, alors que ces camarades aquatiques ronflaient tranquillement, s'accordant avec le bruissement cristallin de l'eau des fontaines disposés un peu partout dans la pièce. Le jeune homme se leva, ses cheveux en bataille lui cachant la vue de telle sorte qu'il trébuchat sur un pied qui traînait hors de son lit et failli finir la tête la première dans un immense bassin centrale, ce qui lui fallut une remontrance de Phil. « Oh là Don', réveille-toi ! » Donald pesta, se massant son pied douloureux. « Tu peux parler, je t'entendais ronfler il y a encore cinq minutes !! » renchérit le jeune homme avant de passer sa main dans sa chevelure noire de geais emmêlé comme de la laine de mouton. Il sourit avant de reprendre son chemin vers les douches, s'arrêtant quelques instants près du lit d'une jeune fille, contemplant cette dernière dont il avait la chance de partager la vie depuis maintenant bien longtemps et, alors qu'il posait ses yeux bleus sur cette dernière endormie, telle la Belle aux bois dormant, le coeur du canard ne put s'empêcher de commencer à battre la chamade, ses joues s'empourprant. « DON' !! Reprends-ton chemin et vas te doucher direct tu pues ! » cria en lui-même l'acariâtre Phil.

    « J'ai de la chance quand même, qu'est ce qu'elle est belle ! »

    Donald n'avait pas pu s'empêcher de lâcher cette exclamation alors que ses jambes semblaient se diriger toutes seules vers les douches ses yeux ne quittant pas le visage rosie de la jeune femme. Le totem du jeune homme ne put s'empêcher d'émettre l'hypothèse d'une incompatibilité entre lui et Annie, un magnifique flamant rose. « Arrêtes Phil, je vais finir par croire que la seule différence entre nous est que toi tu n'assumes pas tes sentiments. » dit fièrement Donald en relevant la tête, enlevant son bas de pyjama puis entrant dans la douche sous un jet d'eau glacé mais revigorant. « Non, la seule différence est que toi est encore plus fou, inconscient et malheuresment intelligent que moi. » et l'oiseau se tût, comme vexée de cet aveux, car, la seule vrai edifférence entre eux était que Phil avait une estime de soi monstre et caquetait méchamment quand on l'insultait lui et son humain contrairement à Donald qui prenait à la légère tout ce qu'on lui disait sans jamais retourner une quelconque amertume à l'autre, sauf en cas extrême. Les canetons rigolèrent avant de sortir des leurs cinq minutes de douches quotidiennes puis de se diriger doucement vers les cuisines, le jeune homme s'habillant tout en avançant entre les corps, enfilant à la va vite son caleçon rose qu'il surmonta d'un baggie sobre et sombre, puis se saisissant d'un marcel blanc qui traînait sur son lit, il finit par sauter dans ses chaussures et sortir en direction des cuisines alors que son ventre gargouillait légèrement. Après avoir descendu moulte escalier en trottinant, se demanda quell heure il pouvait bien être – et surtout si les croissants était déjà cuits – alors que son cher Phil n'arrêtait pas de lui rabattre qu'il était tout le temps l'heure de manger. Cependant, le canard s'arrêta net dans le hall quand il s'aperçut que l'échelle du grenier était descendu. Qui donc pouvait bien monter ? Et qu'est-ce-que qui pouvait y faire ? Malgré l'appel de la nourriture qui se traduisait par une douce odeur de croissant chaud émanant de la cuisine, Donald prit les barreaux dans ses mains et entreprit de monter jusqu'à la vieille salle, acceptant pour quelques instants de quitter la lumière réconfortante du hall pour se retrouver dans la solitude amère du grenier. Enfin, pas si seule, à en croire les quelques bruits de conversation qui s'en émanent.

    Arrivé en haut, le canard ne distinguai rien de particulier, à part le noir de l'obscurité. Il hissa son corps jusqu'au plancher vieilli du grenier avant de reconnaître quelques formes tel quelques toiles d'araignée luisant à la lumière qui pénétrait par l'entrée du grenier. Donald se figea quand il s'aperçu que deux yeux l'observait, alors qu'il avait un pied sur l'échelle et l'autre s'appuyant sur le sol, lui donnant plus une allure de personnage de film que d'étudiant partant prendre son déjeuner. Sa gorge se serra quand il reconnut les yeux gris et bleu persans et la chevelure blonde chatoyante de Brionny, une élève du feu qu'il ne portait pas particulièrement en son coeur quand celle-ci lui demandait toutes sortes de service. La vérité en tout cela était que Brionny intimidait fortement Donald et celle-ci en profitait pleinement. « Cours Donald, cours ou elle va te manger ! » lui aboya Phil d'un ton haineux et plein de désespoir. Donald, lui, ne bougea pas, sa bouche légèrement ouverte. Au bout de quelques minutes, il finit par entrer entièrement dans la pièce vieillit par les âges, esquivant avec brillo quelques toiles d'araignés mais se tapant une poutre de pleine tête, sous le regard amusé de la jeune femme alors que l'aquatique se massa la tête en plissant ses traits, articulant comme il le pouvait une salutation pour l'élève du feu.

    « Bonjour Brionny. Quelle surprise de te trouver... ici » déglutit-il non sans mal. « Je te dérange, peut-être que tu parlais avec les araignées ? »

    Dit-il tout en battant de la main pour en chasser une qui tendait de faire sa toile trop près de ses cheveux à son goût.


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