bewitching ; la tentation du feu.
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 Un jour arriva la fin.

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Un jour arriva la fin. Vide
MessageSujet: Un jour arriva la fin.   Un jour arriva la fin. EmptyDim 2 Aoû - 23:49

    I d e n t i t é ;

      NOM(S) : Dickinson
      PRENOM(S) : Margaret Little
      AGE : 15 ans
      DATE DE NAISSANCE : 14 février 1994
      SIGNE ASTROLOGIQUE : Verseau
      SEXE : féminin
      NATIONALITE : écossaise
      LIEU DE NAISSANCE : Glasgow
      SEXUALITE : vierge, donc indéterminée
      AUTRE(S) :



    B e w i t c h i n g ;

      TOUR : Feu
      ANNEE : 3ème année.
      ANIMAL TOTEM : Le suricate
      NOM DU TOTEM : Wamaï, c'est un mâle
      AUTRE(S) :


[list]R P ;




    R é a l i t é ;

      AVATAR : Anabela Belikova
      PRENOM : hé hé hé
      AGE : 17 ans
      COMMENT AVEZ-VOUS DECOUVERT LE FORUM : par partenariat
      QU'EN PENSEZ-VOUS : good, I like it!
      CODE(S) : Okay, by Logan '-'


Dernière édition par Margaret L. Dickinson le Dim 9 Aoû - 17:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un jour arriva la fin.   Un jour arriva la fin. EmptyLun 3 Aoû - 15:56

    Bonjour & Bienvenue ^^
    Tu as 10 jours pour finir ta fiche. (a)
    je te souhaite bonne chance et surtout bon courage pour la fin de ta fiche ^^
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MessageSujet: Re: Un jour arriva la fin.   Un jour arriva la fin. EmptyLun 3 Aoû - 23:34

Merci =D
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MessageSujet: Re: Un jour arriva la fin.   Un jour arriva la fin. EmptyDim 9 Aoû - 17:55

Une porte se ferma derrière elle alors qu’elle pénétrait dans le bureau du directeur. Elle fulminait de s’être ainsi fait piéger, elle pourtant si calme à l’accoutumée. Sa généreuse chevelure bouclée gravitait autour de sa tête, lui donnant des airs de démentes. Son uniforme était couvert de suie et de mouton de poussière. Son visage, lui-même recouvert de poussière brune, était rougi par la colère et renfrogné : elle s’était fait convoquer alors qu’elle était la victime et cela ne lui convenait absolument pas, surtout qu’elle supputait que les responsables réels de l’incident coulaient des jours paisibles dans leur tour. Contrairement à son habitude, elle n’attendit pas qu’on l’invite à prendre la parole avant de s’exprimer, d’un ton contenu mais où suintait une colère sourde :

-Monsieur vous vous trompez de personne je n’ai pas déclenché cette explosion, c’est Carmichael et Marshall qui ont mis le feu à mon chaudron je ne suis absolument pas responsable ! J’ai essayé de contrôler les flammes, je le jure, mais elles étaient trop imposantes pour moi et je…je n’ai pas réussi à les maîtriser avant que le professeur arrive. Je suis innocente, si vous devez-vous en prendre à quelqu’un c’est à Carmichael et sa bande ! Ils font tout pour décourager les élèves qui veulent travailler sérieusement, tout ça par ce que…

-Cela suffit Margaret, merci pour ce plaidoyer si… touchant. Malheureusement pour vous, Mr Carmichael a témoigné de ce qui s’est réellement passé de lui-même, sans attendre, comme vous-même, que je dérange Mrs Wean afin de vous appeler, et que vous déniez enfin nous honorer de votre présence…
L’homme, d’un certain âge et la mine déformée par un rictus satisfait, la toisait derrière son imposant bureau d’un bois poli et verni. Une pile de courrier se tenait à sa droite, un dossier fourni sur sa gauche. Devant son air sûr de lui, la jeune fille perdit de son assurance et déglutit : Carmicheal avait bien pris les meilleures dispositions pour se blanchir aux yeux de l’administration, elle n’avait pas de quoi se défendre, pas même une preuve, se serait sa parole contre la sienne, et elle savait que, au regard des lourdes contributions de la famille de cet élève à la construction d’une nouvelle aile, au Nord, le directeur saurait faire un choix qui arrangerait tout le monde, sauf elle-même et ses parents, cela allait de soi. Elle avait agit sans réfléchir sous le coup d’une impulsion, et maintenant, Wamaï fulminait, elle le sentait gronder qu’elle était inconsciente de ne pas avoir réagit plus tôt.
« -Je n’excuse pas votre mensonge, mais cet.. « Incident » m’intrigue, vous êtes en deuxième année à présent, il me semble logique, au vu de vos dons, que vous sachiez contrôler une flamme si risible que celle qui chauffe vos chaudrons en cours de potions, je me trompe ? »
Elle ne répondit rien, comprenant qu’il s’agissait d’une question purement rhétorique visant se délecter de son infériorité.
« -Ainsi je dois en conclure que vous ne devez pas être une élève aussi assidue en classe que vous prétendez l’être… Cela me déçoit de vous, je vous pensais plus intelligente que cela… Et cette histoire : dénoncer Mr Carmichael et Mr Marshall, je trouve cela très bas de votre part, Miss Dickinson… Vraiment, rien ne me décevrait plus que d’apprendre que l’un de mes élèves serait sujet à la félonie. Votre incompétence et votre manque d’honneur sont presque choquant, venant d’une élève de la tour Feu, cela me peine. »
Elle serra les poings, grinça des dents, mais ne dit rien. Se faire traiter à la fois de lâche et de menteuse était un coup dur pour cette jeune fille fière et intelligente, mais si elle voulait s’en sortir avec une sentence plus ou moins clémente, elle devait ravaler son orgueil et subir l’humiliation dans le silence.
« -La punition, vous en serez reconnaissante à l’aveu de Mr Carmichael, ne sera pas sévère, puisque cet incident relève de votre incompétence cuisante en matière de contrôle des éléments. Vous écoperez donc d’une retenue, afin de revoir les bases de la maîtrise des éléments. Et sachez que je réprouve toute action de délation dans mon établissement. Sortez maintenant. »
Elle referma la porte avec soin et effaça les sillons que des larmes rageuses venaient de tracer sur ses joues. Jamais depuis son arrivée à Bewitching, elle ne s’était sentie si humiliée. Elle traversa le hall d’un pas rapide, pressée de retrouver la chaleur familière de son lit, afin d’oublier les accusations mensongères dont on venait de l’accabler, et les railleries dont elle serait sûrement la victime une fois arrivée aux abords de sa tour. Carmichael s’était donné le beau rôle, en tout cas, l’avait accablé de torts alors qu’il n’en était pas du tout allé ainsi. La vraie histoire était bien plus sombre que ce piètre bobards qu’il avait fait gobé au directeur !

Alors qu’ils se trouvaient en cours de potions, Margaret réalisa une préparation compliquée en vue de son cours de potion avancé auquel elle était tenue de participer une semaine plus tard. La potion nécessitait toute son attention, et Carmichael la titillait bruyamment. Agacée, elle n’avait même pas daigné répondre à son voisin et ce dernier, n’étant autre que Marshall, un grand blond qui était en sixième année, n’avait pas apprécié d’être traité de la sorte.
D’ordinaire, les niveaux n’étaient pas mélangés lors des cours, mais celui-ci était en réalité une heure de libre où les emplois du temps coïncidaient parfois entre plusieurs classes de plusieurs niveaux et où les élèves en manque d’occupation pouvaient investir les laboratoires, armoires et salles de classes afin de perfectionner leurs arts.
Marshall donc, donna un coup de pied dans le chaudron de Margaret et la flamme qui couvait sous le réchaud tanga. Margaret le réprimanda sèchement alors qu’elle retenait de justesse son chaudron grâce à un sortilège d’hameçon. Amusé par la scène, Carmichael avait décidé d’envoyer des étincelles sur le feu de la jeune fille. Bientôt, le feu grossit tellement qu’il en fit fondre l’étain qui constituait le chaudron. Afin de sauver son travail, Margaret avait d’avantage focalisé son attention sur un complexe sortilège de lévitation afin de transvaser sa mixture dans un chaudron vide non loin de là. Elle pensait que le surveillant en charge réagirait et mettrait fin au feu de joie qui s’élevait à présent à l’endroit même où se tenait son chaudron quelques minutes plus tôt, mais trop concentrée sur sa préparation, elle n’avait pas noté que celui-ci s’était absenté un instant à la bibliothèque, et le chaudron brûla entièrement avant de se déverser en une lave incandescente sur le lino, forçant tout élève présent à se jucher sur les tables de pierre jusqu’à ce que Miller, le surveillant en chef se manifeste enfin !

Comme elle s’y attendait, un groupe de jeunes hommes, d’allures semblables l’accueillit bruyamment alors qu’elle franchissait la porte de la tour Feu. Elle les toisa d’un air furieux et voulut poursuivre sa route jusqu’à son dortoir, mais on l’empêcha d’avancer de nouveau.
Le plus grand de tous ces jeunes gens était brun, une étincelle mauvaise animait son regard, fixé sur la jeune fille. Il portait son uniforme impeccablement, et passait pour séduisant aux yeux de bon nombre de jeunes filles, ces dernières ne pouvaient pourtant faire fît de son caractère exécrable et de ses sautes d’humeur dont elles étaient les victimes.
Margaret n’était pas impressionnée par l’argent qu’il possédait, ni par ses menaces répétitives : elles étaient juste un moyen de rendre sa vie encore plus difficile qu’elle ne l’était déjà. Lorsqu’il avait compris que cette fille n’éprouvait pour lui que le mépris le plus cuisant, il s’en était sentit vexé et avait juré de lui apprendre le respect. L’incident de ce matin là avait été la goutte qui fait déborder le vase, et Margaret n’avait pas obtenu justice.


« Alors Dickinson, on s’est fait gronder par le dirlo ? »
Il sourit, sûr de son effet : Margaret Little était encore trop énervée pour contenir sa rage. Elle fit volte-face et le tança du regard. Il partit d’un grand rire devant sa colère –légitime- et s’approcha d’elle d’une démarche pleine d’assurance.
« Voilà ce qu’il en coûte de ne pas respecter un Carmichael »
Elle sourit avec mépris et répliqua d’un ton assez froid pour en être ironique :
« Tu sais mentir, il n’y a rien qui pourrait susciter le respect dans cela. Je respecte celui qui n’a pas à comploter pour se battre. »
Il se retint de la frapper de justesse, le corps tendu par sa hargne. Cette petite insolente était la seule à ne pas lui témoigner de la crainte. Il était en 7ème année, allait bientôt quitter les lieux, et s’était promit de la faire céder avant son départ. Il avait toujours échoué lamentablement.

« Petite lilliputienne, tu ne mérites même pas de faire partie de la tour Feu. Tu ne devrais même pas être dotée de pouvoirs magiques !
-T’as raison ! »0
Elle repoussa ceux qui lui barraient le passage et, sans un dernier regard pour celui qu’elle considérait comme le plus imbécile des élèves de Bewitching, elle passa son chemin. Ses amis la saluèrent, ils se tenaient à l’autre bout de la salle qui servait de jointure entre les dortoirs. Mais son ennemi n’en avait pas finit !

« Même ton Totem est faible, il ne résisterait pas plus d’une seconde face à un grand danger. Tu es une honte pour toute cette tour ! Tu n’es qu’une bonne à rien ! »
La rage se lisait dans ses yeux, embués par la folie, et il semblait prêt à en découdre, mais son adversaire était plus maîtresse d’elle-même que lui, elle se contenta de conclure en ces mots :
« Méfie-toi de la bonne à rien, Gontran. Un jour la mauvaise herbe sera à l’origine de l’incendie… »

Elle se dirigea ensuite vers le groupe qui l’avait chaleureusement salué, soulagée de voir enfin des visages adjuvants et sourit pour la première fois depuis l’incident en cours de potion. Elle était l’une des meilleurs élèves de la tour Feu, et ne comprenait même pas pourquoi le directeur en était arrivé à douter. Certes, elle ne travaillait plus guère, préférant profiter de la révolte de sa tour afin de passer du temps à rire avec ses amis, mais son intelligence était telle que travailler ne lui prenait que quelques instants, pas plus.
Elle Trauna et Gill, amis des premiers instants ainsi que Dalahan et Taholan, rencontrés au cours de ses années d’études à Bewitching. Ils réprouvaient le comportement bagarreur de Carmichael et ses sbires, s’étaient de nombreuses fois opposé à lui au cours de joutes oratoires des plus virulentes, mais n’avaient pas put venir en aide à leur amie à la suite de « l’affaire du chaudron. Ils comprenaient aisément sa colère, et, afin de la calmer, décidèrent de changer de sujet plutôt que d’alimenter son courroux.
Taholan, un jeune homme blond aux traits réguliers et avenants, remarqua :


« Vous avez vu que les cheveux de Mrs Wean ont encore viré au rouge hier, alors qu’elle réprimandait des élèves de première année ? »

Excédée, Margaret préféra directement se rendre dans sa chambre afin de fulminer tout son soul. Ses amis étaient fidèles et cherchaient toujours à être un soutien pour elle, mais ils ne pouvaient comprendre ses pensées profondes.
Deux mois plus tard, elle était victime d’une attaque organisée : Carmichael avait dépêché des élèves de la tour Terre dans la forêt alors qu’elle s’entraînait à tirer à l’arc. On lui avait prit son arme et on l’avait rouée de coups. Elle peina à rejoindre son dortoir, la mine contusionnée et l’uniforme déchiré et couvert de boue par endroit, mais ne fit aucun commentaire quant à son accoutrement. Personne n’aurait été mis au courant au sein de l’administration si Dalahan et Jill, indignés par les ecchymoses et hématomes qu’elle tentait, sans succès de leur dissimuler, n’étaient pas allé se plaindre auprès du directeur de persécution, physique et morale sur la personne de Margaret L. Dickinson. Le directeur constata de l’état de santé catastrophique de la victime, mais fut « incapable » de retrouver les coupables. Carmichael jubilait, mais contre toute attente, notre héroïne ne ploya pas devant lui. Elle alla même jusqu’à critiquer son style lors d’un cours de contrôle des éléments. Il tenta de lui brûler les cheveux, mais elle contrôla le feu avec aisance et reprit son exercice comme si de rien n’était. Sa force morale agaçait Marshall & Cie, rendait fou Carmichael et emplissait de fierté ses amis, qui n’hésitèrent pas à lui venir en aide quand cela était possible. La force de Margaret résidait dans le fait qu’elle ne s’abaissait jamais aux coups pleins de lâcheté desquelles faisaient usages les membres de ses ennemis. Elle suivait sa route coûte que coûte, vaille que vaille.
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MessageSujet: Re: Un jour arriva la fin.   Un jour arriva la fin. EmptyDim 9 Aoû - 17:56

[i]Sa deuxième année touchait à sa fin, tout comme la septième de son bourreau. La liberté proche donnait des ailes à Margaret : bientôt elle retrouverait son statut d’élève brillante, et serait laver de toutes les humiliations qu’elle avait subit au cours de cette année passée. Personne parmi sa tour n’avait oublié à quel point elle était fière et lors de la première attaque verbale du jeune senior, personne ne s’était attendu à ce qu’elle ne riposte pas. Mais le totem de Margaret, Wamaï, était rusé et averti, et elle même avait bien comprit que sa situation, celle de sa famille, ne lui permettait pas de rendre la monnaie de sa pièce à Carmichael, et elle avait donc supporté railleries, moqueries et blessures de son amour propre afin d’éviter les ennuis qu’une réponse aurait put amener à sa famille.
Mais ravaler ainsi son orgueil n’avait jamais été indolore, et sa frustration la rendait mauvaise.
Elle se souvenait fort bien de sa première rencontre avec Wamai… C’était un de ses jours en solitaire: son père devait promouvoir elle ne savait qu’elle machine promettant milles et une merveilles, mais qui tomberait en panne a la moindre secousse. Sa mère s’était rendue à un lunch entre amies au Suffi & Sushi bar sans même un regard pour sa fille, et Gwen et Trina, les nurses, se trouvaient dans le jardin. Comme souvent se jour-la, Margaret se fit porter pale afin d’échapper a la compagnie parfois agréable, mais bien trop envahissante de ces dames. Elle se tenait dans son lit, ne faisant rien de bien particulier, si ce n’était fixer le plafond de sa chambre, qu’elle avait elle-même parsème de poussière dore et d’étoiles brillant dans le noir. Elle portait cet affreux pyjama que sa mère détestait tant. Non pas qu’elle ait jamais tenu importance a quoi que se soit concernant son enfant unique, mais voir une héritière se balader en loque dans sa propre maison lui était « insupportable ». Le pyjama était en effet dans un très mauvais état, mais la jeune fille refusait qu’on l’en privât : le fait que sa mère haïsse tant cet accoutrement dépareillé de le lui rendait que plus précieux.
Elle venait de refermer un livre de sa bibliothèque, il s’appelait, la princesse qui n’avait rien. Dans cette histoire, une jeune princesse se voyait privée de son trône par sa suivante, Celia, et communiquait avec son cheval. Apres le coup d’état, la jeune fille se cacha sous l’identité d’une gardeuse d’oies afin d’éviter une mort certaine, mais le cheval fut exécuté, mais sa tète, exposée sur le porche d’un champ, continuait de saluer l’héroïne d’un : « princesse » lorsqu’elle passait par ce porche pour aller s’occuper des oies dont elle était en charge. Elle repensait a cette histoire de cheval qui parlait lorsqu’elle fut prise d’un soudain mal de tète infernal. Elle voulut appeler une nurse, mais alors qu’elle ouvrait la bouche, elle fut prise en faiblesse et tomba, inanimée, au fond de son lit.
Les yeux ouverts, elle scrutait le plafond, haletante. Son souffle était saccadé et elle éprouvait toujours quelques difficultés à respirer. Sa tète lui était toujours douloureuse, mais elle ne pouvait trouver la volonté nécessaire afin de bouger ses bras. C’est alors qu’elle sentit une présence au fond d’elle-même. Elle se sentait comme quelqu’un qui aurait respire pour la première fois. Une avalanche de larmes se déversa sur ses joues, rougies par une émotion inconnue, et elle ne comprit ce qui lui arrivait que lorsqu’une voix fluette aux accents malicieux s’éleva dans la pièce. Elle crut d’abord que quelqu’un se trouvait dans la chambre, et se redressa d’un bond afin de jeter des regards suspicieux aux alentour de son lit. Mais rien ne lui apparut.
« Inutile, tu ne me verras pas »
Elle essuya ses joues d’un revers du bras rageur et murmura entre ses dents :
« Si c’est une blague, ce n’est pas drôle. »
Elle se blottit sous les couvertures, comme si elles seules parviendraient à la protéger de la menace fantôme, mais aucune vague de douleur ne survint, aucune présence maléfique ne se dévoila a elle. C’est pourquoi elle prit peur, s’imaginant folle et enfermer dans un asile. Elle tremblait comme une feuille malgré le printemps bien avance et la tiédeur qui régnait dans sa chambre. Elle releva la tète, effrayée et misérable, et demeura immobile.
La voix ne s’était plus manifeste depuis quelques instants, et elle imagina qu’il ne s’agissait que d’un délire dut a son mal de tète, aussi, elle s’allongea avec précaution en chien de fusil sur son lit, et allait fermer les yeux pour s’abandonner a l’oubli lorsque des accents vexes pénétrèrent son cran.
« Nan mais tu crois que j’ai fais tout ce chemin pour rien ? Sale gosse de riche, moi qui m’était donne tant de mal pour faire une entrée bien dramatique@! »
Eberluée, l’enfant se redressa s’un coup, les yeux grands ouverts, les cheveux dresses sur sa tète.
« Qui est la ?
-Ton totem, bon Dieu ! Tu ne peux pas me voir, je vis dans ton esprit, et ce, a partir de maintenant jusqu'à ton dernier souffle, compris ma mignonne ? »
Elle hoqueta, surprise, et tenta de protester, mais la voix, furibonde, ne lui en donna pas le temps :
« Bewitching. »
Qu’est-ce que cela signifiait. Naïve, elle fit un geste vers son ordinateur, mais elle pressentit- cette étrange présence qui l’habitait en était-elle la cause ?- qu’elle ne trouverait rien en se servant d’Internet. Elle se sentie alors guide jusqu’au Bureau de son père. Elle n’était pas autorisée à y pénétrer lorsqu’il était absent, mais la porte s’ouvrit miraculeusement lorsqu’elle s’en approcha.
« Voila, maintenant, il te faut trouver une carte jaune. »
Elle avança jusqu’au bureau, immense, et découvrit, au milieu des enveloppes, une d’une couleur orangée tout à fait extraordinaire. Elle se fit la remarque qu’elle n’était point jaune, et la voix argua que Jaune ou orange, même combat, ce qui la troubla : elle ignorait qu’elle pouvait lire ses pensées.
Poussée par la force qui l’habitait –sorte d’instinct curieux, elle ouvrit l’enveloppe et poussa un cri de stupeur : il s’agissait d’un plan de l’Ecosse. Vers l’est, un point soigneusement tracé à l’encre noire était marque de la lettre B, joliment calligraphiée. Elle retint son souffle et toucha le morceau de papier à l’ endroit même du trou. C’est alors qu’un trou, pareil à ceux que causaient les flammes sur le papier, se forma a l’endroit de la localisation du B. Elle n’eut pas besoin de poser question sur question. Les réponses flottaient dans sa mémoire. Elle devenait la fière héritière de la tour Feu, dans la prestigieuse école Bewitching. Elle faisait partie des gardiens. Jusqu'à son départ vers ce lieu magique, elle ne cessa de converser avec Wamai. Elle apprit qu’il pouvait se montrer aussi ruse et habile que boudeur et colérique, et leur lien tait si fort qu’ils se lièrent d’amitié rapidement. Les parents de Little Margaret ne la prirent pas pour folle. Ils connaissaient l’existence de cette école, chacun ayant des membres de sa lignée anciens élèves, morts pour la plupart. Elle quitta donc la maison froide et la solitude qui était son lot quotidien pour se lâcher à la poursuite de son destin. Elle avait toujours su qu’elle était spéciale, et l’apparition de Wamai, sa connaissance de Bewitching ne faisaient que lui confirmer sa croyance profonde qu’elle était puissante et intelligente. Son orgueil coutumier ne fit que croitre lorsqu’elle passa les portes de Bewitching pour la première fois.
Lors de sa première année à Bewitching, elle n’était qu’une enfant agitée, pleine de vie et très portée sur les sports, impulsive et lunatique. Mais peu à peu, l’influence d’autres élèves de sa tour, aux pensées plus sombres s’était immiscée en elle comme un courant d’air à travers un trou. Elle commença à penser que la domination du Feu sur les éléments Terre, Air et Eau était légitime, que le travail était une perte de temps, ou plutôt quelque tâche inventée pour distraire les esprits comme le sien. Elle se délectait de l’oisiveté qui lui permettait de dépenser son temps en discussion charmantes avec ses amis plutôt qu’à accomplir des tâches ingrates. Mais au fond d’elle-même, peut-être y avait-il des restes de Morale, et elle était prudente, méfiante même.

Wamaï la guidait avec talent. Il était un compagnon de bon conseil, lui seul pouvait la calmer lorsqu’elle était habitée par le spectre de la colère. Là où ses amis échouaient, il gagnait des galons. Il était à la fois son meilleur ami et son guide spirituel, peut-être par ce qu’il était le seul à connaître exactement sa situation familiale. Ses parents avaient toujours désiré un fils. Riche famille des quartiers huppés de Glasgow, la mère cédait à son mari ses pensées machistes : il ne voulait qu’un héritier, et non une héritière prenne la relève de l’entreprise familiale. Mais le couple désespérait d’avoir un enfant. C’est alors que la femme tomba enceinte, et leurs vieux espoirs les reprirent : il fallait que cet enfant à naître soit un fils. Ils déchantèrent lors de la troisième échographie : le fruit de leur union était une fille. La déception fut amère, et lorsqu’elle accoucha, la mère de Margaret refusa même de la prendre dans ses bras. Ce sentiment de rejet, notre héroïne le ressentit tout au long de son enfance. Sa mère la confiait à des nurses, ne la regardait que trop peu souvent et critiquait ses agissements lorsqu’elle pensait à le faire. Son père s’absenta à l’occasion de voyage d’affaire, de plus en plus long à mesure que s’écoulait les années. Margaret était une enfant très seule, jusqu’à ce que sa mère pense à l’inscrire à l’école primaire. La se développa son côté impulsif et sociable. Rencontrer des enfants de son âge lui avait permit de réaliser que l’amitié était un bon remède à la solitude, et qu’il existait toujours un être plus faible que soit. Si elle n’était pas malfaisante, elle était certainement orgueilleuse et très fière de ses capacités en classes. Elle se moquait parfois des élèves moins doués qu’elle, à l’instar de sa femme à son envers, mais ne maltraitait ni ne harcelait personne.
Lorsqu’elle eut trois ans, elle fit la rencontre de Wamaï. L’osmose avec lui était parfaite, et le feu, comment elle l’avait ressentit en présence de flammes quelques semaines avant cette rencontre, l’avait choisie comme disciple. Elle partit pour Bewitching sans que sa mère ne l’apprenne et ne donna, ni ne reçut plus de nouvelle de sa famille avant son retour pour les grandes vacances de l’été suivant. Sa mère n’avait d’ailleurs fait aucun commentaire sur son absence prolongée, quant à son père, il n’en fut même pas mis au courant.
Bien qu’elle le cachât, le manque d’affection de la part de ses parents la blessait profondément, allant même jusqu’à la faire douter d’elle-même, cela renforçait sa rancœur et son besoin de puissance.


Dernière édition par Margaret L. Dickinson le Mar 11 Aoû - 19:41, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Un jour arriva la fin.   Un jour arriva la fin. EmptyLun 10 Aoû - 10:38

    Alors alors !
    Magnifique fiche, oui très bien construite, mais euh il y a tout de même un petit problème. Tu ne parles absolument pas de ta rencontre avec ton totem, ce qui ne vas pas du tout ! C'est l'essence de la fiche de présentation la rencontre entre la personne est son entitée. (se sent poétique ce matin)
    Hum, donc tu as effectivement toutes les qualités requises pour faire partie de la tour Feu, je t'avoue qu'en lisant les premières lignes j'ai douté mais bon, tu démontres son changement d'attitude au cours de l'histoire. Bref, donc je disais, oui, il me faudrait juste un paragraphe sur sa rencontre avec son totem, tu peux le mettre en flashback afin que ça ne vienne pas déformer ton histoire ^^
    Voila, fais-moi ça et tu seras validée !
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MessageSujet: Re: Un jour arriva la fin.   Un jour arriva la fin. EmptyMar 11 Aoû - 8:52

Voila ! J’ai ajoute toute une partie sur cette fameuse rencontre dans le second message du RP, j’espère que cela sera conforme a ce qu’on attend d’une rencontre élève/totem. Je suis désolée d’avoir mis tant de temps à poster et a corriger mon rp, mais j’étais dans l’incapacité d’utiliser internet. Merci =D
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MessageSujet: Re: Un jour arriva la fin.   Un jour arriva la fin. EmptyMar 11 Aoû - 11:59

    Pas de soucis ^^

    Hum par contre tu as du mal comprendre, car le totem est invisible et ne se touche pas, enfin pas par sa gardienne ! Il est en toi, tu ne peux pas le voir !! Ton totem est à l'intérieur de toi, il te parle, te guide et lorsque tu atteints un certain degré de puissance vous pouvez même fusionner, c'est à dire que ce sont ses yeux à la place des tiens, mais sans pour autant que tu es changée d'apparences, ect... De plus ton totem a une conscience est un caractère propre à lui-même, lorsque tu te transformes ce n'est pas toi qui deviens animale c'est lui qui prend ta place, toi tu te retrouves en arrière plan, tu ne peux rien contrôler seulement lui parler et vice versa ! Bon j'espère que ça t'a aidé parce que j'aime beaucoup ton personnage XD

    Donc il ne te reste qu'à changer deux trois petites choses et c'est bon !
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MessageSujet: Re: Un jour arriva la fin.   Un jour arriva la fin. EmptyMar 11 Aoû - 19:40

C’est ainsi que lors du dernier jour de sa deuxième année, elle décida de montrer à Carmichael tout l’étendu de son pouvoir. Coup de chance, comme à son habitude, il chercha à attiser sa colère en l’insultant alors qu’elle se rendait en classe de botanique et qu’elle traversait le parc en compagnie de Dalahan et de Taholan. Les deux garçons, habitués à la voir ignorer ce jeune belliqueux furent désarçonnés de la voir s’arrêter dans son mouvement. Un sourire confiant étirait son visage et ils se détendirent : elle allait certainement se contenter d’une réponse cinglante et reprendre son chemin. Pourtant, la jeune fille n’avait aucune intention de fuir la confrontation comme à son habitude. D’un geste nonchalant du bras, elle enflamma un buisson qui se trouvait à seulement quelques mètres d’elle en signe de représailles. Un large sourire diabolique étira le visage anguleux de son adversaire, qui a la manière d’un cowboy, écarta les jambes, mains en avant, prêt à se battre.
Il avait attendu cet instant tout au long de sa dernière année, avait tellement imagine un tel combat qu’il ne cachait même pas sa joie de la voir répondre, enfin, a ses provocations incessantes. Il usa d’un sortilège de Plum’facon pour créer un oiseau de feu qui s’envola vers sa proie avec une grâce et un long cri menaçant. Margaret ne put le contrôler, et alla se refugier derrière une statue de pierre qui encaissa le choc à sa place. Carmichael avait l’avantage de l’expérience ;
Ses attaques étaient étudiées, tactiques. Margaret comprit rapidement qu’elle devrait faire preuve d’imagination pour battre un septième année. Elle évita un banc enflammé de justesse et envoya un simple sortilège de brise enflammée qui sembla faire l’effet d’une chaude nuit d’été à son adversaire qui se délectait de l’impuissance de la jeune fille. Margaret réfléchissait à toute vitesse lorsqu’une idée, entrevue lors d’un cours de contrôle des éléments, lui vint à l’esprit. Alors que le septième année fanfaronnait auprès de l’assistance, elle traça dans l’air, du bout des doigts, une ligne sinueuse qu’elle éparpilla avec un souffle léger, et réussit à tracer sur l’herbe de la cours, un sentier brûlant jusqu’aux pieds du grand jeune homme brun. Il rit et évita les flammes d’un entrechat gracieux, mais son sourire se métamorphosa en une grimace colérique et douloureuse lorsque son pied rentra en contact avec les flammèches sans qu’il s’en soit rendu compte.
Il avait baissé sa garde et n’avait pas comprit, dans sa hâte de vaincre, que les flammes suivaient ses mouvements, grandissant à chaque mouvement ample. Il battit l’air de ses bras, les flammes atteignirent ses cuisses et il poussa un cri d’effroi malgré lui. L’assistance, devant ce bon calcul sourit, certains allèrent jusqu’à crier leur assentiment, mais d’autres, plus inquiets, peut-etre plus prudents, s’inquieterent des blessures que pouvaient causer une telle attaque. Margaret sourit, fière de son coup, alors que son ennemi semblait danser contre les flammes. Lorsqu’elle eut jugé qu’il avait assez payé de son orgueil, tout ce qu’il lui avait fait subir tout au long de l’année, elle claqua des doigts et les flammes devinrent des fleurs aux couleurs fauves. L’autre, aussi effrayé qu’énervé, ne put retenir un crachat d’amertume : il avait perdu le combat et était couvert de poussière de charbon. Lui tournant le dos, la jeune fille rejoignit sa salle de classe en échangeant des paroles légères avec ses deux amis.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, jamais l’on ne vient importuner Margaret au sujet de ce combat singulier.
Peut-être cela était dû au fait que Gontran Carmichael ne voulait pas ébruiter sa défaite aux yeux de ses parents, qui en auraient été outré. Ou alors, la rébellion était telle qu’aucun professeur ne songea à avertir le directeur qu’un duel s’était tenu au milieu d’une foule d’élèves, dont certains de première année. Forte de sa victoire, notre héroïne retrouva sa bonne humeur habituelle. Le succès lui réussissait, et elle avait gagné le respect de ses congénères de sa propre Tour comme celui de la tour Terre. Mais son orgueil avait dépassé les limites de la bienséance. Elle voulait plus…Les idées de la rébellion avaient alors envahi son esprit et elle savait que si toutes les tours se liaient sous la coupe de la tour Feu, la révolte serait bien plus imposante. Elle décida donc de participer activement à cette Fronde, quitte à faire partie des leaders, elle avait soif d’une autre victoire, la puissance qu’elle avait ressentit après avoir vaincu celui qui avait cru avoir un quelconque pouvoir sur elle lui manquait déjà et, telle un héroïnomane en manque de sa dose, elle avait besoin de ressentir l’adrénaline qui avait habité ses veines alors que les fleurs se consumaient en cendres sombres…


Voila ! J’ai finalement tout modifie, j’espère que tout va bien xD. Sinon, je recommencerais jusqu'à ce que ce soit parfait (haut les cœurs !)

Ps : Merci ^^
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MessageSujet: Re: Un jour arriva la fin.   Un jour arriva la fin. EmptyMer 12 Aoû - 13:16

    Bon alors il n'y a plus de soucis, tu es validée ^^
    Bienvenue parmis nous ^^
    Les RPs ainsi que le flood sont à toi, n'hésite pas à aller voir les autres joueurs, on mord pas =D
    Amuses toi bien, c'est le but ;p

    +3 points pour ta tour ^^
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