bewitching ; la tentation du feu.
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 Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage

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Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage Vide
MessageSujet: Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage   Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage EmptyDim 23 Aoû - 16:09

Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage Signstewart2
(c) x-Carrie-x


    I d e n t i t é ;

      NOM : JOHNSON
      PRÉNOM(S) : ERIS IZOBEL
      Prénoms plutôt originaux, comme vous pouvez vous en apercevoir. Eris est un prénom venant de la mythologie grecque. C'était le nom de la déesse du chaos et de la discorde. Étrange de nommer sa fille ainsi, n'est-ce pas ? Mes parents étaient des originaux, que voulez-vous...
      Quant à Isobel, ils trouvaient simplement plus joli qu'Isabelle. Je vous l'accorde, j'aime énormément ces prénoms.
      AGE : 18 ANS
      DATE DE NAISSANCE : 13 OCTOBRE 1990
      SIGNE ASTROLOGIQUE : BALANCE
      Belle coïncidence, le signe de la Balance est un signe d'air. Et d'après ce qu'on dit, les personnes nées sous ce signe sont très insouciantes, mais diplomates malgré tout. Une chose est sûre, je ne me considère pas comme quelqu'un qui cherche les conflits.
      SEXE : FÉMININ
      NATIONALITÉ : ANGLAISE
      Je suis une anglaise pure souche, mes racines viennent de là. Toute ma famille y habite, ou du moins y habitait. J'ai vécu chez mon grand-père toute mon enfance lorsque mes parents nous ont quittés. Et maintenant il s'en est allé les rejoindre.
      LIEU DE NAISSANCE : BRISTOL
      SEXUALITÉ : BISEXUELLE
      À tous ceux qui me le demanderont, oui, j'ai une préférence pour les hommes. Mais il faut se montrer ouvert d'esprit dans la vie, n'est-ce pas ? J'aime aussi passer du temps avec les femmes et je ne le cache absolument pas. Celui qui voudra me juger n'aura qu'à le faire, ce n'est pas mon problème.
      AUTRE(S) : J'aime la peinture et la solitude. Mais je déteste le feu, vous comprendrez bien vite pourquoi.


Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage 2jcvaps_th Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage 5vualu

    B e w i t c h i n g ;

      TOUR : AIR
      Symbole de l'esprit, de la liberté. Ne dit-on pas "libre comme l'air" ? Voilà probablement la raison pour laquelle j'adorerais voyager et que beaucoup me disent "insaisissable".
      ANNEE : 6ème
      ANIMAL TOTEM : CORBEAU
      NOM DU TOTEM : NOX
      Très joli nom selon moi, vu qu'il signifie la nuit. En tout cas, depuis mon initiation, Nox est comme mon meilleur ami. Après tout, on peut dire qu'il me connaît mieux que personne.
      AUTRE(S) : Les corbeaux on souvent une très mauvaise connotation. On les associe au mal, la noirceur. Mais dans la mythologie nordique, ils étaient considérés comme les messagers des dieux et étaient de bons présages. De toute façon, quoique les gens en pensent, c'est un ami fidèle. Et je dois dire qu'il me correspond, car c'est un solitaire.



    R é a l i t é ;

      AVATAR : Kristen Stewart
      PRENOM : Mélanie / Mélie ou Tsouri Wink
      AGE : 18 ans
      COMMENT AVEZ-VOUS DECOUVERT LE FORUM : Depuis Urban Legend
      QU'EN PENSEZ-VOUS : Ca fait longtemps que j'hésite à m'inscrire par peur de manquer de temps. Mais finalement je tente ma chance ^^
      CODE(S) : OK by Théara.


Dernière édition par Eris I. Johnson le Sam 29 Aoû - 22:46, édité 9 fois
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Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage Vide
MessageSujet: Re: Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage   Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage EmptyDim 23 Aoû - 16:09

    R P ;


      Chapitre premier.
      Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage 54iow7 Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage Nf2po3
      (c) psychozee

    « SANS LE SAULE,
    COMMENT CONNAÎTRE LA BEAUTÉ DU VENT ? »
    LAO SHE


    Une goutte frôla ma peau de porcelaine, l'autre atterrit dans ma chevelure délicatement tressée par mes mains de petite fille experte. Je levai la tête et remarquai l'orage qui s'approchait. Une masse noire avançait au-dessus du champ où je me trouvais à ce moment-là, un grondement retentit. Puis à nouveau, encore plus fort. Du haut de mes douze ans, je me suis levée et suis partie en courant, direction la belle ferme qui se dessinait à l'horizon. La vieille bâtisse paraissait si délabrée, si bancale, qu'un coup de vent aurait pu la faire tomber. Et pourtant, cela faisait des années qu'elle tenait, sans broncher. J'y étais chez moi. C'était ma maison. Elle sentait le bois humide et la menthe poivrée, chaque parcelle de planche grinçait et le toit était percé à divers endroits. Mais qu'est-ce que j'aimais cette maison ! Avec son papier peint décollé et ses tapis rongés par les mites. J'y vivais depuis plus de six ans maintenant, seule avec mon grand mère William. Papy Will pour les intimes. Lorsque mes parents nous ont quittés, il m'a recueillie. Après tout, il était la seule famille qu'il me restait désormais. Un vieil homme au cheveu rare et à la moustache proéminente. Il avait un regard confiant derrière ses lunettes au verre épais et un sourire permanent, bien qu'édenté. Il m'avait appris à lire, à écrire et à monter à cheval. Mais ce n'était pas lui qui m'avait inculqué mon amour pour l'art. Bien qu'on ne pouvait pas encore l'appeler comme ça à douze ans. Et pourtant, les dessins, divers et variés, dominaient les murs du salon, entre deux portraits de mes grands-parents et de ma mère.
    Lorsque j'arrivai au salon, il leva les yeux de son journal et m'offrit son habituel sourire. Immédiatement, je me suis approchée et il m'a laissé m'asseoir sur ses genoux. Papy Will était mon meilleur ami, je ne me sentais moi-même qu'en sa présence. Mes camarades de classe n'avaient aucune importance à mes yeux, et ça n'a pas changé à vrai dire. Je n'aimais pas me mêler aux autres, préférant ne devoir des comptes qu'à moi-même. Et je ne faisais confiance à personne, sauf lui. D'ailleurs, il était le seul à pouvoir me rassurer dans des situations angoissantes, comme cet orage en l'occurrence. Lorsqu'un éclair zébra le ciel noir, suivi de près par un bruit assourdissant, il remarqua mes tremblements et me serra un peu plus dans ses bras. Encore une fois, j'étais contente qu'il soit là. Cependant, cela ne suffisait pas à calmer mes tremblements. J'avais froid, et le feu ronflant de la cheminée ne parvenait pas non plus à me réchauffer.

    « Je vais te chercher une couverture, bouge pas d'ici. » a-t-il dit d'une voix douce.

    Je me suis lovée dans le fauteuil et l'ai regardé s'éloigner avant d'attraper le journal qu'il avait laissé sur la table en partant. Je me fichais des informations du jour, tout ce que je voulais, c'était la bande dessinée qui se trouvait à la fin. Les yeux fixés sur les petits personnages, je ne faisais plus attention ce qu'il se passait autour. Pourtant, mon grand-père était parti depuis quelques minutes déjà et mettait du temps à revenir. Et puis soudain, une odeur de brûlé caressa mes narines. Je levai les yeux brusquement, soupçonneuse. Sans attendre d'explication, je me suis levée et j'ai rejoint la cuisine, pensant qu'il en avait profité pour mettre quelques chose au four et qu'il avait oublié de le surveiller. Mais la cuisine était vide, sombre. Rien n'était sur le feu. Et c'est là que je l'ai remarqué à travers la fenêtre. Un incendie s'était déclaré dans la grange, probablement un éclair qui s'était abattu. Et je vis grand-père s'activer autour afin d'essayer de l'éteindre. Il parvenait sans peine trouver de l'eau à foison, et je me suis toujours demandée comment il y parvenait. Jusqu'à aujourd'hui...
    En tout cas, je me suis précipitée dehors tandis qu'il entrait dans la grange, probablement pour en sortir les chevaux.

    « Papy ! PAPY ! Entre pas là-dedans !!! » ai-je crié d'une voix forte.

    Mais il n'a pas dû m'entendre, car il a disparu derrière les flammes. Sans réfléchir, je tentai de me lancer à sa suite, mais quelque chose m'en a empêché. Ou plutôt quelqu'un. Sa voix se fit entendre, douce mais claire dans ma tête.

    « N'y va pas, c'est dangereux. »

    Je me figeai sur place, des frissons me parcouraient l'échine. J'ai tourné la tête dans tous les sens, sans comprendre qui avait parlé. Je tentai un nouveau pas en avant vers la grange et la voix recommença.

    « N'entre pas là-dedans, tu n'en sortirais plus. »
    « Qui est là ? Montrez-vous ! »
    « Tu peux pas me voir Eris, mais écoute-moi, ne prends aucun risque. »
    « Je peux pas le laisser là-dedans, laissez-moi ! »

    Je courus en direction de la grange et entrai, évitant de justesse les tuiles boisées qui arrivaient sur moi, enflammées. La chaleur m'envahit et je suffoquai de ne plus pouvoir respirer. Les larmes me montèrent instantanément aux yeux, mais je cherchais encore la présence de mon grand-père.

    « Eris, sors de là ! »
    « Fiche-moi la paix. Papy ! PAPY ! »
    « Attention ! »

    Grâce à l'avertissement, j'évitai de justesse une énorme poutre de bois qui s'abattit à l'endroit où je me trouvais quelques instants auparavant, bloquant ainsi la sortie. Trop sonnée pour réagir, je suis restée immobile quelques seconde avant d'apercevoir enfin la silhouette de mon grand-père. Il ne bougeait pas et je me suis précipitée dans sa direction.

    « Papy, viens, on doit sortir de là. »
    « Je suis bloqué ma chérie, mais va-t-en, maintenant. »
    « Mais je peux pas te laisser ici tout seul... »
    « Va chercher de l'aide, j'ai confiance en toi. »

    Je me relevai rapidement en cherchai une sortie des yeux, mais je n'en voyais aucune. Le feu envahissait chaque parcelle de a grange à une vitesse ahurissante et j'en arrivais à me sentir totalement impuissante. Les larmes se mirent à couler lentement et la voix retentit à nouveau.

    « Il y a un moyen de sortir de là, mais il faut que tu me fasses confiance. »
    « Je sais pas même pas qui vous êtes... »
    « Fais-moi confiance et je t'expliquerai tout, je te le promets. »
    « Mais je... »

    Je jetai un regard vers mon grand-père qui paraissait mal en point et je hochai doucement la tête.

    « D'accord. »
    « Très bien, ferme les yeux et détends-toi. »

    J'obéis, docilement. Les yeux fermés, j'attendais que quelques chose se passe, un miracle peut-être. Soudain, je sentis une douleur dans mon corps. Mes muscles, mes os paraissaient changer. Je me suis senti mal, nauséeuse. Peut-être m'était-je même évanouie. Mais quand j'ai rouvert les yeux, je me dirigeais vers le toit de la grange. Je ne comprenais rien, je ne savais pas ce qu'il se passait. Mais je suis passée à travers une ouverture dans le toit, j'ai survolé la grange, puis la ferme. Et j'ai atterri devant la porte d'entrée, sur mes deux jambes, alors qu'il m'avait semblé qu'elles n'étaient plus là. Mais c'est sans me poser de questions que j'ai couru jusqu'au téléphone pour composer le numéro des pompiers. Et puis j'ai attendu.
    Devant mes yeux emplis de larmes, j'ai observé la grange partir en morceau, j'ai regardé les flammes atteindre le ciel, je suis restée totalement figée sous la pluie qui s'était soudain mise à tomber, un peu trop tard ai-je pensé. Ils sont enfin arrivés. Il ne restait plus grand chose à sauver. Plus rien devrais-je dire. Tout était parti en cendres, y compris mon grand-père que j'aimais tant. Désormais, il ne me restait plus personne. J'étais seule, je n'avais plus de famille, je ne me faisais pas d'amis. La solitude serait ma seule compagne. Du moins, c'est ce que je croyais.
    Quelques jours plus tard, je devais jeter les cendres de mon grand-père. Alors une jeune femme de l'assistance sociale m'a accompagnée jusqu'à la ferme. Là, j'ai insisté pour le faire toute seule, et elle m'a laissée avec le sourire insistant de ces adultes qui observent les enfants comme s'ils étaient totalement dépourvus d'intelligence. J'ai traversé les champs, jusqu'à la rivière, devant un majestueux saule pleureur. Les cendres se sont envolée, puis je me suis assise en tailleur dans l'herbe haute. Je n'avais pas envie d'y retourner, pas à cet instant alors que les larmes me gagnaient à nouveau. Je vis alors les branches du saule s'agiter en tout sens.

    « Eris ? »
    « Qui es-tu ? »
    « Nox. »
    « Explique-moi tout Nox. »

    --------------------


Dernière édition par Eris I. Johnson le Dim 23 Aoû - 23:12, édité 2 fois
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Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage Vide
MessageSujet: Re: Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage   Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage EmptyDim 23 Aoû - 16:09

      Chapitre deuxième.
      Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage 23j1xxs Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage Img-152728ggj6w
      (c) psychozee & spring again

    « LES SERMENTS SONT DES MOTS,
    ET LES MOTS NE SONT QUE DU VENT »
    SAMUEL BUTLER


    « Je serai toujours là pour toi. »
    « Tu mens. »

    Un sourire apparut sur mes lèvres devant son regard interloqué.

    « Tu penses que je mens ? »
    « Même si tu es sincère, tu pourras pas toujours être là pour moi. C'est comme ça, t'y peux rien. »
    « D'accord, je rectifie. Je serai là pour toi aussi longtemps que je le pourrai. »
    « C'est mieux. »

    Mes lèvres vinrent à sa rencontre avant qu'il n'ait pu répliquer quoi que ce soit. Nos souffles s'entremêlèrent, je me sentais si bien à cet instant. Contre lui, juste contre lui. Je le connaissais si peu, lui le profane. Il avait un an de plus que moi, et j'étais tout simplement fascinée par ses yeux d'un bleu si pur, par son regard de miel, par ses gestes si doux. Par ses lèvres si appétissantes.

    « Il faut que j'y aille. » murmurai-je entre deux baisers.
    « Quoi, déjà ? »

    Je lui souris puis ôtai le drap qui me recouvrait. Oui, je n'avais que quinze ans, mais n'est-il pas permis de profiter un peu de sa jeunesse ? De la vie qui nous attend ? Et puis, je l'aimais vraiment. C'était bien la première fois que je m'accordais à aimer quelqu'un depuis la mort de mon grand-père. La première fois que je faisais aveuglément confiance à quelqu'un. Alors le dernier de mes soucis était bien celui d'être jugée. Je me suis donc levée et cherchai mes vêtements tandis que ses yeux ne me quittaient plus. De ce regard qui me faisait fondre à chaque fois. C'est pourquoi je mis un point d'honneur à ne pas le croiser. Je savais ce qu'il adviendrait si c'était le cas. Et je finis donc de m'habiller devant son air amusé que je remarquai en me retournant.

    « Qu'est-ce qui te fait rire ? »
    « Toi. »
    « Je suis censée prendre ça pour un compliment ? »
    « Absolument. »

    Je fis mine de devenir boudeuse et je me dirigeai vers la porte où il me rejoignit en quelques secondes. Il passa doucement la main sur ma joue et nos lèvres se frôlèrent à nouveau.

    « Un jour tu me diras où tu files sans cesse sans prévenir ? »
    « Oui, un jour, peut-être. »
    « Eris... »
    « Promis, je te dirai tout. »

    Je l'embrassai une dernière fois et passai la porte avant qu'il ne voie mon air embarrassé. Je ne voulais pas qu'il sache, je ne voulais pas qu'il me prenne comme un monstre en apprenant que j'étais une élève de Bewitching. La majorité des habitants le pensaient. La peur, la jalousie les guidaient. Aucun de nous n'était plus désormais à l'abri s'ils décidaient d'attaquer un jour l'école. Surtout à cause du feu qui devenait de plus en plus incontrôlable. Et alors que je marchais en direction de l'école, ma petite voix préférée refit surface dans mon esprit.

    « Tu ne lui avoueras jamais, n'est-ce pas ? »
    « Tu sais bien que c'est impossible Nox. S'il sait qui je suis, il me traitera comme les autres, comme un monstre. »
    « Pas s'il continue te voir comme celle qu'il aime. Tu n'as donc pas confiance en lui ? »
    « Si. Peut-être. Je suis pas sûre... »
    « Eh bien il serait tant d'être sûre ma vieille. »
    « Très bien, alors je lui dirai ce soir. » dis-je soudain décidée.
    « T'es sûre de toi ? »
    « Absolument. »

    La conversation continua avec mon tendre ami. Voilà trois ans que j'avais pris conscience de sa présence en moi, et j'étais véritablement heureuse d'avoir appris que j'étais capable de grandes choses. Même si la discrétion restait de mise, bien entendu. Il m'avait appris tout ce que j'avais savoir, et à présent, j'étudiais dans la meilleure école possible, vu qu'elle était là pour des gens comme moi, destinés à devenir gardiens. D'ailleurs, j'en passai les portes avec un peu plus d'assurance que la première fois que j'y avais pénétré, intimidée par tous ces jeunes déjà si expérimentés. Mais pour une fois, j'y étais à ma place. Et bien que je préférais rester dans mon coin, j'étais parvenue à me faire des amis. Des gens qui me comprenaient, et la réciproque était vraie. Et même si je ne me confiais pas au premier venu, j'étais arrivée à faire confiance à certains d'entre eux. À certains de ces élèves qui parcouraient les mêmes couloirs, les mêmes salles de cours, les mêmes dortoirs. L'ambiance angoissante et feutrée du manoir n'était qu'une mauvaise première impression. Une fois qu'on s'y était habitué, on savait que derrière ces murs se cachaient des jeunes adolescents pleins de vitalité et d'ambition pour leur avenir. Chacun avait son caractère, comme dans toute école. Mais la majorité savaient garder la distance nécessaire envers les autres pour ne pas paraître empiéter sur leur vie privée. Et c'est probablement ce qui m'enchantait le plus ici. Enchantement étant tout à fait le mot approprié.
    Arrivée au soir, j'appelai Elliot afin de lui demander de me voir. Mais il ne décrochait pas. Et pourtant, j'avais essayé plusieurs fois, mais rien n'y faisait. C'était bien la première fois qu'il ne répondait pas à mes appels, ce qui m'intrigua. Cependant, comme le disait si bien Nox, mon prince charmant avait également le droit d'avoir ses petits secrets et ses moments d'intimité. J'ai donc préféré attendre le lendemain pour le rappeler et me suis mise au lit, totalement détendue. Jusqu'à ce qu'au milieu de la nuit, je sois réveillée en sursaut, tremblante de sueur. Mon cœur battait à vive allure. Nox avait ressenti ce brusque accès de panique en moi et tenta alors de me calmer. Sauf que rien n'y faisait.

    « Il s'est passé quelque chose. »
    « Ce n'était qu'un rêve. Rendors-toi. »

    Je n'étais pas d'accord, j'avais ce mauvais pressentiment qui n'avait rien avoir avec les angoisses d'un mauvais rêve. Mais pour une fois, j'ai suivi son conseil et je me suis recouchée, me rendormant plus rapidement que je ne l'aurais pensé.
    Le lendemain, mes yeux se rouvrirent instantanément. La lumière du jour éclairait ma chambre d'une lueur claire et douce, mais je n'étais toujours pas tranquille. Je me suis donc levée, ai revêtu rapidement la première chose qui me tombait sous la main et je suis sortie de l'école. Mes pas me menèrent automatiquement en direction du village. Tout était calme, beaucoup dormaient encore. Et puis j'ai eu une vision d'horreur. De la fumée s'élevait dans les airs, une fine odeur de brûlé embaumait l'air ambiant. Et la maison noircie par les flammes n'était autre que celle que j'avais quittée la veille. Mon sang ne fit qu'un tour, je me précipitai vers l'immeuble qui tenait à peine debout. Et alors que je m'apprêtais à pénétrer à l'intérieur, une main ferme se posa sur mon épaule.

    « Petite, tout l'immeuble a été évacué, si tu cherches quelqu'un, il n'est plus là-dedans. »

    Je sentis alors une angoisse nouvelle m'assaillir. En avait-il réchappé ou devais-je m'attendre devoir déverser ses cendres comme celles de mon grand-père ? Je me suis donc rendue là où se trouvaient les survivants, un masque à oxygène devant la bouche afin de reprendre contenance. Mais aucun signe de jeune homme. Et c'est là que j'ai vu les brancards, recouverts de draps blancs, tachés de suie. Je m'approchai lentement, mon pouls s'accélérant à chacun de mes pas.

    « Tu es certaine de vouloir voir ça ? »

    J'hésitai un instant, immobile, la main tendue en avant au-dessus du drap. Non, je ne voulais pas le voir, pas comme ça. Puis une silhouette gracile apparut à mes côtés.

    « Tu es Eris, n'est-ce pas ? »

    J'ai hoché doucement la tête sans la regarder. Je connaissais sa voix, ses intonations de mère tendre et protectrice. La mère d'Elliot.

    « Je suis désolée ma belle... »
    « Pas autant que moi. »

    Une larme coula le long de ma joue, mais je l'essuyai immédiatement. Je le savais, il mentait, il ne serait pas toujours là pour moi. C'était une évidence qui avait pris forme bien trop tôt cependant. J'aurais préféré me tromper, j'aurais voulu être là pour l'aider. Mais encore une fois, j'en avais été incapable, tout simplement.


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Dernière édition par Eris I. Johnson le Ven 28 Aoû - 19:51, édité 4 fois
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Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage Vide
MessageSujet: Re: Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage   Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage EmptyDim 23 Aoû - 16:09

      Chapitre troisième.
      Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage Img-155727833im Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage 25gxykx
      (c) misery angel & lethal lane

    « IL N'EST PAS DE VENT FAVORABLE
    POUR CELUI QUI NE SAIT PAS OÙ IL VA »
    SÉNÈQUE


    La lumière du jour faiblissait, la brise caressait mes cheveux, le cliquetis de l'eau résonnait à mes oreilles, doux et apaisant. La cour était vide, totalement déserte. Cadre idyllique pour un moment de solitude comme je les aimais. J'avais l'impression que rien ne pouvait me déranger. Rien ne pouvait m'atteindre. Ce n'était pas mon endroit préféré, bien entendu, mais je n'avais pas spécialement envie de quitter l'école ce soir-là. Assise sur ce banc, je marquai une pose dans mon croquis. Le crayon passait entre mes doigts inconsciemment, par habitude. Et mes yeux restèrent obnubilés par la magnificence de la fontaine qui trônait devant moi. Chaque jour, depuis plus de cinq ans, je passais devant, la regardant sans vraiment la voir, l'observant sans vraiment la comprendre. Mais elle était là, remarquable, représentant les quatre fondateurs, ou plutôt leurs totems. Je me demandai alors ce qu'ils avaient bien pu penser en créant cette école. Certes, c'était un refuge pour futur gardiens. Mais probablement n'avaient-ils pas prévu que les éléments se déchirent ainsi les uns les autres. Que certains cherchent à obtenir le pouvoir, plus de pouvoirs. Que certains n'aient plus qu'à l'esprit la domination des autres éléments et de tous les profanes, totalement ignorants de toute forme de magie. Non, ils n'avaient pas idée de ce qui allait se tramer. Et maintenant, rien ne pouvait plus arrêter cet incendie ravageur qui décimait l'école. Qui la bouffait à petit feu de l'intérieur sans qu'on n'y puisse rien faire. Et alors quoi ? Le directeur n'agissait pas ? Plus personne n'attendait un geste de lui de toute manière. Il n'y avait plus qu'à espérer. Espérer que tout cela finirait. Ou se laisser aller à la déchéance, se laisser tenter par cet insidieux enfer plein de promesses de pouvoir et de plaisirs. Cependant, les démons sont les premiers à s'entre-déchirer lorsque la guerre n'est plus et qu'il n'y a aucun ennemi à combattre ensemble. Ils sont les premiers à vouloir poignarder leur égal afin de prendre sa place.
    Mes pensées affluaient ainsi en ce moment. Le doute et l'espoir se mêlaient sans aucun sens. Je ne savais qu'en penser. Je haïssais les représentants du feu tous autant qu'ils étaient, simplement parce que leur élément avec anéanti ma vie, l'avait réduite en cendres. À cela s'ajoutait l'antipathie maladive qu'ils m'inspiraient. Leurs airs supérieurs me donnaient la nausée, quant à leurs ambitions, elles atteignaient le paroxysme du ridicule. Et le pire dans tout ça, c'est qu'ils y croyaient dur comme fer. Tous autant qu'ils étaient. Et c'est alors que je reposais mon crayon de papier sur la feuille à peine entamée que j'entendis des bruits de pas derrière moi. Nox m'intimait déjà la prudence, mais un sourire apparut tout aussi vite sur mes lèvres. Je savais déjà qui c'était. Qui d'autre se serait approché de moi, d'un pas si lent, mais à la fois si sûr ? Il était là, tout près. Je fis mine de continuer à me concentrer sur les formes délicatement dessinées, mais il était juste derrière moi désormais. Ses lèvres près de mon oreille, je n'eus aucune peine à discerner son murmure mêlé au vent.

    « Encore seule ma belle ? Je peux te tenir compagnie si tu veux. »
    « Quand je voudrai de la compagnie Aeddan, tu seras la dernier à le savoir. »

    Mon sourire ne me quitta pas tandis qu'il contournait le banc et venait s'asseoir à mes côtés. Sa démarche nonchalante et ses airs de jeune premier m'agaçaient prodigieusement. Tout autant que ce sourire sardonique qu'il avait pour habitude de m'adresser et ce regard d'azur qui me dévisageait sans aucune once de discrétion. Je le détestais, plus que je ne pouvais le décrire. Je le détestais d'autant plus que tout mon corps le désirait follement. Il en était conscient, il en jouait. Mais il se heurtait sans cesse à mon orgueil. Un orgueil démesuré qui m'avait déjà sauvé de bon nombre de situations. On disait souvent que j'avais mauvais caractère, mais au moins, je ne me laissais pas faire. Dans cette ridicule lutte de pouvoir, une chose resterait sûre et certaine, le Feu ne me tentait pas le moins du monde. Je n'entrerais pas dans leur jeu puéril. Bien qu'il y en ait un pour me faire douter de cette affirmation. Aeddan m'observait encore. Son regard était indéchiffrable, peut-être un mélange de mépris, de désir et de réflexion. Il devait être persuadé qu'il parviendrait à me faire céder. Et dans la foulée, il comptait peut-être me convaincre de combattre pour ces idiots au tempérament enflammé. Il pouvait toujours rêvé. Cela faisait plus de cinq ans que l'on se côtoyait dans la même classe, il ne risquait pas d'obtenir ce qu'il voulait de si tôt. Cette réflexion me fit un peu plus sourire et je me concentrai à nouveau sur mon dessin. Cependant, il n'était pas venu uniquement pour me voir croquer la majestueuse fontaine, je le savais. Et j'eus tout fait raison. Encore une fois, il s'approcha et susurra d'une voix doucereuse.

    « Je comprends pas ta fascination pour ces totems. Il n'y en a qu'un qui en vaille la peine. »
    « Vraiment ? Rétorquai-je sceptique. Et je peux savoir le quel ? »
    « Tu le sais déjà je crois. »
    « Évidemment, le Feu et sa suffisance légendaire. Mais tu sais, comme le dit le proverbe, pour incendier une forêt, il faut l'aide du vent. Et vous n'êtes pas prêts de l'avoir. »
    « Tu en es sûre ? »

    Sa voix n'était plus que murmure, son visage était proche, je le sentais. Je déglutis difficilement et tournai la tête, soutenant son regard. À mon tour, je m'approchai, avec lenteur. Et c'est dans un souffle que ma réponse résonna à ses oreilles.

    « J'en suis certaine. »

    Il ne me lâcha pas du regard. Sa main s'avança, frôlant la mienne, puis allant se déposer sur mon cahier de dessins. Trop absorbée par ce regard profond, je ne remarquai pas son sourire satisfait. Celui qui précédait quelque acte infâme. Et puis une brusque montée de chaleur me fit prendre conscience que mes feuilles de dessins avaient pris feu. Après une fraction de secondes durant laquelle je ne réagis pas, je me concentrai donc afin d'évacuer toute parcelle d'air entourant le cahier. Une fois l'oxygène évacué, le feu s'éteignit de lui-même. Malheureusement, je pouvais dire adieu à la moitié de mes « œuvres ». Malgré tout, je gardai mon calme et me levai, jetant un regard des plus noirs à cet énergumène qui ne cessait de sourire.

    « Et je pense qu'en plus tu te crois malin ? »
    « Tu n'imagines pas à quel point. »

    Je levai les yeux au ciel et m'apprêtai à repartir quand sa voix retentit à nouveau derrière moi.

    « C'est dommage que tu n'aies pas pu éteindre cet incendie aussi facilement l'an dernier. »

    Je me stoppai nette, tentant de ne pas céder à ses provocations. Mais déjà, il s'était levé et se trouvait à nouveau derrière moi.

    « Mais tu n'as pas à t'en vouloir Eris. Après tout, ce n'était qu'un Profane... »

    Je me retournai pour lui faire face. J'entendais la voix de Nox qui tentait d'apaiser le brusque accès de colère qui s'emparait de moi, mais je ne l'écoutais pas. Mes émotions prenaient le dessus et la brise qui nous entourait devint plus forte, puis violente. Ce qui eut pour effet d'élargir le sourire vainqueur d'Aeddan. Ce salaud me connaissait assez pour savoir ce qui était arrivé l'année dernière, pour savoir que ça m'avait profondément affecté. Il était fin observateur, ainsi qu'un excellent manipulateur. Et puis je me rendis compte qu'entrer dans son jeu ne lui offrirait qu'une plus grande satisfaction. Le vent s'apaisa, redevenant la brise du début de soirée. Il me jaugeait encore. Je m'approchai donc à mon tour, à nouveau calme, froide.

    « Tu as raison, je n'ai pas à m'en vouloir. Pas plus que lorsque je te ferai ravaler tes grands airs. »
    « Je suis impatient de voir ça. »

    Je lui adressai un sourire suffisant et lui tournai encore une fois le dos, pour de bon cette fois-ci. Et je me mis à marcher en direction de ma tour, me forçant à stopper les larmes qui m'assaillaient à la pensée de ces souvenirs douloureux. Heureusement, je ne croisai personne et je pus m'allonger dans le dortoir sans qu'on ne remarque mon air plus que maussade. Je décidai alors de ne plus me faire avoir ainsi. Je détestais me montrer aussi faible devant un être aussi ignoble, et je ferais en sorte que ça n'arrive plus. Plus jamais.


Dernière édition par Eris I. Johnson le Sam 29 Aoû - 22:45, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage   Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage EmptyDim 23 Aoû - 16:15

    Bonjour mademoiselle !
    Les codes sont corrects par contre pour ton Totem, tu ne peux pas avoir le Faucon puisqu'il est Incarnation. Alors prends plutôt le Corbeau !

    Bonne chance pour la suite de ta fiche et en cas de question, n'hésite pas à nous contacter Wink.
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MessageSujet: Re: Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage   Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage EmptyDim 23 Aoû - 16:17

Merci Smile
Très bien, je prends le corbeau alors, pas de soucis.
J'vais essayer de me mettre à cette fiche ^^
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MessageSujet: Re: Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage   Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage EmptyDim 23 Aoû - 16:18

    Prends ton temps, tu as 10 jours devant toi =).
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MessageSujet: Re: Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage   Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage EmptyDim 23 Aoû - 16:55


    Bonjour bienvenue bon appétit et tout le toutim ♥️.
    Merci de ton inscription sur B.witch =D
    Je me permets de signaler un détail qui n'est pas sans importance:
    Eris I. Johnson a écrit:
    mon grand-père avait déménagé aux Etats-Unis en entrant dans l'adolescence. Je n'avais jamais compris pourquoi, jusqu'à ce qu'à mes treize ans j'entre également à Bewitching.
    Le petit problème... c'est que l'école de Bewitching se trouve au Pays de Galle, pas aux Etats-Unis.
    C'est pas grand chose en soit mais bon pour le RP plus tard ça peut être important, alors veille à corriger Wink
    Bon courage pour le reste de ta fiche~
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MessageSujet: Re: Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage   Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage EmptyDim 23 Aoû - 17:06

Ah oui, oups, j'avais complètement oublié, merci de la précision. Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage 31874
J'vais modifier ça tout d'suite. Et merci de l'accueil =)
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MessageSujet: Re: Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage   Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage EmptySam 29 Aoû - 22:46

Voilà, désolée du double-post, mais j'ai (enfin) fini Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage 529451
J'espère que ça conviendra =)
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MessageSujet: Re: Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage   Eris | Au fou et au vent il faut livrer passage EmptyDim 30 Aoû - 12:59

    (re)Bonjour =).
    Eh bien, quelle jolie fiche. Très intéressante à lire je dois dire. Beaucoup de tristesse et de perte pour un personnage qui se veut endurci mais qui est à deux doigts de s'offrir au Feu... *Soupir compatissant*. On va bien s'entendre dans cette hésitation. En tout cas, tu écris très bien et malgré le double malheur infligé à ton personnage, cela ne vire pas au mélodramatique. On est en dehors du cliché de la pauvre fille qui voit tout le monde mourir et qui se fait superbement avoir, du moins, j'espère pour Eris qu'elle saura se battre comme il le faut. Un passé difficile donc, qui peut réserver de bonnes surprises en RP. Néanmoins, veille à inclure un peu d'éléments "joyeux" à l'avenir, sinon on risque de s'ennuyer, surtout si Eris ne connaît que la perte et l'envie de vengeance qu'elle cache peut-être.
    J'espère que tu feras d'Aeddan un personnage prédéfini, cela pourrait pimenter ton RP.

    Fiche validée
    mademoiselle, bienvenue dans la Tour Air !
    { Ajout : +03 pts. }

    Je te souhaite un bon jeu parmi nous, n'hésite pas à voter, à flooder... Et surtout à RP.
    Au plaisir d'un sujet avec toi. =)
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