bewitching ; la tentation du feu.
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 Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes.

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Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes. Vide
MessageSujet: Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes.   Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes. EmptyVen 29 Mai - 21:03

    Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes. 2hg7gio&Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes. Icon42
    - Daisy & Donald.

    '' Pour l'amour d'une rose, le jardinier est le serviteur de mille épines. ,, Proverbe Turc


    Le jeune homme avança lourdement vers le lac, alors que le soleil semblait en plein zénith en ce week-end d'été. Derrière lui se traînait un légèr nuage de poussières alors qu'il traînait avec lenteur un énorme carton, un léger chat posé dessus, se languissant tel un lézard au soleil, alors que depuis déjà un bon quart d'heure l'énorme touffe de cheveux noir traînait son fardeau sur la grande route dégagée. D'un côté, une grande grille marquant le début de l'entrée en zone magique, de l'autre, une petite citée remplie de charme et totalement banale et, aux contour d'un chemin, un immense lac, d'un bleu limpide se reflétant au soleil. Peut-être était-ce ici la réel frontière entre le monde magique et le monde réel, car en toute la beauté du lieu le jeune disciple de l'eau s'y reconnut chez lui, alors que quelques enfants partaient en courant, cannes à pêches et poissons voletant derrière eux, alors qu'ils avaient sûrement peur de ce que représentait Donald. La magie.

    Le français lâcha son carton, fier de voir que tout était maintenant acheminée vers le lac, midi sonnant à peine à l'église du petit village anglais. Le chat, qui commençai à ouvrir les yeux mononchalement, fut contraint de descendre alors que le carton s'ouvrait comme de lui-même. Le chat laissa place à un jeune homme qui vint se positionner près de Donald. Heath sourit alors que les deux hommes fesaient silencieusement l'inventaire de tout ce qu'ils avaient pu amener – surtout Donald – depuis que le grand frère avait réveiller le petit à six heures ce matin. Tout était là, planche, confettis, table, chaises, poteau, loupiote, lanterne, bougies, couverts, assiette, service de thé, verre à vin et flûte de champagne, barque... Personne ne manquait à l'appel, pas même la plus minime pétale de rose. Donald fit remarquer au petit Oridor ce qu'il devait faire avec les planches et tous les outils, alors que lui-même irait manger sous l'ombre fraîche d'un arbre.

    « Voyons, j'ai bien trainé tout le matériel, tu pourrais donner ta contribution non ?!? »

    Fut l'argument convaincant de Donald – sinon, fessée ! - et le jeune homme s'affaira, assemblant certaines planches à l'aide de clous ou maladroitement de sa magie expérimentale, alors que le gratouilleur de cordes lui, s'affalait contre un immense arbre sans écorces pour entamer avec joie son immense baguette de pain où il avait enfourné du beurre, des cornichons, du jambon et de la tome de chèvre. Un régal. Une heure sonna. Une heure et demie. Il se mit à ronfler bruyamment, un mégot de cigarette tombant de sa bouche, alors que le petit Heath peinait à assembler ses planches. Puis deux heures résonna bruyamment à leurs oreilles. Le jeune majoritaire ne cillait pas alors que l'adolescent lui jetait des cailloux pour le réveiller. Il finit par grogner et ouvrir un oeil. L'enfant avait fini d'assembler toutes les planches ce qui fut vérifié minutieusement par le grand frère. C'était parfait, littéralement parfait. La surface représentait un grand bac avec des rebords surélevés minutieusement et si l'extérieur était fait de bois foncés et rugueux, l'intérieur n'en était que plus ravissant : un ravissant bois d'acacia clair et régulier, doux au toucher et qui n'accrochera pas les chaussures. Donald sortit un sourire satisfait.

    « Tu ne m'avais pas dit que tu voulais être ébéniste Heath. »
    « Ah ah ! Je viendrais sûrement avec quelques copains à ta petite fête clandestine, on pourrait danser à mille sur cette pseudo-barque flottante ! » fit remarquer le jeune adepte de la terre en montrant l'énorme surface.
    « Non, ce n'est pas une fête !! Si tu te ramènes avec tes copains les terreux, je te noie dans le lac avec eux !! » ajouta le canard en sortant son regard le plus sévère possible : il ressemblait à un père attendri. « Et ce n'est pas une fête !! »
    « Qu'est ce donc alors ?!? » ajouta Heath, surpris, alors qu'il était sûr que son frère fêtait une fin de semaine par quelques verres entres amis.
    « C'est une surprise pour Daisy. Tu caftes, je t'épile le chat ! Et si jamais tu oses venir avec tes amis... » Cette fois le regard de l'ainé fut carnassier envers son cadet. « Allez rentre délinquant ! » finit-il par dire en lui ébouriffant les cheveux.

    Donald n'aimait décidement pas être méchant et, alors qu'une petite forme féline repartait vivement vers l'école de magie, il s'affaira. Deux heures et demie et le soleil se couchait vers vingt et une heure. Peut-être qu'il n'aurait pas dû renvoyer son frère. Mais ce dernier et cette manie de fayoter lui fit rappeler une chose, ce soir, c'était une autre magie qui opérait et en aucun cas il ne voulait que son mouchard préféré ne gâche l'occasion en une quelconque façon. Il s'alluma une cigarette et fini par s'affairer, alors qu'il enlevait son tee-shirt pour être plus à son aise. Il commença par pousser avec acharnement la « barque » dans l'eau, ses pieds raclant le sol sec en laissant apparaître plusieurs nuages de poussière, sous l'oeil alerte de quelques oiseaux prenant du bon temps sur le lac. Avec un peu de chance, les cygnes viendrait se poser sur le lac ce soir. Le canard poussa encore et encore, son porte avion de bois n'avançant que trop peu.

    Quand son étendu de bois fut enfin rentré dans l'eau, il fut content de voir que son frère avait bien fait son travail, l'eau ne filtrait pas, dans aucune partie, pas même une goutte alors que le jeune homme à la touffe indomptable s'amusait à sauter à gauche et à droite pour faire tenter de couler son bateau approximatif. Il n'y parvint pas. Content de lui-même, il finit par transférer la table et les chaises sur son vaisseau, les disposant avec harmonie près du bord, y faisant glisser une fine nappe blanche irréprochable qui tombait en cascade sur le sol. Le bleu épousseta doucement les chaises confortables au rembourement moelleux, les glissants sous la table. Il finit par sortir une fine boite d'où dépaissaient quelques couverts d'argenteries, qu'il disposa de chaque côté de fine assiettes de porcelaine. Il grimpa hasardement sur les poteaux où il accrochai maladroitement les loupiotes. Il finit par réussir son oeuvre aux quatre coins de son « porte-avion de bois » avant de disposer une petite table ou l'on pouvait deviner mille et une saveures sous une cloche argenté, alors que le champagne attendait sagement dans un seau de glaçons qui ne fondaient pas. Le soleil commençait à descendre timidement vers son berceau alors que Donald finalisait son oeuvre. Il allumait les loupiotes, alors que l'espace de la barque était disposé de tel sorte à être acceuillant. Laissant voir d'un côté le couvert et de l'autre un léger coin vide surement dédié à une petite danse où quelques cousins étaient paresseusement disposés. Le canard sourit avant de se hâter vers le grand portail. Il ne restait plus qu'un détail crucial : lui.


    ~~~ Tic tac, tic tac ~~~



    Les cloches annonçaient vingt et une heure. Le canard blanchit, alors qu'il attendait patiemment sa chère et tendre. Son costume de flanelle à carreaux légèrement délavé était peut-être un peu trop kitsch après tout, il avait pensé à le mettre car c'était exactement le même qu'avait mis son père quand il avait demandé sa mère en mariage, vingts ans plus tôt. Mais ce dernier était désormais un divorcé en prison. Le soleil lança quelques rayons réchauffant sur la tête du jeune homme, ce qui fit reluire ses vieilles lunettes de soleil qui avaient tant amusés ses amis, le nouveau « John Lennon » sauce français mécontent, mais peut-être elle aussi était un peu dépassé, sans parler de son affreux foulard qui ressortait légèrement de sa veste, aux vieux motifs indéchiffrable – mais peut-être n'était-il pas chiffrés après tout ? - et sa fausse Rolex italienne de première ligne qui indiquait neuf heures une... Le canard ne put s'empêcher de penser que tout allait tomber à l'eau. Et si jamais la jeune femme ne voyait pas l'énorme barque jaillissante de lumière orangé au milieu du lac ? Si elle ne s'apercevait pas que la barque l'attendait avec une fine lettre l'invitant à se laisser porter par cette dernière, alors que quelques bougies flottaient dans l'eau, laissant voir des pétales de rose à la surface de l'eau claire qui indiquait le chemin ? Donald ne se souvenait plus vraiment quel poète ou écrivain avait fait mention de recouvrir de rose le chemin de son aimée, mais il l'avait fait. La lune vint, éclairant avec force le lac, laissant découvrir les pétales translucides et les bougies qui flottaient ci et là, alors que plusieurs cygnes au pelage blanc éclatant – il utilise du Ariel à froid eux aussi ? - se frayaient un chemin à travers tous les objets qu'avait minutieusement déposé l'illuminé dans le lac. Il se tint les mains. Et si les cygnes venait les agresser pour avoir leur pain ? Non, décidément, tout allait rater. Il n'aurait pas une minute de gloire et il finirait seul. Il serra un petit coffret dans sa poche.

    Vingt et une heure dix. La lune resplendi dans le ciel sans nuage. Aïe, aïe, elle est à l'heure d'habitude. « Laisse-moi prendre le dessus Don', elle ne viendrait pas... » ce fut la voix de Phil, triste, qui retentit. Le canard pensa que Daisy oubliait parfois le temps quand elle se préprarait. « Allez, viens, envolons-nous loin, ce n'est plus la peine maintenant, on n'y arrivera pas... » Donald ragea intérieurement pour faire taire son totem aussi fou que lui. Puis une douce musique retentit, mélodique, les cygnes sortirent leurs plus beau chant alors que le lac semblait onduler doucement, laissant quelques gouttes s'élever et retomber. Donald se retourna, craintif. Peut-être était-ce une de ses amies pour lui dire que sa flamante toute rose ne pouvait pas venir... Puis il oublia tout, plus de doutes, plus de craintes. Juste une illumination soudaine dans sa vie.

    La plus belle femme se présentait à lui, acclamée par les cygnes et l'eau elle-même. Un piano cristallin retentin au loin. La soirée se promettait belle.



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Sean C. Harrett

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MessageSujet: Re: Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes.   Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes. EmptySam 30 Mai - 18:55

    « Ce soir ? CE SOIR ?! »
    Mais quel imbécile ! N’avait-il pas idée du temps qu’il fallait à une demoiselle pour se vêtir convenablement ? Et s’il n’y avait que ça ! Parce que, ce mettre dans la tête qu’on a un rendez-vous qui promettait d’être romantique pour elle ne savait quelle raison et de se calmer après s’en être rendue compte, il lui faudrait bien la moitié d’une journée ! D’habitude si calme, elle n’arrêtait pas de gesticuler, arpentant les couloirs de l’école qu’elle avait investie avec son Roméo. Elle froissait de plus en plus la malheureuse lettre qu’elle avait reçue depuis quelques minutes lui annonçant l’heure, et la date. Quelques regards inquiets et étonnés la fixaient quand ils la croisaient. D’habitude, on ne voyait pas d’émotions si grandes prendre forme dans son corps et la voir si agiter était presque inquiétant. Quand elle se remit du choque, elle parvint à rester en place sur son lit et à réfléchir pour trouver une solution. Cela fut vite trouver : elle ne pouvait pas lui faire faux bond, sa lettre était presque suppliante de la voir, et même si cela n’avait pas été le cas, elle n’aurait pu laisser son petit ami seul. Prise d’une détermination ferme, elle ouvrit brusquement la valise où elle laissait les affaires dont elle n’avait pas besoin. Elle soupira de soulagement lorsqu’elle trouva ce qu’elle cherchait dans une grande marre de vêtements. Elle étouffa un merci qui se destinait à sa mère qui lui avait interdit de ne pas partir avec quelques habits « descends » pour montrer sa catégorie sociale à ses très chers camarades. Bien entendu, la jeune femme avait caché tout ça bien au fond de sa grande valise. Et maintenant elle les ressortait …

    Une délicieuse enfant aux yeux chatoyants et à la chevelure ondulante dans son dos se regardait fièrement dans la glace arborant une robe à la couleur vive et verte. Sa peau blanche était dévoilée au niveau de ses bras et de son cou, plongeant en un col en V qui donnait envie – on ne savait pourquoi d’ailleurs on arrivait à résister – à enlever délicatement les deux bretelles si fines qui retenaient le tout sur ses deux épaules nues. Bien sûr, avant de s’accoutrer ainsi, la belle avait veillé à être seule dans les lieux pour ne pas être surprise par ses colocataires de dortoir qui n’auraient sûrement pas compris son prompt changement et son élégance nouvelle. Car bien que le charme soit naturelle, de tels vêtements le mettaient en valeur et il était rare de se rendre compte si bien de ce que pouvait être la jeune fille sans sa timidité. Ainsi dévoilée, on ne pouvait que la dévorer du regard. Et elle, elle ne réservait cela qu’à son petit ami. Elle se regardait sous toutes les coutures, voulant être à la fois parfaite et pas trop non plus. Elle n’aimait pas le perfectionnisme que lui avait imposé la voix maternelle, et s’en défaisait à chaque fois qu’elle le pouvait. C’est pourquoi sa coiffure ne serait pas un chignon droit ou encore une coupe bien structurée – enfin, tout du moins en apparence -. Avisant l’heure déjà bien avancer – elle avait loupé le déjeuner pour se vêtir mais aussi se dévêtir quand la tenue ne lui plaisait pas -, elle se dépêcha d’ouvrir une vieille trousse de toilette encore bien conservée qui avait du appartenir aux ancêtres de la brunette. Celle-ci en déversa le contenu sur son lit pour fouiller dans ce qu’elle avait besoin. Discret maquillage, coiffure aux airs vite fait – ce qui n’était pas le cas, l’heure et la demi-heure qu’elle y avait mis prouver le contraire -, elle se permit un second regard sur sa montre dorée et fine qu’elle avait laissé sur sa table de chevet. Ses yeux s’écarquillèrent quand elle se rendit compte de son retard. Il était déjà vingt et une heure ! Comment avait-elle pu être si longue ? Sûrement parce que, comme dit plus haut, il lui avait fallu du temps pour se rendre compte qu’il était temps de se préparer … Et puis, elle était une fille, et elle ne pouvait renier sa nature.

    Daisy enfila à la vitesse ses chaussures mauves qui n’allaient pas spécialement avec sa robe mais qui étaient les plus confortables qu’elle puisse trouver dans sa hâte. Elle prit soin aussi de prendre un long manteau noir qui trainait sur son lit pour se couvrir jusqu’à être arrivée au lieu du rendez-vous amoureux. Elle ne tenait pas à être vue ainsi par ses petits camarades de classe, la discrétion était sienne, ne l’oublions pas. C’est donc dans la nuit étoilée, se confondant dans le noir, qu’elle parvint au lac. Et ses yeux s’illuminèrent.

      Flashback

    « Alors ?! Raconte ! »
    Une furie aux cheveux ébouriffés et bruns s’était jetée sur une autre demoiselle beaucoup plus grande et âgée qui riait aux éclats. Les deux sœurs avaient pas mal d’années d’écart et leur lien n’était que plus fort. Il n’y avait aucune jalousie possible entre elles puisque l’une ne savait pas de quoi était fait vraiment la vie de son aînée et l’autre ne se souvenait plus ce qu’était la vie à l’âge de sa cadette. Elles vivaient dans une harmonie qu’on ne pouvait tout simplement pas briser. Cela expliquait l’agitation de la plus petite : sa sœur était partie tout un week-end et l’éloignement ne serait ce que de deux jours lui avaient été insupportable. Enfin … C’est surtout que sa sœur lui avait dit qu’elle passait ces jours en compagnie de son amoureux et elle en était fascinée. Elle avait hâte de savoir ce que cela faisait d’avoir un prince pour soi avec qui partager sa vie éternellement. C’est pourquoi elle s’empressa de demander des détails sur les jours comme les nuits. Dans son innocence, il n’y aucune question gênante, seulement des choses tout à fait romantique et idéaliste, des choses qu’elle avait vu dans les Disney.
    « Et ? Roh … Moi je veux savoir comment c’était ce dîner en amoureux … »
    La brunette savait si prendre pour faire parler sa sœur et une tête faussement triste suffisait. Un rire doux se fit entendre, un délicieux son qu’elle n’avait pas entendu depuis ce qui lui semblait longtemps.
    « Bon très bien Choupette ! Alors … Il y avait des chandelles, une musique douce passée quand je suis entrée … Il m’attendait … »
    Elle lui raconta tous les détails pour l’émerveiller et voir ses yeux s’illuminer de mille étoiles. Allant de la robe qu’elle avait mise aux plats qu’ils avaient mangé, aux regards qu’ils avaient échangés, au peu de paroles qu’ils s’étaient dites et à la beauté du moment, elle ne lui cacha rien – sauf peut-être la suite, mais ça, elle n’était qu’une enfant encore … -.
    « Un jour, moi aussi j’aurais un dîner en amoureux. »
    Elle avait dit cette phrase avec détermination, et l’expression « dîner en amoureux » avec une admiration non dissimulé, ce qui fit encore une fois rire l’aînée attendrie.
    « Bien sûr Choupette. Toi aussi tu auras le droit à un dîner en amoureux. Peut-être même à plusieurs dîners ! »
    Les yeux de la petite scintillaient comme des étoiles.

      End

    Quelques années plus tard, Daisy était dans le même état d’émerveillement, ou même plus. Son côté utopiste avait atteint son but. Elle avait toujours caché ce côté-là de sa personnalité aux autres, mais il revenait au galop devant tant de féérie. Alors c’était possible ? Les contes fées existaient finalement ? Elle marcha plus doucement, comme pour ne pas briser l’instant et la douce magnificence qu’émanait le tableau devant elle. Car ce n’était qu’un tableau, la réalité ne pouvait être ainsi. Comme dans un rêve, elle se laissa mener par ses pieds et ses yeux ne se détachaient plus du l’île flottante artificielle. Elle prit dans ses mains tremblantes la lettre qui trônait sur une petite barque et la lut. Faisant confiance à son auteur, elle monta dedans et se laisse glisser sur l’eau. Elle défit le manteau qui l’enveloppait jusque là comme pour rivaliser avec la splendeur du lieu, bien qu’elle savait qu’elle ne serait jamais assez belle. Elle en était presque jalouse. Elle ne fit pas attention aux chants des cygnes ni aux clapotis de l’eau lorsqu’elle mit pied à terre mais à lui.

    Dans une autre situation, peut-être dans une autre vie, la demoiselle aurait ri face à l’accoutrement de son aimé, bien qu’elle sache son amour pour la folie. Non, cette fois ci elle trouva que cela ne pouvait être mieux, qu’il ne pouvait pas être plus élégant qu’avec ses lunettes à la John Lennon et drapé d’un foulard criard. Elle ne s’arrêta que quand elle fut assez proche pour qu’ils puissent sentir la douce présence de l’autre et leurs souffles se touchaient. Elle le regardait de ses yeux brillants, déjà heureuse sans vraiment savoir ce qui l’attendait par la suite. Tout cela lui suffisait déjà.

    « C’est … Magnifique. »

    Ce n’était rien, mais bien suffisant. Y avait-il vraiment besoin de paroles ? Les mots ne suffisaient plus, les mots ne servaient plus … En tout cas, les siens lui semblaient sans importance.

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MessageSujet: Re: Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes.   Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes. EmptyMer 3 Juin - 16:54


    La jeune femme avança, calme, émerveillé alors que la barque se traçait un chemin dans l'eau parsemé de pétales de rose. Le canard ne pouvait détacher son regard de sa bien aimée, comme envouté, sa robe verte renvoyant des rayons d'émeraude sur le lac, enchantant ce dernier comme par magie. La robe longue et fine qui époussetait parfaitement les formes de la jeune femme, alors que ses cheveux finement remonté en une coiffure remarquablement belle semblait illuminer son teint, ses yeux brillant d'une lueur nouvelle. Une fois que Donald plongea ses iris bleus dans celles corsés de Daisy, il ne put s'en détacher. Il ne pensa même plus à son vieux costume ni à ses lunettes, qu'il avait justement mis par peur que la beauté resplendissante de son aimée lui brule la rétine. Ne sait jamais, sa chère et tendre dégageait tellement de lumière et d'onde positif qu'aux yeux de Donald, Daisy était le soleil de son champ de tournesol et qui ne sait pas à quel point un tournesol est malheureux et mal en point sans soleil. Daisy posa sa chaussure d'un lilas parfait sur l'îlot artificielle, alors qu'une petite musique de nuit retentit dans l'horizon. Puis, elle s'approcha, gracieusement de son amoureux, jusqu'à ce que leurs fronts se touchent et que leurs respirations se mêlent. Ils sourirent tous deux, jusqu'à ce qu'elle puisse sortir des mots, les plus beaux que Donald n'eut jamais entendu.

    « C'est... Magnifique. »
    « Tu es encore plus belle. »

    Le dernier mot fut comme un achèvement pour Donald. Alors il n'avait pas tout raté ? Il sourit, en émettant un léger rire gêné, il n'avait jamais été timide en soi, mais les compliments le gênaient, surtout quand ils venaient d'une personne importante. Il enleva doucement ses lunettes des Beatles avant d'avancer doucement ses lèvres vers celle de Daisy. Il lui prit les mains et posa ses lèvres sur les siennes, dégustant ce petit goût de fraise des bois qui n'appartenait qu'à Daisy – quoi que, la seule autre personne qu'il ait embrassé étant son chien, à part celles de Daisy, il ne s'y connaissait pas beaucoup en lèvres de filles - laissant aller un lui un cri de victoire. Peut-être qu'après tout, il n'allait pas tout rater. « Youuuuu ! Allez Don', vas-y ! Enlève le caleçon ! » Le canard posa son front sur celui de son aimé. « Tais-toi Phil, ou la prochaine fois je vais te laisser prendre forme dans le parc aux lions. » pensa-t-il haineusement à son totem qui se pouvait envahissant. Ne lâchant pas les mains douces de Daisy, il se sépara d'elle doucement pour l'emmener vers la table.

    « J'ai prévu des crevettes en entrée. » dit-il, comme ironiquement « Et pour le reste du repas, j'ai utilisé une recette de mon oncle écossais... »

    Il invita sa petite-amie à s'asseoir, alors qu'il sortait deux verres à vin pour y porter un liquide rouge de bonne qualité qui lui avait coûté une bonne somme d'argent – comme tout ce qui était présent dans cette soirée, comme quoi même sa mère avait dû participer financièrement, le petit n'ayant plus rien sur son compte – avant qu'il ne s'asseoit lui-même, un chariot de bois roulottant jusqu'à eux, laissant apercevoir en son sommet un élégant plat ou se tenait plusieurs petits et gros crustacés rosâtres qui vinrent se déposer un à un dans chacune des assiettes, élégamment. Donald sourit tout en observant la réaction de Daisy, à vrai dire, jamais il n'avait loué autant le fait qu'il était magicien, n'importe quelle présence autre qu'eux aurait perturbé l'atmosphère amoureuse du lieu. Les cygnes étincelant se promenait dans l'eau, slalomant entre les bougies, faisant jouer les lumières alors que l'îlot se balançait doucement comme un berceau alors que Donald se noyait dans les yeux de sa Juliette. Roméo savait-il nager ? Il n'en avait rien à faire, au diable Shakespeare ou un autre quelconque auteurs ayant écrits cette pièce. Le canard en avait une toute autre en tête.

    Il pensait à l'après-midi qu'il avait passé seul dans les cuisines de Bewitching, chassant tous les cuisiniers de leurs antres pour pouvoir préparer sa recette spéciale. Il laissa vite tomber le magret de canard, ne se voyant pas tenir toute une soirée avec les remontrances et remarques incessantes de Phil. Il abandonna aussi la biche, le sanglier et tout autre gentil animaux de la forêt, non plus, cela était un diner romantique ! Il avait donc fini par contacter cet oncle écossais qui avait la louable activité de cuisinier et qui lui avait proposé son diner spécial « première fois » - Donald n'avait pas compris pourquoi – qui ne promettait pas une grande efficacité mais un délice pour les papilles. C'est ainsi que le jeune homme à la touffe épaisse passa son après-midi à faire des spaghettis bolognaise et un cramble aux fruits rouges préparé avec amour – et les bonnes recettes d'internet. Il prit sa fourchette et attaqua avec confiance sa première crevette, ne lâchant pas de vue les yeux pétillants de son amoureuse. Ce n'était plus un diner en tête-à-tête, mais en oeil-à-oeil !
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Sean C. Harrett

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MessageSujet: Re: Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes.   Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes. EmptyVen 21 Aoû - 20:30

    « C'est... Magnifique. »
    - Tu es encore plus belle. »
    Existait-il donc un paradis sur Terre ? Probablement, et il se trouvait ici même. Rien que pour elle. Ce n’était même pas le lieu féérique où ils se trouvaient, ni même le délicieux repas qui les attendaient qui créait cet utopique univers, mais sa seule présence et les paroles qui coulaient le long de ses lèvres pour atteindre ses oreilles qui en demandaient plus en même temps qu’elles s’en délectaient. Ce monde sortant de l’imaginaire d’un canard fou et amoureux ne pouvait se briser, telle était la conviction première de la jeune fille à cet instant. Personne n’aurait pu interrompre l’échange de leurs regards, aucune voix n’aurait pu détruire le romantisme de leurs paroles muettes. Qui en aurait eu envie de toute façon ? Une telle vue aurait coupé toute volonté néfaste pour ne laisser que l’hébétement. C’est ce qu’elle était d’ailleurs, totalement hébétée et émerveillée. Elle se laissait le droit de faire ressortir ses grands yeux illuminés qui l’avaient longtemps suivie pendant son enfance. Elle espérait ne pas paraître trop stupéfaite, mais en même temps elle avait l’intime conviction qu’il n’en penserait rien et surtout qu’il n’en dirait rien.

    « J'ai prévu des crevettes en entrée. Et pour le reste du repas, j'ai utilisé une recette de mon oncle écossais... »
    Une petite voix dans la tête de la brune poussa quelques exclamations outrées faisant bien comprendre qu’elle n’était pas d’accord sur le programme du jeune homme : des crevettes en entrée ? Et puis quoi encore ! Mais il se trouvait que la détentrice du totem n’en avait cure, et n’écoutait que d’une demi-oreille ce que pouvait dire le flamant rose. Comprenant cela, l’oiseau se tut, laissant en paix la belle qui put enfin se concentrer sur son aimé. Elle devinait très bien le temps et l’attention – ainsi que tout le cœur – qu’il avait mis à l’ouvrage. Elle en était touchée du plus profond de son cœur, éblouie encore une fois par temps d’amour. C’était si troublant de voir ses rêves de petite fille ou de grande amoureuse transie se réaliser …

    Daisy marchait doucement, d’un pas léger comme si tout ce qui se trouvait autour d’elle était fragile à tel point que le moindre mouvement brusque ou le moindre pas digne d’un éléphant pourrait le détruire, et cela à jamais. Quand il fallut s’asseoir, elle le fit avec une délicatesse telle qu’on aurait cru que le siège était fait en sucre. Son sourire aurait pu faire exploser la carapace de n’importe quel homme méfiant, ses yeux pétillants auraient pu bruler n’importe quelle morosité ambiante. Elle ne cachait pas son contentement qui n’avait plus de limite, qui dépassait bien la décence que lui avait imposé sa mère il y a bien longtemps lui semblait-il. Elle approcha de ses lèvres la coupe que lui avait apportée son canard personnel avec lenteur comme si le liquide qu’elle contenait pouvait s’échapper à tout moment. Elle en but une gorgée – après avoir trinqué bien évidemment, avec le « à notre amour » traditionnel – et la déposa avec douceur sur la table drapée de blanc. La magie faisait bien sûr partie du repas, comme elle avait scellé en quelque sorte leur destin en leur permettant de ne plus jamais se quitter, et grâce à elle l’entrée s’amena d’elle-même jusqu’à leur table. Daisy suivit des yeux les crevettes qui déposaient d’elles même dans leur assiette, et de loin, on aurait pu penser que ce n’était pas la première fois qu’elle voyait la magie opérée tellement son émerveillement était grand. Elle ne détachait plus des yeux son assiette et elle osa à peine toucher avec sa fourchette les petites bêtes roses qui attendaient sagement qu’on veuille bien les manger. Pourtant, elle ne résista pas longtemps à leurs appels et en prit une pour la porter à sa bouche. Elle ferma les yeux quand elle croqua dedans. C’était peut-être l’ambiance, le fait d’être au près de lui, mais elle lui paraissait bien trop exquise pour être une simple crevette. Elle releva son regard pour rencontrer celui océan de sa moitié. Elle s’y plongea, ne cherchant même pas à rester la tête hors de l’eau. Oubliant les bonnes manières, elle parla la bouche pleine :
    « Ch’est bon. »
    La grande fille s’empourpra rapidement, honteuse de paraître si négligée – n’oublions pas qu’elle n’avait pas l’habitude de ne pas faire de manière -. Mais surtout d’agir comme si elle avait encore cinq ans. Elle n’était plus une enfant, mais son cœur semblait inchangé, s’émerveillant de tout, se contentant juste d’un peu d’amour et d’intention. Elle attrapa une mèche de ses cheveux pour l’entortiller autour de son doigt, renforçant l’image de petite fille qu’elle dégageait à cet instant. Elle était ressortie de l’océan des yeux de son amour pour poser le chocolat de ses pupilles sur le lac. Le doux miroitement des flammes des bougies d’en l’eau la fascinait, si bien qu’elle n’en détachait plus les yeux. Comment tout pouvait être si beau ? Même la blancheur immaculée du plumage des cygnes semblait parfaite.
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MessageSujet: Re: Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes.   Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes. EmptySam 19 Sep - 13:13

    Donald ne put s'empêcher d'être troublé quand la jeune femme plongea son regard dans le sien pour s'y perdre pendant quelques instants. Ses yeux noisettes devinrent un régal pour le jeune homme et, il sursauta légèrement quand, aux bouts de quelques instants, Daisy retira ses yeux noisettes de l'océan bleu de ceux de Donald pour regarder l'immensité du lac.

    « Ch'est bon ! »

    Puis elle s'empourpra, pris timidement une mèche de cheveux qu'elle entortilla avant de reposer les yeux sur le lac, elle semblait observer les cygnes et leur plume blanche éclatante. Il sourit en regardant l'immensité du lac, déjà, quelques bougies s'étaient éteintes et les cygnes paraissaient être de grands vaisseaux fantômes inquisiteur et attirant parmi l'eau noire du lac, faiblement éclairé par la lune. Cette teinte d'obscurité étrange donnait une atmosphère atrocement romantique et intime pour les deux jeunes gens, le silence ne se faisant troubler que par le sillage laissé par les signes. A croire que mêmes les astres et toutes les choses qui s'y cachait se rendait compte de ce qui allait se passer et observait timidement, silencieusement de loin. Donald n'arriva pas à manger la crevette qu'il venait de prendre, sa gorge se serrant, une boule se faisant ressentir au creux de son estomac, alors que, subitement, quelques gouttes se firent sentir dans son coup... Et si subitement, elle disait non ? Et si subitement, elle trouvait son costume et son attitude ridicule, qu'elle s'en allait avec un autre plus... mature ? Oui, soudain, Donald eut peur. Il n'était plus ce petit monsieur d'un mètre vingt et pourtant il tenait encore à ses rêves d'enfant, il n'avait toujours pas grandi, alors que Daisy elle, toujours aussi parfaite de son profil d'adulte, semblait avoir mûri, grandi, elle semblait attendre autre chose de la vie qu'un petit canard stupide et enfantin qui lui promettait la lune, sauf qu'il était tellement gauche qu'il n'arriverait surement jamais aux étoiles. Il soupira, déglutit et tenta d'avaler la crevette qui s'était transformée en purée depuis le temps qu'il la mâchouillai. Elle avait un goût d'acide et d'amertume quand elle descendit dans sa gorge et sembla bruler son oesophage. Mais que faire alors ? Lui dire que finalement tout était annulé, qu'il préférait disparaître de sa vie pour qu'elle puisse enfin s'épanouir ? Donald baissa les yeux en accrochant une nouvelle petite crevette rosée sur sa fourchette.

    Il se souvint de la lettre qu'elle lui avait envoyé, où il lui parlait de sa plus vieille promesse envers elle et où elle lui avait répondu purement, simplement et limpidement comme elle avait toujours su le faire, avec une légère pointe de timidité. Elle avait préféré l'oublier pour ne pas être déçu. Cela reflétait bien le caractère de Donald, souvent des belles paroles et trop peu d'actes. Il se souvenait de tous les « je t'aime » qu'il lui avait dit, de tous les baisers qu'ils avaient échangés, mais, à son actif, pour sa belle, il n'avait jamais fait grand-chose comparé à tous les autres qui clamaient leurs amours au et fort. Par exemple, il ne lui jamais écrit de chanson alors qu'il faisait de la guitare depuis tellement longtemps qu'il aurait pu en faire un océan. Et il ne préférait pas parler des cadeaux, qui était tous médiocres et fait maison tellement il était fauché et incapable de garder un boulot plus de trois jours tellement il était maladroit. Finalement il méritait bien son prénom et son totem, mais il se demandait en ce moment même s'il méritait la jeune fille parfaite qui était en face de lui. Il aurait pu l'avouer à n'importe qui en face de lui, la première fois qu'il avait vu Daisy, il l'avait trouvé sublime, mais jamais ô jamais il n'aurait osé l'approcher. Mais voilà que son prénom vint faire irruption et que jeune et ignorant comme il était, il se donna le défi de changer l'histoire des Disney. Donald épousera Daisy et tout le monde sera content. Ce fut à cause de cette coïncidence idiote que le canard trouillard avait fait cette promesse idiote et insensé à la petite fille timide du fond de la classe. Mais maintenant ? Il était toujours Donald et elle était toujours Daisy, en format légèrement plus grand, ils étaient toujours heureux quand ils se prenaient la main, et après ? Il n'avait jamais vraiment rien fait d'autre. Peut-être que s'il y avait un eu un Gontran Bonheur, Donald aurait haussé le ton et aurait même été voir la Reine en personne pour scander qu'il l'aimait, mais la vérité fut qu'il n'avait jamais rien connu d'autre, et c'était peut-être pour cela qu'ils s'aimaient vraiment, à cause de la peur de l'inconnue. « Idiot. » dit doucement une voix qui résonna à l'intérieur de Donald. « Y'en à eux des centaines de Gontrand Bonheur, sauf qu'ils avaient des noms différents et ne portaient pas la même chance. » fit remarquer Phil, le totem légèrement dérangé de Donald, et, celui-ci qui allait pour protester se fit littéralement engueuler par celui avec qui il partageait son corps et son esprit depuis ses douze ans. « Mais bon sang Don', réveille-toi ! Et Maximilian Drue en CM2 hein ? Tu crois qu'il voulait tout le temps se mettre à côté d'elle pourquoi hein ? Et cette imbécile d'Arnold de la tour Feu avec sa coupe mulet qui essaye par tous les moyens de lui prendre la main et de lui offrir des cadeaux depuis la première année à Bewi' hein ? T'y a pensé à tous cela ? » Donald ne prit même pas la peine d'écouter les paroles de Phil. Il n'avait certes jamais remarqué tout ce manège autour d'eux, mais en ce moment ce n'était pas Phil qui allait le rassurer, au contraire, il lui affirmait qu'il y avait plusieurs candidats qui ressemblaient bien plus au prince charmant que lui.

    « Daisy... »

    Le prénom fut prononcé presque dans un soupir alors que la jeune fille – pardon, femme - se retourna vers son aimé avec un sourire, qui s'effaça bien vite quand elle vit la mine du canard qui devait être blanche et triste. La mine de Daisy prit un air inquiet, un air inquiet qu'elle ne prenait que pour lui. Ce fut grâce à cette petite mine qu'elle lui réservait que Donald ressentait toujours ce même sentiment, grâce à cette moue adorable qu'il était véritablement tombé amoureux d'elle dans la cours de l'école et grâce à cette petite étincelle qui luisait au fond de ses yeux qu'il retombait amoureux d'elle à chaque fois qu'elle la faisait. Ce fut aussi grâce à cette petite mine qu'il se rappela le jour de leur premier baiser et de la pestilence de la femme d'à-côté, dû à son horrible parfum. En fait, c'est grâce à cette petite grimace d'inquiétude adorable que Donald reprenait confiance en lui et se rappelait de beaucoup de choses, comme les salsifis orangés qu'ils avaient mangés la première fois qu'elle était venu chez lui, ou comme en devenant excédentaire l'un de l'autre, quoi que le meilleur souvenir de Donald pour l'instant était le jour des quatorze ans de sa belle où il avait littéralement endocriné le foi d'un vigile – enfin, il disait cela alors qu'ils étaient juste passé derrière, il ne lui avait jamais fait de mal, surtout que cette phrase ne voulait rien dire – pour aller dans le restaurant le plus cher de la ville – et le plus bon ! Daisy allait ouvrir la bouche alors que Donald leva la main, la jeune femme se demandant sûrement si elle devait attendre ou tout de suite aller chercher un médecin pour la mine maintenant rosi du canard. Il avait repris confiance grâce à un regard, et maintenant, il en était plus que sur – ou plus qu'idiot, à choisir. Il poussa lentement la table, se leva de sa chaise et s'agenouilla doucement devant la magnifique robe verte de la flamante rose. Les cygnes commencèrent à se mettre par deux, leurs cous croisées forment un l'esquisse d'un cour, en tout cas, les oiseaux aux longs cous n'avait pas été difficiles à convaincre.

    « Daisy, tu te souviens de la toute première promesse que je t'ai faites ? » son visage s'illumina devant la sourire ébahis de sa mangeuse de crevettes. « Tu voudrais pas genre, hum, tu sais, vivre avec moi, me supporter jusqu'à la fin de ta vie, manger mes plats affreux et écouter mes musiques débiles ? » cette fois, se fut Donald qui s'empourpra. « Peut-être même fonder une famille. Enfin, est-ce que tu voudrais m'épouser ? »

    Enfin, le canard sortit un petit coffret qu'il ouvrit, laissant resplendir une magnifique bague.


Spoiler:
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Sean C. Harrett

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Sean C. Harrett

Elève Air
j'apprends à dompter le vent.

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s e x e : Féminin
m e s s a g e s : 42
â g e : 35
t o u r : air
t o t e m : busard
a n n é e : sixième année
a r r i v é e : 26/05/2009

i d e n t i t é
a b s o l u :
r e l a t i o n s :
p o p u l a r i t é :
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Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes. Vide
MessageSujet: Re: Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes.   Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes. EmptyDim 20 Sep - 15:51

    Daisy ne savait plus où donnait de la tête. Ses sens étaient en alerte : ses yeux sautaient d’objet en objet, comme voulant tout absorber sur ses rétines ; son ouïe s’était faite fine comme pour imprégner chaque son dans sa tête ; son touché s’était développé et elle n’avait jamais eu autant l’impression de tenir une fourchette dans sa main ; son odorat elle aussi plus performante avait saisi l’odeur du jeune homme et ne semblait plus vouloir la lâcher ; et enfin son sens du goût lui procurait mille plaisir quand une crevette venait à atterrir entre ses lèvres. C’était merveilleux et en même temps effrayant de se sentir happée par la beauté des lieux, par le romantisme de la situation, par le rayonnement de leur amour. Elle en ferma les yeux quelques instants pour reprendre ses esprits, et quand elle les rouvrit, elle ne put s’empêcher de poser son regard noisette dans celui océan de son amour. Elle se glissa dans l’eau de ses iris sans hésitation, et s’y baigna avec aise. Elle se sentait si bien qu’elle n’osait faire aucun mouvement. Mais bien vite, son Roméo baissa les yeux. Intriguée par cette attitude nouvelle, elle scruta le visage et les expressions du beau brun pour comprendre ce qui se tramait dans ses pensées les plus enfuies. Elle fut troublée quand elle comprit que quelque chose n’allait réellement pas chez son ami. Elle tenta d’ouvrir la bouche pour apaiser son propre trouble, mais se ravisa, ne sachant pas vraiment quoi dire. Silencieuse, elle ne quitta cependant pas du regard le canard.

    La brunette ne savait rien. La suite des événements lui était étrangement cachée, et elle ne savait comment réagir pour apaiser son inquiétude. Voir Donald d’habitude si sûr de lui plongeait le nez dans son assiette n’avait rien de rassurant. Bizarrement aussi, elle ne s’en faisait pas trop. L’atmosphère était trop intime et trop romantique pour qu’au final tout se termine tragiquement. Elle était persuadée, à juste titre, que jamais leur amour ne pouvait périr. Ainsi, elle n’allait pas essuyer une rupture … Mais quoi alors ? Ce n’était pas la première fois que le jeune homme l’invitait sans lui faire part du dénouement. S’en suivait alors péripétie sur péripétie, mais elle n’avait jamais eu à s’en plaindre. Sauf la fois où ils étaient allés voir un music-hall … Il ne lui avait naturellement pas dit qu’ils allaient en voir un, et sotte comme elle était, elle s’était habillée comme s’il l’invitait dans un restaurant chic … Elle avait fait tâche pendant toute la soirée, et alors que c’est elle qui aurait du s’excuser, se fut lui qui lui demanda de lui pardonner. La soirée se termina pourtant bien, quand le jeune homme l’invita à manger une côtelette d’agneau chez lui. Après un essaie infructueux pour cuisiner quelque chose de mangeable, il avait du appeler à la rescousse sa mère qui était venue, riant aux éclats. Oui, elle n’avait pas à s’en faire, tous les moments passés avec Donald n’étaient que pure bonheur et même si de temps en temps les choses ne se passaient pas comme elle le souhaitait, il arrivait toujours à trouver un moyen de rendre le rendez-vous des plus magnifiques.

    Rassérénée par ses propres souvenirs, Daisy quitta le visage de son amour pour porter son regard une nouvelle fois sur le lac. Certaines des bougies posaient sur le lac s’étaient éteintes, mais au lieu de gâcher le panorama, cela renforçait l’impression de cocon qui régnait sur la plateforme improvisée. Les cygnes sur l’eau, voilà une émulsion grandiose, et ô grand jamais elle ne risquait d’oublier le blanc plumage des majestueux oiseaux se reflétant dans l’eau limpide. Elle laissa glisser son regard sur l’étendu qui s’offrait à elle, s’y perdant avec consentement. Elle ne pensait déjà plus à l’inquiétude qui l’avait submergé quelques minutes auparavant et profiter seulement de la sérénité qui se faisait sienne au fil des secondes.

    « Daisy... »

    La dénommée Daisy sourit à l’entente de son prénom ainsi soufflé, attachant son regard dans celui de son âme sœur. Mais son sourire s’enfuit bien vite quand il s’aperçut de la mine affreuse du destinataire. En effet, le bellâtre avait une triste sur son visage qui avait pâli. L’inquiétude qui s’était éclipsée juste avant fit son grand retour et le cœur de la belle brune se mit à tambouriner plus fort dans sa cage thoracique. Un regard empli de tendresse, d’inquiétude et d’amour mêlé – qui était réservé à son unique amour et à lui seul – se posa sur le pauvre jeune homme qui semblait hésiter affreusement au point d’en souffrir. Pendant un instant, elle fut tentée de se lever pour le prendre dans ses bras comme elle l’aurait fait avec un enfant. Mais ce n’était pas un enfant qu’elle avait en face d’elle, c’était son petit-ami, son premier et unique amour, sa moitié devant l’éternel. Et c’est pour cela qu’elle n’osa faire aucun geste, ayant trop peur de faire quelque chose avec maladresse ou d’aggraver le combat intérieur du jeune homme. Elle se tut mais bientôt le silence se fit trop pesant, l’atmosphère se dégradant trop vite. Elle ouvrit donc la bouche pour s’enquérir de l’état de santé de son aimé mais ce dernier leva la main lui intimant le silence. Obéissante, elle ne dit rien et attendit. D’ailleurs, elle ne dut pas patienter longtemps car, son canard en sucre s’était agenouillé près d’elle. Ses yeux s’écarquillèrent, et elle fut prise de tremblements. Mais que ce passait-il donc ? Elle avait bien une idée mais n’osait y croire …

    « Daisy, tu te souviens de la toute première promesse que je t'ai faites ? »

    Soudain, tout lui fut clair. Oui, elle s’en souvenait maintenant de cette promesse, cette toute première promesse. C’était elle qui leur avait permis de se lier. Et puis, au fil du temps, elle n’y avait plus pensé, n’ayant pas envie d’attendre indéfiniment que cette promesse soit honorée. Elle n’y avait même pas pensé quand elle avait lu la lettre. Mais maintenant tout était clair : l’ambiance romantique, Donald qui avait repris confiance et cette petite boîte qu’il tenait entre ses deux mains. De la surprise, elle passa à l’ébahissement. Elle n’en revenait pas …

    « Tu ne voudrais pas genre, hum, tu sais, vivre avec moi, me supporter jusqu'à la fin de ta vie, manger mes plats affreux et écouter mes musiques débiles ? »

    Toute autre fille qui n’aurait pas été Daisy aurait pensé que cette façon de dire les choses n’avait vraiment rien de romantique et cassait l’ambiance avec force. Mais voilà, ce n’était pas à une autre fille que le garçon demandait, mais bien à la charmante Mademoiselle Emingway qui était fascinée par le discours de son aimé. C’était tout à fait … lui. Lui dans toute sa splendeur, son entièreté, et elle n’aurait pu rêver mieux comme demande en mariage. Enfin, cela devait en être une, non ? Elle ne pouvait pas se tromper …. Si ? En tout cas, elle était prête à tout : le supporter jusqu’à la fin de ses jours, manger ses plats affreux, et écouter ses musiques débiles. Elle n’y voyait aucuns inconvénients, que des avantages. La suite devait être plus dure à dire – à exprimer – car les joues du petit canard rougirent.

    « Peut-être même fonder une famille. Enfin, est-ce que tu voudrais m'épouser ? »

    Des étoiles dans les yeux, la gorge serrée par l’émotion, Daisy n’avait aucune idée de comment réagir. Lui sauter dans les bras ? Lui dire un oui passionné ? L’embrasser fougueusement ? Les secondes passaient s’écoulant rapidement pour la brunette mais doucement pour le canard et cela devait être une affreuse torture pour lui. Mais elle n’en avait pas conscience et resta muette un bon moment. Jusqu’à ce qu’une voix se fasse entendre dans ses entrailles, une voix amie et encourageante. « Hey, Daisy … Faudrait peut-être lui dire quelque chose … ». Mais pas un son ne sortit des lèvres fermées de la jeune fille. « Daisy ! Je vais me fâcher ! Allez, hop ! ». Se réveillant de sa léthargie, la jeune femme brune tenta en vain de cesser de trembler. Elle se sentait stupide de trembler ainsi … Mais elle ne pouvait faire autrement. Prenant son courage à deux mains, elle se lança, hésitante pourtant.

    « Seulement si tu n’as pas peur de la fourbe de ma mère … »

    Oui, elle y pensait tout à coup à cette mère qui était constamment sur son dos. D’accord, elle faisait partie d’une grande famille, anciennement noble, mais elle n’avait jamais accepté le fait qu’on touche à ses affaires de cœur, ou plutôt à son affaire de cœur. Et même si elle n’en avait plus rien à faire de ce que pouvait dire sa mère à ce sujet, elle ne pouvait imposer cela à son Dony chéri … Puis soudain, elle remarqua que s’il lui faisait sa demande c’est que cela ne le gênait en rien. Honteuse d’avoir douté de la force de l’amour qu’éprouvait Donald pour elle, ses joues devinrent cramoisies, et elle eut le réflexe de se cache les yeux avec ses mains. Mais une personne qui logeait dans son corps n’était pas du tout d’accord : « Daisy, ça suffit maintenant ! J’en ai marre moi ! Allez ! Hop ! Bouge-toi le popotin ! ». Réalisant que son totem avait parfaitement raison de la traitée d’idiote – oui, parce que l’animal l’insultait copieusement en cet instant -, elle libéra ses yeux de ses mains pour les poser dans ceux de son amour. Puis, n’y tenant plus, elle glissa de sa chaise et se laissa tomber dans les bras de Donald, ne lui laissant pas le temps de réaliser.

    « Oh ! Eh puis, on s’en fiche. Elle a qu’à dire ce qu’elle veut. »

    Enfouissant son visage dans le cou de son aimé, elle respira son odeur avec contentement. Ce serait Lui et Elle pour la vie, pour le meilleur et pour le pire.
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MessageSujet: Re: Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes.   Et le canard fou attend son élégante promise friande de crevettes. EmptyDim 20 Sep - 19:20

    A l'instant même ou Donald ouvrit le petit coffret pour laisser voir la bague resplendissante, l'étonnement de Daisy se transforma en un ébahissement. Et, cela pour le canard était très important. Ce n'était plus des questions sur les agissements du canard que la jeune femme se posait, mais bel et bien des questions sur ses actes à elle. Quand il lui proposa de l'épouser, les joues rosew comme les crevettes qu'ilw avaient entamés, ce fut les étoiles du ciel qui arrivèrent dans les yeux de sa belle, de sa magnifique, son aimée, sa mangeuse de crevette, sa Daisy. Donald ne bougea pas, fier et grand comme un roc, attendant une réaction de Daisy. Cependant, celle-ci ne bougea pas le moins du monde, comme absente en regardant son canard, toujours cette aire ébahis sur le visage. D'accord, peut que le cinéphile y était allé un peu fort en lui faisait cette demande dès le début du repas, n'attendant même pas le plat chaud, mais il ne s'attendait tout de même pas à figer sa belle. Peut-être que celle-ci réfléchissait à vive allure à ce qui allait se passer si elle acceptait, peut-être qu'elle se demandait si elle pourrait supporter toute sa vie un époux aussi enfantin que lui. D'ailleurs, n'importe qui aurait assisté à la scène ce serait demandé pourquoi Donald avait fait une demande aussi ridicule et casseuse d'ambiance que celle-ci, mais, à la vue de la brunette, le canard ne pouvait que savoir qu'elle aimait cela et, s'il aurait été aveugle, il l'aurait deviné à son coeur battant à toute allure et sa respiration calme et emballé. Elle ne pouvait avoir qu'aimé cette demande, sinon Donald n'était plus Donald de ne pas avoir fait quelques choses qui plaient à Daisy. Surtout que le canard avait bien choisi ces mots, bien calculé les éventualités de cet acte. Mais tous les jours, il voulait lui faire une surprise en l'emmenant dans un endroit nouveau, il voulait voyager avec elle jusqu'au centre de la Terre et il se sentait même prêt à inviter son père à son mariage – ce qui équivalait à bien plus que de nettoyer son armoire pleines de squelettes ou affronter ses pires fantôme – pour qu'il puisse enfin revendiquer que finalement son fils l'aimait. Mais quel idiot ce père, certes, il avait fauté, certes, il avait infligé à son fils de quelques années à passer l'épreuve de voir son héros de père se faire tabasser par des policiers devant lui ainsi qu'à se faire interroger à seulement trois ou quatre ans, mais tout de même, c'était son père ! Et son père lui avait appris une chose : « même si tu dois tuer le plus grand révolutionnaire hippie ou encore superman pour pouvoir garder ta fiancéé, alors fais-le. Si tu dois braquer une banque pour garder ta fiancée, alors fais-le. ». Oui, parce que c'était parce que papa aimait maman qu'il était en prison. Et, grâce à son cher papa qu'il n'avait jamais revu depuis lors, il avait appliqué ce conseil à la lettre, il avait tous fait pour garder sa fiancée. Alors qu'il émit un petit sourire en pensant à cela, Daisy sembla enfin se réveiller et, d'une marnière hésitante mais déterminée se lança enfin, avec toute l'attention de son canard.

    « Seulement si tu n'as pas peur de ma fourbe de mère. »

    Donald ouvrit la bouche. Sa mère à elle ? Il n'y avait pas pensé. A vrai dire, il n'en avait strictement rien à faire -avec tout le respect qu'il lui doit – de sa mère. C'est vrai, une fois même, elle avait refusé de lui ouvrir la porte alors qu'un des plus gros orages que Londres n'ai jamais connu se déroulait dehors et que lui devait être le seul petit pré adolescent de Londres à attendre depuis dix minutes derrière une grande porte de bois, un bouquet de roses - soigneusement cueilli au parc du quartier – dans les mains qu'il tentait hasardement dans ses mains, tentant tant bien que mal de les protéger dans son impair jaune fluorescent. C'était vrai que sa mère ferait tout pour protéger sa fille d'épouser un idiot comme lui – peut-être même enfermerait-elle sa fille dans sa chambre et mettrai quatre gros chiens féroces dans la propriété pour empêcher le canard d'entrer. Mais ce que beaucoup de gens oublient, c'est qu'un canard peut-être très polyvalent, en effet, à défauts d'apprécier l'eau et d'y passer toute sa journée, un canard peut aussi voler gracieusement dans les airs, luttant tant bien que mal pour rester à vingts mètres du sol, son ventre rebondit l'attirant vers le bas, mais volant quand même. Au moment ou le dit canard allait renchérir qu'il était prêt à affronter sa mère, Daisy sembla se rendre compte de ce qu'elle venait de dire et enfouit honteusement son visage dans ses mains, comme avait toujours fait la petite fille qu'elle était. Donald se savait que faire, étant à la fois paralysé par la peur de faire ce qu'il ne faut pas et envieux de savoir la suite. Mais Daisy sembla reprendre courage toute seule – sûrement sous les encouragements de son élégant totem – et plongea ses yeux noisettes dans ceux de son aimé.

    « Oh ! Et puis on s'en fiche, elle a qu'à dire ce qu'elle veut. »

    Entre temps, elle tomba dans les bras de Donald, enfouissant sa tête dans le creux de son cou, respirant doucement son odeur. Le canard porta doucement sa main dans ses cheveux, caressant ceux-ci avec amour, respirant doucement son shampoing qui sentait bon le chocolat et le karité. D'un coup, le petit canard dérangé eu envie de croquer sa chère et tendre – et maintenant futur femme. Il sourit et laissa doucement glisser sa main le long du bras de Daisy avant d'atteindre un certain doigt pour y glisser une bague certaine qui lui allait – ô magie – à ravir. Le canard sourit alors que la jeune femme, les joues rossisantes – toutes comme les siennes – le regarda. Donald sourit avant de haper ses lèvres avec gourmandise et de goulument mêler sa langue à la sienne. C'était parti pour un long échange de salive, d'autant qu'une petite main masculine glissait doucement vers le creux des reins de la jeune femme après avoir quitté presque à contrecoeur les magnifique cheveux de la petite flamante. « Uh uh » fit la seule chose que put dire Phil en pensant à la tournure que prenait les choses. C'est bon l'amour.


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