| « Don’t leave me » — anthéa | |
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________________________ Sean C. HarrettElève Air j'apprends à dompter le vent. ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ s e x e : m e s s a g e s : 42 â g e : 35 t o u r : air t o t e m : busard a n n é e : sixième année a r r i v é e : 26/05/2009 i d e n t i t é a b s o l u : r e l a t i o n s : p o p u l a r i t é : (0/0) | Sujet: « Don’t leave me » — anthéa Dim 4 Oct - 17:15 | |
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________________________ InvitéInvité ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ | Sujet: Re: « Don’t leave me » — anthéa Dim 4 Oct - 18:36 | |
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La rumeur s'était propagée à une vitesse incroyable. Telle une traînée de poudre, explosive et incendiaire, elle s'était répandue avec la violence propre à ce genre de ragots. Il ne m'avait pas fallu bien longtemps, avant d'en entendre parler. J'étais à peine réveillée que déjà résonnaient dans mon dortoir les rires moqueurs et les commentaires parlant dudit sujet. Légèrement déphasée, et dépassée parce que je savais être un scoop, je ne mis pas longtemps avant d'être mise au courant. C'était à celui qui me l'annoncerait en premier. Le couple le plus célèbre et le plus romantique de l'école n'était plus. La raison ? Une infidélité malsaine de monsieur le canard. Troublée par les révélations de mes compères, je descendis d'une traite jusqu'au réfectoire, en abandonnant derrière moi les rires dignes de ceux d'un hyène. Je ne pouvais pas protester, pas si tôt, ça n'aurait fait qu'envenimer les choses. Pour moi, et pour mon aquatique amie, à qui je n'avais pas non plus envie qu'on prête une amitié ennemie - mon amitié. « justement, tu devrais la trouver » Virile et rassurante, la voix de mon totem me fit sourire. Avec lui, tout paraissais toujours si facile. Mais je n'avais pas le droit de m'immiscer dans la vie d'un couple. Surtout un couple de la tour opposée. Et surtout que je n'avais aucun conseil à donner, vu mon goûts prononcé pour les histoires d'un soir. « elle a besoin d'une amie révoltée, pas d'une amie compatissante aux yeux larmoyants. et si tu parviens seulement à me trouver une seule fille de l'Eau qui soit un tant soit peu révoltée, je me tais pendant une semaine. » A nouveau, la remarque me tira un sourire. Pas que je me complaise du malheur de la brune, mais plutôt que je sois heureuse de cette capacité qu'avait Saemon a trouvé les mots justes. Là où je refusais de m'immiscer ou de m'incruster, il ranimait en moi l'écho d'un instinct lupin et solidaire qu'il avait ancré en moi ; celui de la meute. On n'abandonne jamais personne derrière soi. Et là, la connaissant, Daisy était entrain de faire du surplace.
Mais les choses n'étaient pas si simple. Bénéficiant d'un horaire pour une fois allégé, je n'avais que peu de cours ce jour-là, et aucun en commun avec les Eau. De plus, j'étais la cadette de Daisy, d'un an. J'avais cours avec certains de ses amis, mais je n'en avais que dans de très rares cas avec elle. C'est donc pensive et troublée que je me rendis à mon premier cours de la journée. Pourquoi ce crétin de canard avait-il fait ça ? C'était insensé. Don, d'accord, il n'était que la victime des jeux de pouvoirs de Kerwan et Woann. « ce n'est pas une raison. si on le croise, j'en fais du canard frit .. » La menace, une fois encore, me laissa songeuse. Je ne savais pas mon totem à quatre pattes aussi dévoué. Bon, peut être que le fait que j'ai très peu de vrai amis ne l'avait jamais aidé à me montrer cette facette de sa personnalité. Peu attentive au cours - ce qui n'était pas vraiment inhabituel - je sortis dès que là sonnerie se fit entendre. Passant d'un couloir à l'autre, je ne parvins pourtant pas à trouver ce sensible flamant rose, dont l'état actuel m'inquiétait. Je partis donc m'asseoir sur un des appuis de fenêtres qui bordaient le couloir où Daisy avait habituellement cours, et j'y attendis patiemment la sonnerie qui ne devait résonner qu'une petite heure plus tard. Je n'avais moi-même pas cours en deuxième heure, ce qui me facilita grandement la tâche ; pas besoin d'expliquer mon absence en classe, je n'avais aucun cours à ce moment là. Crayonnant sur une feuille vierge, je restais immobile lorsque la sonnerie tant attendue se mit à vibrer. Pas besoin de me bouger tant que je n'avais pas vu Daisy. Après tout, peut être qu'elle avait déjà parlé à Donald, et qu'ils s'étaient expliquer. Peut être aussi que cette rumeur était erronée. « tu crois vraiment ? j'ai déjà vu Tekla mentir, mais à ce sujet .. » Fronçant les sourcils, j'intimais à Saemon de se taire. Je préférais laisser le doute à Donald, mais je n'y arriverais jamais si le Loup qui hantait mes pensées s'entêtait à le condamner.
Le signal fut rapidement donné et je su, sans lever la tête, que la tristement réputée fiancée était sortie. Autours de moi, quelques commentaires fusèrent, et, le temps que j'adresse quelques regards noirs aux Feu qui se permettaient cela, l'un d'eux avait déjà accosté Daisy. J'entendis clairement ce qu'il lui dit, et je le vis rire lorsqu'elle s'enfuit. Les regards de quelques "poules mouillées", comme les appelaient certains Feu, ne faisaient pas peur à ce crétin qui venait de se moquer d'elle. Par contre, il intercepta le mien, et me lança un très innocent ; « oh, Evans, t'as un problème ? » Lui adressant un sourire cynique, je ne pu me retenir lorsqu'il éclata de rire à nouveau. Le rejoignant à grande enjambée, je ne mis pas longtemps à lui coller ma main au visage, avant de lui servir de nombreux insultes, où les noms d'oiseaux étaient encore les plus gentilles, et dont certaines des plus exotiques le firent blêmir. Sans lui laisser le temps de répliquer, je partis ensuite en prenant bien soin de le bousculer au passage. Une injure fusa dans mon dos, et j'eus le pressentiment que ce geste finirait par me retomber dessus. Tant pis. Je me mis pourtant à jurer à mon tour, en voyant que la douce demoiselle s'était éclipsée. Me passant une main dans les cheveux, je me demandai où elle avait bien pu allé. « la tour est » Alors que j'avançais dans la direction indiquée à grands pas, mon lupin compagnon m'expliqua quand même d'où il tenait cette conclusion. Le regard des gens, leurs murmures après le passage de Daisy. Et puis surtout, la volière, endroit désert et écarté du reste, qui devait être parfait pour pleurer en toute tranquillité. A vrai dire, il n'avait même pas besoin de tout m'expliquer, car la confiance que j'avais en lui m'avait convaincue dès le début..
Il ne me fallut pas longtemps pour monter l'escalier quatre à quatre, et entrer silencieusement dans la volière. La première chose qui me choqua fut la froideur des courants d'air qui courraient dans la pièce. La deuxième fut le sourire que Daisy m'adressa. Un sourire tremblant, qui ne me trompa pas plus que son faible « Anthéa » Murmurant à mon tour son prénom, je vins m'accroupir devant elle, posant deux doigts sur la peau glacée de sa joue pour y essuyer ses larmes. Voyant que ma présence était apparemment la bienvenue, et que la crise était loin d'être passée, je me laissais tomber délicatement à côté d'elle, avant de passer un bras autours de ses épaules. Sa tête vint bien vite s'échouer sur mon épaule, et je la laissais pleurer. Lui parler maintenant n'aurait pas aidé, et mieux valait qu'elle se lâche un peu. En attendant qu'elle n'ai plus de larmes - ou du moins que le plus important soit passé - et qu'elle engage la conversation d'elle-même, je fis la première chose qui me paraissait importante ; la réchauffer. Elle allait geler, comme ça, aussi fis-je grimper la température de mon corps, en laissant le Feu envahir mes veines. Automatiquement, je sentis le tissus sous le bras que j'avais passé autours de ses épaules se réchauffer, et je laissais le temps faire le reste. Je ne tenais pas à la forcer à parler, car un certain respect me dictait une conduite à tenir. Daisy parlerait quand elle le pourrait, et il fallait lui laisser du temps. |
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________________________ Sean C. HarrettElève Air j'apprends à dompter le vent. ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ s e x e : m e s s a g e s : 42 â g e : 35 t o u r : air t o t e m : busard a n n é e : sixième année a r r i v é e : 26/05/2009 i d e n t i t é a b s o l u : r e l a t i o n s : p o p u l a r i t é : (0/0) | Sujet: Re: « Don’t leave me » — anthéa Mer 14 Oct - 17:06 | |
| Daisy se sentait beaucoup mieux en la présence de son amie qui avait su faire ce qu’il fallait pour la calmer : elle s’était assise près d’elle, l’avait prise dans ses bras. Un faible sourire s’ancra sur les lèvres de la brune alors qu’elle déversait encore des larmes et qu’elle posait doucement sa tête sur l’épaule réconfortante de la blonde. Son esprit en avait assez de souffrir en repensant aux événements qui s’étaient produits en quelques minutes et aux événements dont elle ne savait rien puisque même en étant une des actrices principales des rumeurs, elle ne pouvait que imaginer à travers les paroles des autres. C’était peut-être d’ailleurs ce qui lui faisait le plus mal, le fait de ne rien savoir finalement et d’être persuadée de ne jamais rien savoir. Mentalement fatiguée, elle ferma les yeux alors qu’une douce chaleur l’enveloppait. Sa reconnaissance pour l’élève de la tour feu était infinie, et si elle n’avait pas eu peur d’avoir la voix entrecoupée de sanglots, elle lui aurait dit à quel point ces gestes lui faisaient plaisir. Doucement le flot de ses pleures se tarit et elle put lever les yeux vers ceux bleus de son amie sans craindre de ne lui transmettre que de la tristesse. Certes son regard ne déversait pas la joie mais la vive douleur qui avait élu domicile dans les iris de la brune s’était changé en un chagrin résigné. Cependant, elle savait que la douleur reviendrait, telle une nouvelle amie qui ne la quitterait plus. Son pâle était toujours présent sur ses lèvres, et sa peau avait repris des couleurs. Le choc était passé, ne subsisté que la résignation.
« Je me demande juste … pourquoi ? »
C’était la seule question qui avait percé la brume de son esprit hanté par des images et des pensées sombres. Elle n’osait aller plus loin dans la réflexion, et ce « pourquoi » suffisait amplement. Elle voulait juste sortir de l’incompréhension totale, du noir et de la brume. Peut-être alors aurait-elle le courage d’aller voir son infidèle fiancé pour un dernier tête à tête. Mais elle ne pouvait pas aller le voir maintenant et lui demander les raisons de son infidélité. Sa dignité était tout ce qui lui restait, et même si elle avait renié les principes de sa mère pour lui, l’honneur lui était resté, cet honneur mal placé des gens qui se croient fort de leur noblesse. Et même si à cet instant elle était ridicule de penser à cela, elle puisait dans ce devoir d’honneur une force non négligeable. Une dureté nouvelle s’insinua alors en elle, et l’opposition avec sa fragilité naturelle embrouilla encore plus ses idées : se laisser aller, oui, mais à quoi ? A la rage ou au chagrin ? A la haine ou à l’amour ? Elle était perdue … Et même si elle se sentait plus forte, son esprit ne suivrait pas plus longtemps. Elle ne pouvait plus réfléchir, elle avait besoin que quelqu’un d’autre le fasse à sa place, et malheureusement pour Anthéa, elle était la seule à proximité. Certes, il y avait aussi le flamand rose, mais Annie se taisait, elle aussi anéantie parce qu’elle ne comprenait pas.
« Pourquoi ? Tu le sais ? »
Une lueur d’espoir s’alluma dans ses yeux noisette suppliant son amie avec désespoir. Oui, tout se mélangeait dans sa tête, tout s’opposait. Le désespoir et l’espoir s’affrontaient brisant petit à petit la force à peine reçue de la jeune fille. Finalement, elle aurait du écouter sa mère quand celle-ci disait qu’il ne fallait pas aimer autant, qu’il ne fallait pas qu’elle L’aime. Mais elle, comme une sotte, avait bravé les interdits pour rester près de lui. Et même si aucun regret n’avait sa place dans son cœur, les paroles perfides de sa mère résonnaient dans sa tête lui laissant un goût amer dans la bouche. L’élève de la tour Eau fronça imperceptiblement les sourcils. Non, elle n’avait pas le droit de regretter et encore moins d’émettre des « si » - « si j’avais écouté ma mère », « si je lui avais obéie », « si je n’étais pas – tout simplement – tombée amoureuse … ». Elle passa une main tremblante dans ses cheveux décoiffés et ses yeux s’embuèrent à nouveau sans explication. Ce serait désormais comme ça : elle pleurerait souvent, sans raison – ou plutôt parce qu’il y a beaucoup trop de raison -, et s’arrêterait avec peine pour recommencer quelques minutes après. Et ce chagrin, cette douleur, lui pesait déjà sur les épaules comme si ce fardeau était vieux de quelques années. |
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________________________ InvitéInvité ¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯¯ | Sujet: Re: « Don’t leave me » — anthéa Mer 21 Oct - 17:21 | |
| Jamais je n’avais fait ça. Prendre soin de quelqu’un ainsi, l’écouter se vider de son surplus de larmes et surtout, le faire sans jugement. Pouvoir prendre le parti des deux camps sans condamner l’autre, et accepter de réconforter les perdants. En fait, je n’avais jamais eu d’amis assez émotifs que pour le faire. Ceux que je côtoyais généralement étaient des Feux, des Terres, ou éventuellement, des vents – dans le cas de mon héron préféré – et ceux-là ne se laissaient jamais aller en public. Pas que Daisy l’ai fait, non, je remarquais au contraire son besoin d’isolement, mais.. je n’étais que peu souvent présente en cas de tels débordements. Soit je ne me sentais pas à ma place, soit je trouvais ledit débordement inutile, et je m’éloignais avant de faire trop de remarques blessantes. Mais là, c’était .. différent. Daisy était et restait mon amie, et je savais – ou du moins je pensais – qu’elle n’avait nullement besoin d’une amie aquatique pour le moment. Plus tard, peut être. Si venait le temps des lamentations et des regrets, alors je laisserais les ‘officielles’ prendre le relais. Pas avant. Plusieurs fois, j’eus l’impression que la crise était passée et, accessoirement, que Daisy allait parler. Mais pas moyen, les larmes – ces traîtresses – semblaient revenir à chaque fois, et de plus bel. Observant avec attention le morceau de ciel que nous offrait la fenêtre, j'attendis avec patience et respect que Daisy parle. Et puis, après un moment, elle se décida. « Je me demande juste … pourquoi ? » Question piège. Pragmatique, Saemon me recommanda la prudence. Ce n'était pas du tout le moment de raconter à la jeune femme des choses qui s'avéreraient erronées par la suite. J'allais donc devoir improviser, avec le peu de connaissance que j'avais du canard fou. Peut être plus tard pourrais-je aller le trouver .. Je savais que Daisy refuserait de le voir. Et je savais qu'il se plierait à sa volonté. Il l'aimait, il l'aimait vraiment. « je ne parierai pas ma vie là dessus.. et toi non plus » Je me mordis la lèvre, consciente que le Loup disait vrai. Donald et Daisy formaient un couple parfait. Peut être cette perfection avait-elle fini par le lasser. Peut être. Je n'en savais rien.
« Pourquoi ? Tu le sais ? » Suppliant, les yeux de Daisy vinrent se planter dans le miens, avec un espoir qui me faisait presque peur. Elle ne pouvait placer autant de confiance en moi. C'était .. malsain. J'étais plus jeune. J'étais différente. J'étais une Feu, aussi .. « tu es avant tout celle dont elle a besoin. alors aide-la ou abandonne-la, mais décide toi. » Cinglante et sèche, la voix de mon totem me fit comprendre que mes doutes l'énervaient. Oui, s'il existait bien une chose capable de l'énerver, c'était le doute. Un grand défaut qu'il ne parvenait pas à éradiquer de mon esprit. Je doutais en permanence de moi. « ce n'est pas le moment de jouer sur le suspens, tu tergiversera là dessus plus tard ! » Je frémis, et m'arrachais au regard de la brunette, pour tomber sur pire. Sa bague de fiançailles. La pauvre. Je me souvenais encore de cette après midi, où nous nous étions retrouvée, et où j'avais vite compris. Au vu de son énervement - joyeux -, je l'avais taquinée en lui demandant ce que c'était. Et parce que je savais que cela lui ferait plaisir, je l'avais laissée tout me raconter en détail. A vrai dire, j'aimais bien écouter Daisy. Elle était si .. passionnée. C'était un don. Mais un don dangereux, au vu de ses dernières aventures. Très dangereux. « Je .. je ne suis sure de rien, Daisy .. je voudrais te promettre monts et merveilles, je t'assure, mais je n'étais pas dans le coup. Je .. Je ne suis sure de rien. » Silence. Hésitation. « mais cela pourrait bien faire partie des jeux de mes flambants colocataires .. Je ne suis pas dans la tête de Tekla, mais je peux te dire que jamais rien n'est dû au hasard, avec elle .. » Tout en parlant, j'avais été frappée par cette idée. Bien entendu, ce n'était qu'une hypothèse, mais c'était sans doute la plus plausible. Tekla s'était tant ventée .. Peut être était-ce voulu. Peut être tout cela n'était-ce qu'un jeu. Soudain à nouveau bouillonnante, je me déplaçais, m'agenouillant devant Daisy pour lui parler.
D'une voix plus douce, je lui demandais calmement ; « que sais-tu, Daisy .. que t'a-t-on dit ? je sais que ça fait mal, mais .. » Laissant ma phrase en suspend, j'attendis un instant. Je ne voulais pas la brusquer, mais je voulais savoir ce qu'elle savait. L'envie de créer une nouvelle vague de pleurs en lâchant une bourde n'était pas si alléchante, et je préférais être certaine que ce qu'on lui avait dit était juste. Je n'étais peut être pas au courant de tout, mais elle non plus. D'ailleurs, je pouvais surement accorder plus de crédits à mes informations qu'aux siennes. Et à nouveau, tout cela n'était peut être que ragots .. Je voulais donc savoir. Tout comme je voulais réconforter mon amie. Changeant de sujet aussi brusquement que possible - après avoir néanmoins attendu pour voir si elle ne voulait plus prendre la parole -, je lui annonçais autre chose. Après tout, passer du coq à l’âne de cette façon était certainement le meilleur moyen de l’empêcher de se perdre dans ses pensées. Je ne voulais pas qu’elle rumine, et il fallait donc que je lui occupe l’esprit. Alors pour ça, rien de mieux que de ne pas lui en laisser le temps. « ce soir, tu dors avec moi. ensuite, nous sortirons. et ne discute pas, ce n’est pas une proposition » Tout cela proféré d'un ton qui ne se discute pas. Attendant pourtant une réaction - quelle qu'elle soit - je me mordis encore une fois la lèvre. Si je voulais que Daisy sorte, c'était avant tout pour l'occuper. Ensuite pour ne pas la laisser baisser les bras. Et ensuite pour la laisser se lâcher. Il ne fallait pas qu'elle craque dans l'école. Je savais qu'elle n'aimait pas fuir ainsi, et je préférais être au chaud, en ville, plutôt que dans les courants d'air de la volière. Maintenant, restais à attendre sa réaction.
désolée de la qualité et du retard, c'est pas super .. =/
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