bewitching ; la tentation du feu.
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 Mes frayeurs sont tenaces, elles tenaillent ma désinvolture

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AuteurMessage

Eden S. Erichsen

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Eden S. Erichsen

Elève Eau
j'apprends le chant majestueux des lacs.

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s e x e : Féminin
m e s s a g e s : 72
â g e : 34
t o u r : Eau
t o t e m : Pingouin
a n n é e : Sixième
a r r i v é e : 10/10/2010

i d e n t i t é
a b s o l u :
r e l a t i o n s :
p o p u l a r i t é :
Mes frayeurs sont tenaces, elles tenaillent ma désinvolture Left_bar_bleue0/0Mes frayeurs sont tenaces, elles tenaillent ma désinvolture Empty_bar_bleue  (0/0)

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MessageSujet: Mes frayeurs sont tenaces, elles tenaillent ma désinvolture   Mes frayeurs sont tenaces, elles tenaillent ma désinvolture EmptyLun 25 Oct - 11:52

Ce matin-là, Eden se réveilla avec le soleil. Il semblait si faible, si pâle, au-dessus de la forêt qui entourait l’école. Si faible, si pâle, comme elle l’était elle-même au réveil. Alors qu’elle étirait ses membres au dessus de sa tête, étirait ses jambes encore emmêlées dans les couvertures, la jeune femme cligna des paupières. Elle ne voulait pas quitter la chaleur de son lit pour affronter le froid qui semblait déjà régner au dehors. Nous étions bientôt en novembre après tout. Le froid reprenait ses droits et l’été était bien loin derrière. Il n’était plus question de se promener en robe sans mettre une paire de collants, voire deux. La Gardienne de l’Eau cligna des yeux dans le soleil levant et étouffa un bâillement derrière sa main. Elle fit finalement passer ses jambes sur le côté pour se lever. Un pas, deux pas, pour gagner son armoire. Elle dut se raccrocher à la porte de celle-ci, pour ne pas tomber. Elle poussa un petit gémissement plaintif en se rendant compte que son genou peinait à suivre ses mouvements. Ce gémissement se changea en juron vociférer entre ses dents serrées, lorsque, en possession de ses vêtements, elle voulut se diriger vers la salle d’eau. Elle avait oublié qu’avec le froid revenait la douleur. D’autant plus lorsqu’elle passait d’une pièce bien chauffée à l’extérieur glacial. Elle jeta un regard mauvais à cet astre sans chaleur et clopina jusqu’à la douche. Elle se laissa glisser sur le carrelage après avoir mis en route le jet sur la position chaude, très chaude. La buée envahit bien vite la pièce alors que la jeune femme posait le front sur son genou indemne. Elle prenait de grandes inspirations de cet air saturé en eau. Là, elle se sentait déjà mieux. Elle sentait, dans les tréfonds de son esprit, Allegra piailler gentiment de joie pour essayer de la réconforter. Ça faisait bien longtemps qu’Eden ne cherchait plus à l’être pour cette blessure qui ne voulait guérir. Mais, imaginant la scène, c’était plutôt comique et un sourire effleura les lèvres de la jeune femme, bien malgré elle.

La Gardienne de l’Eau était restée une bonne heure sous la douche presque bouillante. La chaleur avait soulagée sa douleur. Un peu. Elle avait enfilé un simple jean slim, un petit pull blanc sur une débardeur de la même couleur, et une paire d’escarpins à talons de cinq centimètres. Une tenue relativement décontractée, si on prenait en compte ses tenues habituelles. Alors qu’elle se promenait dans les couloirs de l’école, un livre de botanique à la main, la douleur se réveilla à nouveau. Car si Eden aimait les longues balades à pied, ce n’était pas le cas de son genou. Elle posa le bout de ses fesses sur un banc, feuilletant rapidement le livre qu’elle tenait jusqu’à l’index, à la recherche d’une plante bien précise. Une plante qui pourrait soulager sa douleur. Mais il n’y avait que peu d’indications sur ces quelques plantes médicinales dans le livre. Peut-être aurait-elle du en emprunter un autre plus précis à la bibliothèque. Eden se leva alors pour prendre le chemin de l’antre des livres. Elle aimait s’y rendre, que ce soit pour travailler ou pour simplement lire un roman. Mais, lorsqu’elle arriva enfin devant l’imposante porte, celle-ci était verrouillée. Il était sûrement encore trop tôt. Eden soupira avant de se rendre compte qu’il n’y avait qu’un pas d’ici à la salle des professeurs. Peut-être que Monsieur Collins pourrait l’aider. Inspirant une goulée d’air frais, la jeune femme se remit une nouvelle fois en route.

Evidemment, comme la fois où elle avait voulu s’entretenir avec le professeur Blackmore, elle n’avait pas de rendez-vous. Si elle était plutôt respectueuse des règles de l’école, elle trouvait cela stupide qu’il faille avoir un rendez-vous pour pouvoir voir un professeur dans leur salle privée. Cependant, ce n’était qu’un moindre mal car on l’informa que l’homme qu’elle souhaitait voir n’était pas présent. Elle remercia le professeur qui l’avait renseignée et s’éloigna un peu, cherchant dans ses pensées où pourrait bien se trouver Collins de si bon matin. Elle fit quelques pas, sortant dans la cour, se laissant guider par quelqu’intution jusque aux serres. Oui ! Bonne idée ! Allegra fanfaronna comme si elle était à la source de cette idée. Peut-être était-ce le cas. Eden se dit que la féliciter ne pourrait pas faire de mal. “Bravo ma grande. Ça m’aura éviter de le chercher dans toute l’école.. Si tant est qu’il soit bien là.” La Gardienne de l’Eau jeta un coup d’oeil à travers le verre des serres mais elle ne parvint à y voir grand chose car les vitres étaient embuées. Elle pénétra finalement dans la plus grandes des serres, espérant que le professeur de botanique y serait. Slalomant entre les diverses fleurs sauvages, elle ne prit guère le temps d’admirer un superbe pied d’orchidées, bien qu’elles soient sa fleur favorite. Elle repéra enfin un homme, dans le fond, qui semblait occupé. Eden reconnut tout de suite le professeur, allez savoir pourquoi. Elle décida de s’avancer, sans être discrète, afin que sa voix ne le fasse pas sursauter outre mesure. “Professeur ? Bonjour. Auriez-vous une minute à m’accorder ? J’aimerais quelques renseignements sur les plantes médicinales…”
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